Recentrer notre attention. Exercice pratique : Les centrages
Agenda over booké. Des écrans qui nous sollicitent et captent notre attention en permanence. Une multitude de préoccupations et de (faux) problèmes qui n’ont que l’importance qu’on leur donne. Nous vivons dans un monde furieusement dispersant. Notre conscience est totalement éclatée entre les 8.000 choses que nous croyons devoir faire en même temps. Il devient urgent pour notre santé mentale, émotionnelle et énergétique de recentrer notre attention et focaliser notre énergie.
Alors comment resserrer notre champ d’énergie ? Faut-il faire des stages “biobio zenzen” à 400€ le week-end chaque semaine ? Une retraite dans une cellule froide et humide d’un monastère de la Creuse tous les 3 jours ? Pas forcément ! En fait, recentrer notre attention et notre Intention ce n’est pas si complexe que ça… Un exercice à intégrer dans notre pratique du quotidien : les centrages.
Recentrer notre attention, pourquoi faire ?
Alors on ne va pas tomber dans le couplet “c’était mieux avant” mais on ne va pas non plus faire preuve de négationnisme et ignorer ce que le moindre enseignant ou éduc avec un peu de carrière peut constater : Les gens, et les enfants encore plus, ont une capacité d’attention de moins en moins longue.
En théorie, notre capacité de focalisation est censée croître tout au long de notre existence jusqu’à un maximum, où elle va ensuite décroître. La neurologie moderne et les recherches sur des pratiques comme la méditation tendent à faire mentir cette courbe. Le déclin n’est plus du tout une fatalité. Bien sûr nous sommes ici dans un cadre in vitro, hors influences extérieures.
L’environnement, la grande variable
Une étude menée par Microsoft (1) en 2015 donnait un temps moyen d’attention de 8 secondes 25” avant décrochage. Ce temps de concentration moyen était de 12 secondes en 2000. On notera pour la blague que l’attention moyenne d’un poisson rouge est de 9 secondes…
Je n’ai pas trouvé, je n’ai pas trop cherché non plus, d’étude datant d’avant la révolution numérique de l’an 2000, mais la culture du zapping date de bien avant. Elle a juste pris une dimension hallucinante grâce à l’avènement des smartphones et par voie de conséquence, la prolifération des réseaux sociaux.
Comme le sujet n’est pas “les réseaux sociaux c’est le maaal”, je vais simplement me borner à constater qu’au plus nous avons des sources de préoccupations extérieures, au plus notre attention se fragmente en petits morceaux.
Les sollicitations extérieures, il y a …
Essayez de vous rappeler comment vous viviez il y a seulement 20 ou 30 ans. L’époque où vous sortiez sans avoir un téléphone h24 sous la main… Maintenant essayez de voir comment vivaient vos parents il y a 40 ans (1975), au tout début de la “tèvé” partout. Un monde flippant où il n’y avait que 3 chaînes… Encore un effort d’attention, je sais c’est dur, respirez, tout va bien se passer.
Imaginez la vie de vos grand parents il y a 70 ans. En 1950, moins de 10% des ménages ont un téléphone (15% en 1968) . La “tèvé” n’existe que pour des privilégiés. Il n’y a qu’une seule radio. Les panneaux publicitaires sont des peintures faites sur les devantures…
Je sais c’est hyper flippant, prenez votre dose de facebook, on revient pour la suite.
Voilà, ça va mieux. Oui, essayez d’imaginer ce monde calme, sans bruit, sans néon. Un monde ultra angoissant où même en ville on entendait les oiseaux et où on parlait à ses voisins et même, c’étaient des fous, à des inconnus à la terrasse d’un bistrot.
Le manque d’attention, source de la dispersion énergétique
Cette fragmentation de notre attention est la source majeure d’une quantité hallucinante de troubles de l’humain moderne. Un exemple dramatique et flagrant : Vous conduisez, vroum vroum, tout va bien. Soudain votre smart machin sonne. Votre oreille, qui est de manière inconsciente en permanence focalisée sur ce petit ding dong, prend le contrôle de votre attention. Vous tournez la tête vers votre sac. Vous ne regardez plus la route. Un passant traverse en regardant les femmes à poil sur son fil twitter. Je vous laisse faire la suite.
Alors ce n’est pas toujours aussi évident que ça. C’est même bien souvent plus sournois.
La dispersion au quotidien
Vous travaillez avec ardeur et prenez votre travail très au sérieux. C’est important, vous gagnez l’argent de la famille. Vous rentrez chez vous le soir en pensant à vos erreurs, à ce que vous auriez pu / dû faire autrement. Au milieu se glisse le petit con de la compta. Il y a aussi la vanne douteuse de Mme W12Gx sur la couleur de votre cravate.
Votre conjoint fait exactement pareil que vous. Vous partagez autour d’un whisky vos préoccupations respectives. Cerise sur le gâteau, il faut mener votre enfant à la compèt de judo dimanche matin et à celle d’aviron dimanche après-midi. Il faudra aussi réfléchir à où l’envoyer pendant les vacances de Pâques. A ce sujet, qui va le garder pendant les trois premières semaines de Juillet ?
Votre enfant, bien calme devant sa tablette en écoutant “BBFMtété”, déclenche de plus en plus souvent des crises d’asthmes et commence à avoir un comportement asocial à l’école… Enfin, c’est ce que dit l’instit…
“Il faudra l’amener voir un psy… Oui mais quand ? Et qui va l’amener ? Ta mère, elle peut conduire encore, non ? Elle le mène déjà au cheval le mercredi après midi et au solfège à 17h, elle pourrait l’amener chez le psy à 18h30 et mon père le récupérerait à 19h15, non ? Oui, génial, il faudra penser à aller manger chez eux alors, pour les remercier. Tu es sûr ? Du coup on annule notre week-end à la montagne en famille alors ? Ben oui mais alors …”
Je suis sûr que ça vous rappelle plus ou moins des choses. Je suis sûr qu’il y a une manière de faire et de vivre bien plus simple.
Un autre exemple ?
Vous êtes musicien et vous partez pour votre concert. Vous avez préparé tout votre matériel. Juste avant de partir, votre fils / fille vous demande si ce week-end elle / il peut aller chez X ou Y faire du jet ski. Vous lui dites que non, petite altercation légère où vous vous agrippez au montant de la chaise pour ne pas lui casser sur la tête. Il / Elle fait semblant d’entendre raison et retourne dans le monde bleu de sa vie instagrammée en cherchant une image de calimero. Vous partez vous aussi en maugréant ou pire, en croyant lui avoir fait entendre raison.
Votre énergie est complètement dispersée. Vous n’avez pas pris le temps de revenir à vous, de rapatrier l’énergie investit à tort ou à raison dans cette situation. 1h30 plus tard vous arrivez sur le lieu du concert… Vous avez oublié la table de mixage ou votre set de corde ou la pochette avec les textes …
Comment recentrer notre énergie ?
Le but n’est absolument pas de revenir en arrière mais de limiter la casse. Voire, pour les plus vaillants, de réussir à intégrer le passé et l’actuel pour mieux vivre le demain.
Pour ça nous avons un outil merveilleux et qui ne coûte rien : La Présence. Souvent je vous parle dans mes articles de cette fameuse Présence (2). C’est là dessus que nous allons travailler avec les centrages.
Un guerrier (3) n’est jamais une feuille à la merci du vent.
Le but du jeu est de reprendre le contrôle sur notre attention et donc sur notre vie. Plutôt que subir les influences extérieures, nous avons la capacité, SI NOUS LE VOULONS, de focaliser notre énergie, notre conscience, notre temps, notre argent… sur des sujets que nous choisissons et non pas sur des sujets qui nous choisissent… (Salut la publicité)
Des études ont montré que nous sommes de plus en plus multi tâches (4) et que nous sommes également de moins en moins productifs, efficaces. Nous faisons plus et nous le faisons plus mal. Nous sommes capable d’absorber des volumes énormes d’informations mais en revanche nous les traitons, les analysons et en faisons de moins en moins quelque chose.
Les centrages, l’art de revenir à soi
Il existe une foule de méthodes pour recentrer notre attention et notre énergie. La neurologie et les études cognitives s’intéressent en ce moment à la méditation dite de pleine conscience. Le sujet est très intéressant.
C’est aussi pour une foule de gens l’occasion de gagner pas mal d’argent avec des stages en vérité fort simple à mettre en place. M’enfin, le jour où les gens en auront marre de payer pour être pris par la main n’est pas encore arrivé.
Pour ma part voilà plus de 20 ans que régulièrement j’utilise et suggère à mes patients de faire ce tout petit exercice. Il ne nécessite pas de stage tellement il est simplissime, ce qui vous fait faire des économies de temps, d’argent, de préoccupations, donc d’énergie… Ce qui est un peu le but de la manœuvre (Philippe bien sûr).
Les résultats sont toujours au rendez-vous mais pour ça, faut il encore avoir un minimum de volonté… A vous de faire vos choix.
La simplicité n’est pas la facilité, bien au contraire. Les personnes faisant déjà cet exercice peuvent en témoigner.
Les centrages, exercice pratique
Le matériel nécessaire est très léger. Vous avez besoin d’une chaise à dossier droit et de la capacité physique de vous tenir droit sur cette chaise, les pieds en contact avec le sol, et de fermer et ouvrir les mains. Pour les personnes ayant des déficiences physiques, vous pouvez faire le même exercice mais en le visualisant. Pour notre cerveau (qui est bien plus que notre mental), c’est quasiment la même chose de faire ou imaginer faire. C’est juste beaucoup plus difficile au début.
La vidéo explicative des centrages
Je récapitule : Vous avez les yeux fermés, votre dos est au fond de la chaise BIEN DROIT et vos pieds touchent le sol. Vos mains sont en position ouvertes, paumes contre vos cuisses. Elles se plient et se déplient en même temps et intérieurement vous faites un décompte.
Je prends, fermeture des mains, je donne, ouverture des mains, UN. Je prends, fermeture, je donne, ouverture, DEUX. Et ainsi de suite jusqu’à 200 OU PLUS. Dans tous les cas, jamais moins de 200. Si ça c’est pas de la simplicité, je sais pas ce que c’est !
Précisions : l’exercice est nettoyé de toute fioriture, il ne reste plus que l’essentiel DONC n’enlevez rien ! Le décompte est important, la similitude est importante … etc.
Ne cherchez pas à finir avant d’avoir commencé, vous n’allez réussir qu’à vous embrouiller. Vous allez comprendre rapidement qu’il y a un rythme, un tempo à trouver.
Vous pouvez augmenter le nombre à atteindre. Perso je suis allé jusqu’à 6.000 par jour en 3 cessions de 2.000… Bon courage.
Comment fonctionne les centrages ?
Si je vous réponds : J’en sais rien ! Ca vous convient comme réponse ? Non ? Mince, il va falloir développer du coup. Le plus simple serait que vous les fassiez et en déduisiez vous-même leur opérativité. Mais histoire de vous donner envie, je veux bien vous donner mes déductions.
Si vous voulez une réponse qui ne soit pas uniquement basée sur des approximations et déduite des retours d’expériences, je suis tout à fait d’accord pour faire l’expérience avec des électrodes, un IRM et plus si affinités. Perso j’ai pas ça dans ma cave mais sait-on jamais, un neurologue égaré peut se cacher parmi nos lecteurs.
Ce que font les centrages dans votre cerveau
Vous allez tout d’abord focaliser votre attention sur un des sens que nous utilisons le moins consciemment, à savoir le toucher !
Les sens auditif et visuel sont en général sur-développés, voire agressés par nos modes de vies actuels. La partie Olfactive peut elle aussi être soumise à rude épreuve. Par contre les zones gustatives et motrices sont, elles, très peu conscientisées. La plupart du temps, elles fonctionnent en mode autonome. Les personnes ayant fait du massage seront sûrement d’accord avec moi : on ne sait plus toucher.
D’ailleurs on se touche de moins en moins, le moindre contact étant souvent perçu comme une intrusion, un danger potentiel. Je ne parlerais même pas de l’éducation du goût…
Pourtant les zone gérant & analysant le mouvement et le toucher sont très volumineuse. En plus elles sont situées sur notre lobe frontal et pariétal, donc éloignées de la zone sur-activée de la vision.
Équilibrer cerveau gauche et cerveau droit : C’est pour ça que la synchronisation du mouvement main droite / main gauche est essentielle. Le but est vraiment de se remettre “au centre”.
Saturer notre mental : Je parle bien de notre mental, pas de notre cerveau. Vous allez vite vous rendre compte que vous ne pouvez pas compter en donnant /prenant de façon linéaire et méthodique tout en pensant au repas du soir, la décla URSAAF et au superbe cul de votre prof de fitness.
Il va vous falloir choisir ! Soit faire une pause avec l’extériorisation de votre énergie (sur le cul du prof de sport) pour faire vos centrages. Soit vous lever et aller vérifier si c’est aussi ferme que ça en a l’air ! Dans tous les cas vous aurez déjà gagné par le simple fait de choisir au lieu de subir.
Les centrages sur votre volonté
Le simple fait de vous astreindre à une discipline pas forcément rigolote va vous demander un effort. En plus, pour l’instant, vous ne voyez même pas l’intérêt de cet effort. Nous détestons faire les choses sans en retirer un bénéfice, si possible immédiat.
“Les centrages” sont vraiment un exercice typiquement Zen. Ils demandent Détermination, Engagement et Rigueur.
J’appelle ça le DER des ders. Une référence foireuse à la guerre de 14/18 qui devait être la der des ders mais fut en fait la première guerre dite “moderne”.
Il y a bien d’autres effets, notamment philosophiques, que vous découvrirez en pratiquant… Et oui, maintenant c’est à vous de bosser !
Recentrer notre vie, notre temps
Les centrages sont rarement bien vécus par la cuirasse. Elle est dans la projection permanente de l’instant suivant, c’est même assez instinctif (voir le fonctionnement du cerveau), alors que les centrages sont vraiment, quand ils sont bien faits, dans le ICI ET MAINTENANT.
Le prochain “je prends, je donne” n’existe pas et celui qui vient d’être fait a déjà disparu.
Reprendre le contrôle de votre attention, la ramener à une activité aussi simple et brute que “je prends, je donne.” Mes mains se plient et se déplient. J’ai le dos droit, je tiens le compte jusqu’à 200 (ou plus), devient non pas une philosophie de vie mais une façon de vivre.
Le fait de recentrer votre vie et votre énergie au quotidien avec Détermination, Engagement et Rigueur va changer votre manière d’être au monde non pas par la sphère mentale mais par la sphère physique. C’est vraiment une rééducation et un ré apprentissage de notre manière d’être au monde.
Pour ma part, les centrages m’ont permis de passer du punk hystérique qui cassait la moindre chose en simplement la touchant, niveau non gestion de la tension j’étais pas mal, à quelque chose d’actif et pourtant détendu, une force agissante et pourtant (presque) sans désir ou attente.
Je prends – Je donne – Le Sang Afflux, Le Sang Reflux. C’est déjà fait.
Namaste à tout et tous.
Renaud
Liens & autres
Merci à Gilles et Patricia de m’avoir enseigné et “contraint” à pratiquer cet exercice
(1) Au sujet de l’étude Microsoft de 2015 : ce n’est pas une étude scientifique stricto census mais elle semble assez sérieuse d’après Philippe Vernier, Directeur de Recherche au CNRS en neurosciences. Voir son analyse sur le site Atlantico
(2) Au sujet de la Présence : C’est une notion vaste et floue où chacun met derrière un peu ce qu’il veut, créant ainsi de la confusion et des incompréhensions, je déteste ça. Mais cette fameuse PRESENCE est une chose tellement délicate à saisir sans trop la définir que je n’ai toujours pas réussi à vous faire un post dessus, désolé. Vous pouvez en avoir une idée en lisant, et j’espère relisant, les travaux de Gurdjieff par Ouspensky et les livres de Carlos Castaneda.
(3) La notion de Guerrier est elle aussi complexe. Un Guerrier ne cherche pas le conflit, il est juste prêt, présent, toujours dans la capacité d’agir et jamais dans celle de réagir. Ici encore, ça serait le sujet d’un long et palpitant article. Pour vous faire votre idée, vous replongez dans vos Castaneda, vous faite une pause en regardant le Guerrier Pacifique avec l’excellent Nick Nolte. Vous pouvez étudier comme des malades les 4ème, 13ème et 22ème lames du Tarot de Marseille (L’Empereur 4, La Mort 40, Le Mat 400) et leurs sources dans la kabbale.
(4) Des êtres multi tâches moins efficaces et moins pro actif : lire entre autre cet article sur USBEK & RICA
Merci! L’article a un intérêt pour moi qui le pratique déjà depuis environ un an: je retiens que le fait qu’il soit simple à réaliser est le plus dur. Je vois comment je me suis arrangé avec l’exercice en le rendant compliqué pour rien : partant du prétexte que j’avais besoin de me concentrer durement j’y ai ajouté des mouvements de pieds et de tête pour finalement le faire de moins en moins voire plus du tout et en continuant de me diluer dans les tâches du quotidien à accomplir, à subir plus que choisir. Juste ça montre la ruse faite à soi-même pour éviter la présence.
^^ et oui c’est pas facile de faire simple, pas facile du tout … La Simplicité est un art, le ZEN et encore ils ont quand même réussi à rendre complexe le rien
sont trop fort !
Peut-être le bon moment pour remettre ce tout petit exercice extrêmement simple au centre de la table ?
On est quand même dans des sacrées inversions nous autres occidentaux (les non-occidentaux certainement aussi, mais je les connais moins bien, donc je parle de ce que je connais)
On est le 29 juin, le solstice d’été a eu lieu il y à une semaine, on est au maximum du yang avec un retour discret du yin depuis le 21 juin. Mais pour notre société on vient juste de rentrer dans l’été (le 21 juin) alors que son maximum a été atteint à cette date-là. C’est fou !
Et cerise sur le gatô, c’est le moment où une grosse majorité de la population est en vacances (ça paise lourd dans la balance), c’est là où on a envie de ne rien faire, de faire les grosse moules, de boire l’apéro et de faire la planche un maximum d’heures dans la journée… Étrange puisque le yang est quand même plus proche de son maximum que de son minimum, non ? C’est comme si on choppait le mini bout de yin qui pointe le bout de son nez pour s’en servir d’une manière assez surprenante puisqu’on transforme intériorité en laisser-aller, magiciens que nous sommes
Alors comme je suis du genre pas souple, réfractaire à la mollesse, intransigeante et casse-couille eh ben je trouve ça sympa d’aller à contre-courant de la grosse masse : “Faisons des centrages !”
Ça ne peut pas faire de mal, à chacun de voir s’il faut qu’il en fasse 200 ou 2000. Ça nous permet de faire le point sur le volume de notre dialogue intérieur, ça nous verticalise, ça nous ramène à l’instant présent.
Et je ne dis pas qu’en “été” il ne faut pas s’amuser, mais on nous a tellement enfumé la tête avec cette putain de société de loisirs que mettre un peu de structure ne peut pas faire de mal.
Et d’ailleurs, je me pose la question, peut-être qu’un d’entre vous a la réponse : Est ce que les vacances d’été n’ont pas été instaurées pour que les enfants puissent travailler aux champs ? Récolte des fruits, des légumes et les moissons.
Et on l’aurait transformé en vacances au fur et à mesure que notre société s’est transformée.
En tout cas, n’oubliez pas les centrages et vous pouvez aussi les cumuler avec des balancements, ça mange pas d’pain !
https://projet-lapasserelle.com/balancements-meditation-ondes-alpha/