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Conscience @ Un autre regard

Le plastique… pas si fantastique : Ecologie

En 1990, Elmer Food Beat chantait “Daniela” mais aussi “Le plastique c’est fantastique”. En 2018, le plastique ne devrait plus être si fantastique que ça. Normalement la loi de Juillet 2016 interdit, en France, la vente ou le don de sac en plastique inférieur à 50 microns. Et pourtant le plastique, depuis sa commercialisation en 1950, connaît un tel succès qu’il reste encore présent quasiment partout, créant un véritable souci sanitaire et un drame, y a pas d’autre mot, écologique.

Le plastique est partout(ze)

Bien loin de se limiter aux simples sacs plastiques chez le marchand, on retrouve différentes formes de plastique absolument partout. Vous vous tartinez le visage avec votre crème de jour, un bon coup de microparticules plastiques, idem quand vous vous maquillez. Bien sûr, comme énormément de gens vous buvez deux litres d’eau par jour, de l’eau en bouteille (plastique) bien sûr. Vous en voulez encore ?

La liste est non exhaustive : une grande majorité des colorants pour les poudres, pâtes et liquides. Les microbilles de platique sont des abrasifs, c’est donc parfait pour les pâtes à récurer ou … les dentifrices. Evidemment vous en avez aussi dans vos savons exfoliants. Le plastique est aussi idéal comme agent de texture donc vous en avez dans vos shampoings lissants, les gels à barbe, les masques tenseurs and co.

L’industrie va se servir des propriétés optiques des plastiques pour teinter vos vernis à ongles, peintures et autres vernis et lasures. Puisqu’on est dans le lourd, vous en retrouvez dans les isolants, tous les trucs anti dérapants, en mélange avec du bois, de la pierre reconstituée et autres faussetés que vous trouverez chez kikikea et consorts.

Sans parler bien sûr de tous les petits objets du quotidien : Briquet, mixer, sextoy, capote, boîte congélation, film étirable, téléphone, voiture, mobilier, fermeture de sac et tissus en tout genre.

Bien sûr j’en oublie.

C’est quoi le plastique ?

On peut regrouper la vingtaine de type de plastiques existants en 7 grandes familles. Vous avez un joli dessin en dessous.

Le hic c’est que cette classification ne prend pas en compte les dernières études qui transformeraient le PAS SUR, dont celui servant à faire les bouteilles d’eau, de soda et les barquettes alimentaires (frites), en DANGEREUX. Les plastiques de catégories 2, 4 et 5 passeraient de SUR à INCERTAIN. Ce qui, à titre perso et sans être hypocondriaque, n’est pas fait pour me rassurer.

Produire du plastique… un gouffre

Les plastiques sont des polymères issus de l’industrie pétro chimique, donc du pétrole. Vous savez, le truc qui vous fait mal au cul quand vous allez à la pompe et pour lequel on va rendre l’injustice dans les pays où nous (les pays riches) avons mis des despotes en place il y a des décennies.

Au passage, merci Shell, Total, BP et la France Afrique de m’sieur de Gaulle et suiveurs.

Donc c’est issu de matières premières naturelles ET non renouvelables. Pour info, en 2018 la France (on n’est pas les pires) avait consommé sa part de ressources naturelles le 4 Avril … voilà voilà. Depuis on vit à crédit, ou plus sûrement en volant les ressources chez nos voisins pauvres et remplis de migrants (mais ça on s’en fout, nous on a des idées).

Pour transformer du pétrole brut en sac plastique ou en bouteille d’eau cristalline, vous vous doutez bien que les étapes sont longues et surtout très gourmandes en énergie (encore du pétrole ou du nucléaire ou du charbon) et en EAU.

L’ironie du sort, c’est que ce sac plastique qui a une durée de vie moyenne de 20 minutes avant d’atterrir à la poubelle va par contre trop souvent finir … dans une rivière, et on sait bien que tous les fleuves vont à la mer !

classification des plastiques

Ok mais c’est quoi le souci ?

Alors tout d’abord une chose : je ne suis pas anti-plastique. Le plastique des gants latex pour les blocs opératoire, les bistouris jetables, les seringues en plastique et autres outils d’hygiènes sont de vraies révolutions hygiéniques. Mais il me semble que si notre consommation de plastique se limitait à ces éléments, le souci serait très facilement gérable.

Par contre je ne suis pas du tout convaincu de l’intérêt de remplacer un cabas en osier par un sac plastique. Pas plus que les zippo et autres stylo métalliques par leur équivalent jetable et plastique. Sans parler des couverts, assiettes, verres en plastoc ni des formes plus insidieuses vues plus haut et qui ont comme seul avantage celui de faire baisser le coût de production.

Les petits ruisseaux font les marées noires

Revenons deux minutes sur la vie d’un sac plastique lambda que nous nommerons Jean Luc. Si vous préférez, on peut prendre un emballage individuel de madeleine que nous nommerons Virgile pour le confort du lecteur.

La durée de vie de Jean-Luc, notre sac plastique, est de 20 minutes. Au bout de 20 minutes, Jean-Cul le sac plastique se retrouve dans une poubelle. Cette poubelle sera collectée et déchargée 9 fois sur dix dans une décharge à ciel ouvert… Les frères et soeurs de Jean-Luc volent super bien… et adorent, comme nous, aller prendre un bain au bord de mer.

le plastique

Un camion poubelle par minutes de déchet plastique !

En 2016, 150 millions de tonnes de déchets flottaient dans les océans ! Tous les ans, c’est environ 8 millions de tonnes de plastiques qui rejoignent Jean-Luc et sa famille dans la mer !

Pour vous donner une idée, c’est comme si vous déversiez un camion-poubelle chaque minute sur la plage en face de chez vous…

Chers ami.e.s de Cannes, Nice, Tourcoing, Dunkerque et Biarritz, je vous laisse maintenant déguster votre madeleine à emballage individuel devant le magnifique spectacle des bennes à ordures… L’air marin, ça ravigote, comme dit la pub de Tipiak qui vend de la bouffe de merde dans des barquettes en plastique de catégorie 7. Elles-mêmes emballées dans du plastique de catégorie 1. En même temps, comme vous allez les foutre au micro ondes … voilà voilà.

Histoire de finir la mise en bouche marine : les matières plastiques représentent 85 % des déchets trouvés sur les plages en 2016.

Si vous n’avez toujours pas envie de vomir mais que vous sentez que ça vous ferait du bien, je vous laisse chercher des infos sur le 7 ème continent (plastique) et les effets merveilleux des billes de microplastiques sur le poisson, les tortues, les mouettes, les dauphins et autres. Alors ok, c’est pas des chatons donc ça impacte moins, m’enfin c’est mignon un dauphin… c’est Flipper ! c’est OUM, le dauphin de Galak !

Le plastique... pas si fantastique : Ecologie - Projet la Passerelle

Vous noterez le trait d’humour. L’association d’un Dauphin et des stations essences FINA me laisse rêveur.

La tête dans le sac. La santé zumaine.

On va revenir deux minutes sur le tableau des 7 grandes catégories de plastique vu plus haut. Bien sûr la liste de pathologies ou de complications ci-dessous est loin d’être exhaustive. N’oublions pas que l’industrialisation du plastique n’a que 70 ans et que les recherches sur leur nocivité, elles, n’en sont qu’à leurs balbutiements.

– Le Polytéréphtalate d’éthylène (PET- catégorie 1)

Il dégage du trioxide d’antimoine. C’est un produit super fun qui provoque des irritations respiratoires et cutanées. Il a aussi tendance à augmenter le risque de fausses-couches, les problèmes de règles entre autres choses. Les PET se trouvent notamment dans les biberons, les bouteilles de boissons gazeuses, de jus de fruit, les vinaigrettes, sauces et produits pour l’hygiène bucco dentaire.

En effet, on ne se le met pas sur la peau et on ne le respire pas … sauf quand c’est brûlé à la décharge (un autre problème).

– Le Polychlorure de vinyl (PVC- catégorie 3)

Le PVC est un des plastiques les plus toxiques. Les phthalates (le DEHP) utilisés comme plastifiant sont des perturbateurs endocriniens imitant l’oestrogène. Les phtalates contenus dans le PVC déclenchent des crises d’asthme, des réactions allergiques et augmentent les risques de certains cancers.

Vous allez retrouver le PVC dans des jouets (y compris pour adultes), les emballages en plastique transparent, le film étirable, les bouteilles de boissons et d’huile, les super fenêtres qui isolent vachement bien (et je ne parle pas du gaz du doublage) et la liste ne demande qu’à se rallonger.

– Le Polystyrène (PS- catégorie 6)

Le PS n’est pas uniquement un parti politique à la dérive, c’est aussi un plastique contenant du styrène. Le styrène est, lui aussi, un perturbateur endocrinien qui peut affecter la reproduction et le développement. Une exposition à long-terme peut également avoir un impact sur le cerveau et le système nerveux ainsi que sur des organes majeurs comme le foie, les reins, le sang …

Vous trouverez du polystyrène dans les emballages en styrofoam utilisés pour les oeufs, les couverts jetables et les plats à emporter. Ah oui, vous le retrouverez aussi comme solvant dans des parfums ou des médicaments (et oui, celle là vous vous y attendiez pas).

– Le Polycarbonate (PC catégorie 7 )

La catégorie 7, c’est la catégorie fourre tout. On y met les plastiques qui ne rentrent dans aucun autre groupe. C’est un groupe assez hétérogène avec des plastiques à la nocivité diverse.

Dans cette catégorie on trouve le polycarbonate, qui contient du Bisphenol A (BPA). Le BPA endommage les ovaires, diminue la production de sperme et augmente notablement les risques de fausses-couches. En tant que super perturbateur endocrinien, il accélère l’arrivée de la puberté chez les femmes.

Le Polycarbonate se trouve dans les biberons, les verres jetables, les bouteilles d’eau, les fontaines à eau, mais aussi dans le film protecteur des boîtes de conserve et certaines bouteilles de jus de fruit et de ketchup.

Les catégories 2, 4 et 5 dites alimentaires :

Quant aux plastiques PEHD (2), PELD (4) et les Polypropylène (5), le fameux PP qui est utilisé dans quasiment tous les ustensiles et robots de cuisine. Des recherches sont encore en cours… mais ça ne s’annonce pas super bien pour nous.

A titre d’indice, le PP de nos biberons, cuve de blender, cooker et autres ne semble pas être en lui-même toxique. MAIS les produits chimiques utilisés avec le PP pour le rendre plus souple, résistant, coloré, transparent et autres vertus “marketables”, eux, posent problème.

Ces produits chimiques ont la capacité de migrer vers les aliments et donc notre assiette quand on les chauffe (pales du robot mixeur, biberon au micro onde, barquette toujours au micro truc …). Pour nous détendre, cette migration serait accentuée par la teneur en graisse de l’aliment.

Cerise sur le gâteau, l’effet s’amplifie aussi avec la teneur en sel et la vétusté de la cuve, biberon …

Quand je vous disais que faire réchauffer votre gratin dauphinois au micro-ondes c’était pas une super idée !

Les PP seraient potentiellement des sources de phtalates et de peroxyde, un plastifiant perturbateur endocrinien. Les organismes de santé le conseillent “avec réserve”.

Le plastoc, c’est pas top

Bon on vient de voir que sur la santé, c’est quand même pas top le plastoc. On pourrait creuser l’affaire. Des laboratoires indépendants sont en train de le faire. On pourrait aussi s’intéresser aux dégâts par voies aériennes. Une fois que Jean- Luc et Virgile sont brûlés, que deviennent-ils ? Et quand on les enterre, quels dégâts secondaires font-ils (si dégâts il y a) sur notre santé en passant par les légumes et l’eau des nappes phréatiques ? On aura sûrement plus d’informations dans une dizaine d’années.

les vortex de plastique

Recycler ou dégrader, rien n’est parfait

Bon mais maintenant qu’on a tous ces plastiques absolument partout. Regardez autour de vous, vous allez halluciner, et encore ce n’est que la partie visible. Rappelez-vous qu’il y en a aussi dans vos crèmes, mousses de matelas et autres. Donc une fois qu’on a tout ça, que faire ? Curieusement c’est le même souci avec les déchet du nucléaire, eux aussi en croissance fulgurante depuis les années 50. Et ben on va essayer de recycler…

Le plastique, ça se recycle… en théorie !

Parmi les sept catégories, seuls le PET (cat. 1) et le PEHD (cat. 2) sont recyclés en France. Recycler, c’est mieux que jeter, nous sommes d’accord. MAIS, y a toujours un mais, n’oublions pas que le process est long, coûteux et très énergivore. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Jean-Luc, notre poto sac plastique, n’est pas recyclé : cela nécessiterait plus de ressources qu’il n’en produirait !

Autre bémol pour le recyclage : ça ne fonctionne pas ad vitae. Chaque mise en fusion pour pouvoir créer un autre élément fragilise le monomère ou le polymère. Du coup au bout d’un moment, il finit à la décharge avec le reste de nos déchets…

Sans parler que pour recycler, il faut trier… Les français sont encore assez revêches à cette idée et en plus, les pouvoirs publics, notamment les municipalités, ne font rien pour nous y encourager.

D’ailleurs en europe nous recyclons à peine 25% des plastiques facilement recyclables (cat 1 et 2) !

Le plastique à la décharge

Une fois à la décharge, le plastique continue de polluer pendant plusieurs centaines d’années. A titre d’exemple, le petit briquet plastoc jetable que vous utilisez au lieu d’avoir un joli zippo met 100 ans à se décomposer. Une serviette hygiénique, 450 ans, je me languis de voir la tronche des archéologues de 2508 quand ils vont faire des fouilles ! Jean-Luc a lui aussi la vie dure, 450 ans.

La fameuse bouteille plastique contenant de l’eau polluée par le plastique va mettre 1000 ans pour se dégrader… 365.000 jours … Les archéologue de 3018 après JC vont en avoir des surprises !

On va oublier de vous parler de la biodisponibilité de certains plastiques qui se mélangent avec classe et grande facilité dans les organismes vivants. Vous finiriez par croire que je n’aime pas le plastoc.

Pour faire simple :

Enfouir / jeter le plastique = pollution des sols =
pollution des nappes phréatiques + des aliments (et du bétail herbivore) =
On mange des produits encore plus pourris.
On boit de l’eau (en bouteille plastique) vachement “fun”

Les plastiques “biodégradables”

Si c’est BIO, c’est bon… Mouais, je vais pas râler pendant trois heures sur ce sujet, il faut faire des concessions. Mais juste à titre d’info et pour votre nausée personnelle, il faut savoir que les sacs plastiques “biodégradables” sont 9 fois sur 10 faits à partir de maïs… Je veux pas faire preuve de suspicion mais y a pas du maïs transgénique que Monsanto a du mal à écouler en Europe dans les greniers ? Alors oui, on le mange pas ce maïs, mais on le cultive… La prolifération est un vilain mot (maux) mais elle semble quand même être bien réelle.

Le dossier des OGM étant lourd et complexe, je vous laisse chercher et réfléchir sur ce sujet comme des grands.

Autre souci, les différences considérables de recyclage et de dégradation des emballages plastiques “biodégradables”. Il y a en effet deux grandes familles. Les sacs compostables au niveau ménager et ceux nécessitant l’emploi de l’industrie. Vous avez plus d’info sur futura-science entre autre.

pollution plastique

Et maintenant… que vais-je faire ?

Alors maintenant vous comprenez pourquoi je suis un peu chiant sur les emballages, les sur emballages et autres plastoc utilisés sans raison valable. Pour ceux qui suivent les test sextoy de Charlie, c’est aussi pour ça que depuis un an, les jouets pour adultes contenant un emballage plastique prennent automatiquement un -1 ou -2 sur la note finale.

La chasse au plastique inutile n’est pas qu’une lubie de bobo écolo. C’est un véritable enjeu de santé et de respect pour les autres êtres vivants sur terre… même si c’est pas des humains ou des chatons !

Pour info je vous ai fait de l’édulcoré et du light, si vous creusez un peu vous verrez à quel point le drame est gigantesque.

Maintenant que faire ?

Je sais bien qu’on ne va pas faire disparaître le plastique d’un claquement de doigt. Mais comprendre que la principale source de matières plastiques qui polluent notre environnement est due à l’utilisation éphémère peut vous amener à changer votre manière de consommer. Les industriels suivront !

Typiquement, ce qui consomme le plus de plastique dans notre quotidien, ce sont tous les éléments de confort des utilisateurs. Ce sont les emballages individuels (madeleines, gaufrettes), les barquettes plastiques pour tenir un objet dans un présentoir (téléphone, sextoy et autres), les films par dessus les boîtes dans des sachets. C’est la sur-consommation imbécile d’eau en bouteille plastique, le règne du jetable (rasoir, briquet, lunettes 3D) et j’en passe.

Tous ces trucs tellement hygiéniques, tellement pratiques de notre quotidien encrassent la planète mais surtout nous-mêmes !

Les solutions du quotidien

Une partie de la solution passe par un changement de nos habitudes de consommation. Déjà, en consommant moins et en prenant vraiment en compte cet aspect. Ne plus acheter de gâteau en sachet individuel par exemple. Les autres sont moins bons … oui, mais à terme ? (et puis apprenez à cuisiner un peu, bordel !).

Idem, le simple fait de penser à prendre un sac en tissu pour aller faire vos courses. Vous gagnerez en Présence et en santé ! Osez refuser le sac plastoc que vous fourgue systématiquement votre pharmacien ou votre primeur.

Idem, faites l’effort de revenir au non jetable ! Offrez vous un vrai beau briquet ! Refusez de boire dans des mauvais gobelets en plastoc. De plus en plus de festivals cet été mettent en place une partie écolo, si eux y arrivent, pourquoi pas vous ? D’ailleurs, plutôt que boire votre café avec vos potes pendant la pause bureau dans un mauvais truc mou et plastifié (catégorie 1 souvent), optez pour un mug bigarré, c’est tellement plus fun !

De plus en plus d’épiceries “bocaux” voient le jour. Celle en bas de chez moi a des prix légèrement en dessous des magasins bio classiques. Le seul inconvénient ? Penser à prendre mes bocaux en verre ou métal pour faire mes courses …. trop trop dur !

C’est au quotidien que nous avons nos pires habitudes et que nous sommes devenus des drogués du plastique. C’est, à mon sens, au quotidien que nous devons nous désintoxiquer… et si vous croyez que les industriels vont faire le premier pas … vous risquez d’attendre longtemps !

Renaud

 

Notes & liens

Plastique et pollutions des mers encyclopedie-environnement.org

Bisphénol A, et les Polypropilènes : le trèfles à 6 feuilles

le polystyrène au travail : ministère du travail

les sacs bio dégradables : futura-science

Le plastique expliqué aux enfants (et aux grands aussi) tiki.oneworld

Recycler le plastique : Consoglobe

Plastique et Oceans : ready-for-resource

Ocean Cleaner

Documentaires :

L’emballage qui tue, chez Arte

Un monde toxique en plastique, chez France 2

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Renaud

Naturopathe, psychothérapeute et pratiquant de différentes techniques énergétiques depuis plus de 20 ans. J'essaye d'amener dans chacune de mes actions un autre regard, une autre manière d'être et de vivre le monde qui nous entoure.

2 réflexions sur “Le plastique… pas si fantastique : Ecologie

  • Je reviens sur l’eau en bouteille, ce qui me fait amèrement rigoler c’est que les gogos sont persuadés des effets “thérapeutiques” des eaux minérales en bouteille (genre “Pour moi, y’a que l’Hépar (ou toute autre marque) regarde sa composition…” Hey, connard ! Quand une eau est restée des semaines dans une bouteille en plastoc, sur une palette en plein cagnard, tu crois pas que ce qui te permet d’aller “à la selle régulièrement” ce sont les bactéries qui ont proliféré dans cette putain de bouteille ? !
    Sinon, sur le marché depuis des années je suis la cliente qui refuse les pochons en plastique, qui rapporte consciencieusement ses sachets en papier kraft “autant que vous vous en resserviez, non ?” il y a 20 ans, j’étais dans la catégorie bouffonne, je suis désormais super dans le coup !
    Plus anecdotique, ne pas oublier que les sponsors officieux de la PETA sont en réalité d’immondes industriels de la pétrochimie qui en profitent pour refourguer les bas morceaux de l’exploitation pétrolière via les fourrures synthétiques. Je ne porte aucune fourrure, je suis donc à l’aise avec ça, mais ce que reflète bien l’article c’est que souvent en pensant bien faire, on accentue une catastrophe…

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  • Et j’ai évidemment oublié le commentaire que je voulais poster à la base, une petite connerie dont je suis coutumière… la chanson du générique peut se décliner ainsi “On l’appelle Oum le dauphin, dans un océan de plastique”… voilà, voilà…

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