Harmonie, Autonomie, Respiration, Action

Astrologie pratique

Nouvelle Lune du 15 mai 2018, Devenir nos TOUT

La première sensation en regardant la carte du thème de la nouvelle lune du 15 mai 2018 n’est pas la plus agréable au monde. On est plus proche de celle d’être sur un gigantesque matelas d’eau que sur un sol bien stable. Aujourd’hui c’est totalement l’inverse des thèmes précédents, où nous pouvions poser nos divagations astrologiques sur du solide. Peut-être d’ailleurs ressentez vous ainsi cette période. Tout flotte, rien n’est clair et explicite.

Alors nous nous sommes attachées à un détail, Vénus, la planète du Féminin libre & multiple qui est la seule à ne recevoir aucun aspect. Le thème va donc parler de nos valeurs, de la liberté que nous nous octroyons, ou non. Bien sûr il va s’adresser surtout aux femmes mais d’une manière plus générale à l’énergie féminine en chacun de nous.

Nouvelle lune du 15 Mai : Liberté, j’écris mon Nom

Pourquoi se focaliser sur Venus, qui plus est si elle ne reçoit aucun aspect, aucune interaction ? On pourrait croire que, de fait, elle n’est pas importante. En fait les interactions sociales, écologiques, économiques ou planétaires impliquent une déformation. Une planète seule, isolée, pépère dans son coin reste, elle, comme “au premier jour”, elle est au plus proche de sa quintessence.

Vénus, la planète symbolisant Le Féminin Divin est dans son “plus simple appareil”, ce qui va nous permettre de simplifier ce thème de la nouvelle lune de mai 2018 et nous donner toutes les clefs pour comprendre la période à venir.

En ce joli mois de Mai, les astres nous montrent que tout est possible. Nous pouvons tout être à la fois. Nous ne sommes pas obligés de choisir entre ça OU ça, mais que nous pouvons être, vivre, ça ET ça.

 

Les mots-clés de ce thème sont :

Liberté, dissolution des définitions et acceptation du paradoxe.

Ca semble sympa mais “étonnamment”, ça a été hyper compliqué à mettre en mots. En effet, comment mettre des mots sur la liberté ? Comment mettre des mots sur ce qui par essence ne se définit pas ?

 

Et pourtant, il faut bien communiquer. Donc définir, et limiter, afin de faire passer le sentiment de cette Nouvelle Lune. On a bien pensé à vous faire le dessin d’un point en vous disant : voilà, la NL ce mois ci c’est ça ! Mais on n’est pas sûres que vous auriez été ravis ! Alors voici ce que les astres nous ont murmuré au creux de l’oreille :

Les grandes questions qu’ils nous posent.

Comment savoir qui l’on est ? Comment définir notre place dans ce monde ? Et comment sortir de nos définitions, de nos limitations afin d’embrasser toutes nos facettes à la fois ?

La réponse est fort simple, donc très complexe :

C’est en acceptant le paradoxe et en ne se prenant pas au sérieux que nous pouvons trouver le chemin vers plus de liberté et moins de dogmatisme et de définitions. Allons voir ça d’un peu plus près.

La nouvelle lune du Mardi 15 mai 2018 aura lieu à 13h49 Heure locale (GMT+2) Le thème de la nouvelle lune ci dessous est calculé pour Avignon (France 84) à 11h49 temps universel

theme astrologique nouvelle lune 15 mai 2018

Qui suis-je ?

Vénus en maison 10 pose vraiment la question de qui suis-je ? Suis-je défini.e par mon rôle social, ma fonction ? Ou est-ce que, quelles que soient les circonstances, quelle que soit ma fonction sociale, quel que soit mon interlocuteur, star de cinéma ou éboueur, je suis, entier et rassemblé ?

Ca fait vraiment penser à l’Humain unifié dont parle Gurdjieff. En fonction de notre évolution, de notre conscience, on est soit unifié, c’est-à-dire qu’on a rassemblé et intégré toutes les parties de nous, même les plus antagonistes en apparence. Soit on est tantôt l’un, tantôt l’autre, le problème c’est qu’on ne sait jamais sur quelle partie de nous on va tomber, et si cette partie 1 est d’accord avec la partie 3 !

Dans l’Incal, de Jodorowsky, on capte bien aussi ce sentiment d’être unifié, de rassembler tous nos “corps”, physique, mental, émotionnel et désir. Ou au contraire d’être divisé et pas d’accord avec soi même, selon quelle partie de nous prend le pouvoir à un moment T.

Rassurons nous, 95% des humains ne sont pas unifiés

et encore on est large, on pourrait réduire à 98% ! C’est ce qui fait qu’on fait des “bulles”. Qu’avec telle personne on réagit comme ça, on s’autorise à dévoiler telle partie de nous mais surtout pas telle autre, et que quand l’interlocuteur ou le cadre change, tout à coup on n’est plus du tout la même personne.

C’est aussi ce qui nous fait nous mentir joyeusement quand on se dit : Oui mais quand je serais en couple je serais bien. Oui mais quand j’aurais tel boulot, quand je changerais d’appart, quand j’aurais un chien, des enfants ou des baskets rouges, là ça ira mieux !

Mais le mal-être reste, la schizophrénie persiste, et peut même nous amener à nous rendre malades ! Pourquoi n’arrivons nous pas à intégrer toutes ces putains de parties de nous ? Et pourquoi, d’abord, y a des parties qui semblent complètement antinomiques ?

Se définir, soustraction ou addition

Depuis qu’on est enfant, on nous a appris à définir le monde qui nous entoure. Ceci est une table, ça sert à poser des trucs et à manger dessus. On nous apprend aussi à nous définir nous même. Tu es gentil /méchant / courageux / peureux / faible / fort, etc ….

Et comme on n’a appris que ça, tout le reste de notre vie, on continue à se définir nous même. En fonction de nos expériences, on en déduit qu’on est comme çi ou comme ça. Toutes nos expériences sont automatiquement rangées dans des petites cases et viennent automatiquement nourrir telle ou telle partie de la définition qu’on a de nous même. Mais, et c’est le drame, à un moment donné on a des définitions contradictoires. Tout à coup, on est à la fois peureux et courageux, à la fois la maman et la putain.

Et là c’est le drame !

Car notre fonctionnement binaire ne peut pas prendre l’information d’être une chose ET son contraire. On s’oblige à choisir. On s’oblige, en fonction des situations, de notre interlocuteur, à n’être que ce qui est censé coller à la définition qu’on a. Et donc, on commence à cacher des parties de nous. Celles qui dépassent des cases.

On commence à choisir entre fromage OU dessert. On refuse de pouvoir prendre les deux. D’être à la fois un ignoble salopard et quelqu’un de merveilleux ! On n’envisage que la soustraction, que le OU qui divise et sépare et pas l’addition, le ET qui permet d’être tout à la fois.

En fait, tant qu’à la question “qui suis-je” on cherchera une autre réponse que “je suis”, on sera dans le mur. Car nous définir, par telle ou telle chose, nous empêche l’addition des possibles.

La définition exclue et limite.

Je vous enjoins vraiment à lire le paragraphe dans “le pornographe et le gourou” sur le qui suis-je ? On est tout et rien à la fois. Tout et son contraire. Si on cherche à fixer une définition de nous même, on se limite automatiquement à un rôle, une fonction, un adjectif, alors que la vie est tellement plus vaste.

Non mais franchement, vous avez déjà vu ou entendu un chat, un arbre, un oiseau se demander qui ils sont ? Non, ils sont, simplement, sans se poser la question de l’importance de ce qu’ils sont !

Rire de soi pour accepter la totalité !

C’est Chiron qui nous donne la clé, ça tombe bien c’est son sigle justement !

Symbole Sabian de Chiron : Un comédien exprime par son jeu la nature humaine – Aptitude à avoir une vision objective de soi-même et des autres – la conscience réflexive, la faculté de contempler son image dans un miroir et en dernier ressort de rire de son aspect incongru – objectivation de la conscience

C’est de ne pas tomber dans le piège de suffisance et de vanité de Vénus en se prenant au sérieux !

Le rire détruit toute suffisance, la capacité de se voir objectivement et de rire sincèrement de soi ! Pour arrêter notre division interne, arrêtons de nous donner de l’importance, arrêtons de croire que ce que nous disons, faisons, pensons, a la moindre importance ! Et on fait coucou à l’ami Pluton, et on se rappelle qu’à la fin, on meurt, alors autant vivre, vivre, vivre !

Et à la question qui suis-je, on s’aperçoit que la seule réponse possible c’est je suis ! Qu’on soit clochard, ministre ou star de cinéma. Car au final, tout ça n’est qu’une illusion ! La seule chose qui importe c’est ce qu’on vit, et c’est de le vivre en étant unifié, totalement. En étant génial et merdique à la fois, ça n’a aucune importance !

Une vision du monde unique ou multiple ?

Bon quand même la conjonction Lune Soleil a lieu en maison 9 dans le Taureau. Et cette NL pose la question suivante : est-ce qu’on choisit d’avoir une vision unique du monde, de la réalité, quitte à plier la réalité pour qu’elle colle à notre vision ? Ou bien au contraire allons nous multiplier les modèles, les visions du monde, pour enrichir une même réalité ?

Vous allez nous dire : “Mais personne n’a envie d’avoir une vision du monde unique….” On veut tous croire qu’on a l’ouverture d’esprit nécessaire pour appréhender d’autres cultures, d’autres modes de vie, d’autres manières d’appréhender ce qui nous entoure.

Mais il faut bien se rendre à l’évidence. Nous naissons dans un milieu social, au sein d’un modèle parental. Nous grandissons en mangeant un type de nourriture. Nous allons dans des écoles qui correspondent à notre milieu social. En gros, nous pouvons passer notre vie entière entourés du même type d’individus, sans même s’en apercevoir !

En soi, ça ne pose aucun problème, sauf que l’être humain est ainsi fait que ce qui lui est étranger lui fait peur…et du coup, rejeter ce qui nous est étranger pointe vite le bout de son nez !!!

Plier la réalité à un modèle unique

Mais pourquoi plier la réalité à un modèle unique serait un problème ? Parce que ça engendre de la peur. Et comme le dit Yoda :

koan yoda la peur

Il est vraiment bon ce Yoda ! [Prenez un Koan Emile !]

Par la peur, on se persuade que notre manière de voir la vie est la seule et l’unique et que toute autre vision est fausse. On se retrouve dans un système de division. C’est-à-dire qu’au lieu que nos expériences s’enrichissent de ce que l’on trouve sur notre chemin, on va prendre toujours le même chemin par peur de croiser quelque chose ou quelqu’un qui va ébranler nos certitudes.

On reste sur un système sécurisant, qui ronronne tranquillou mais qui tourne en rond. En quelque sorte, rester dans un modèle unique c’est rassurant mais c’est super chiant. Le système s’appauvrit lui-même, on reste figé dans l’espace et dans le temps.

Un exemple simple qui parle à tout le monde : on a vécu une première histoire d’amour qui s’est mal passée, classique ! La seconde a été assez foireuse aussi et du coup, une empreinte merdoyeuse s’imprime en nous et on saute vite à la conclusion : “rencontre amoureuse = c’est la merde !!!”

Tordre le Réel pour se valider

On tord, on plie la réalité pour la faire entrer dans le cadre de notre conditionnement, on nie une partie de la réalité, on l’interprète pour qu’elle colle à la définition que nous avons créé.

Le Réel, c’est 4 milliards d’infos /seconde. Ce que nous appréhendons de ce Réel et que nous nommons réalité, c’est 4000 infos/seconde. Quand on plie le monde à notre vision unique, on décide que ces 4000 infos/secondes sont les 4 milliards, et on nie donc l’existence des 3 milliards 999 millions et des patates qu’on ne prend pas en compte.

C’est comme ça en gros qu’on peut réduire une civilisation entière en cendres car eux n’ont rien compris alors que nous on sait. Ou qu’on peut détruire les ¾ de la forêt amazonienne car la seule part de la réalité qu’on voit c’est qu’on a besoin du bois pour se faire des meubles, du chauffage, etc ….

Mais qu’est-ce qui nous dit que l’on doit être dans cette vision unique ? Nous pouvons élargir notre horizon, accueillir l’inconnu, nous laisser le temps d’apprivoiser ce qui est nouveau, sans nous refermer et rejeter en bloc.

realite alternative

Plusieurs modèles pour une réalité

Alors, on pourrait se dire : ‘Brûlons toutes les définitions’ puisqu’elles nous enferment ! Et c’est là qu’est la subtilité…. Non, la définition fait partie de l’être humain, on se construit par des définitions, on prend corps aussi par ces définitions ! On a besoin de passer par de l’apprentissage, par des définitions qui vont nous donner une certaine vision du monde qui nous entoure.

Sans définition, nous ne sommes que de l’énergie pure, un amas d’atomes. Le corps humain, n’est qu’une définition de notre énergie, rappelons nous en !

Et si on reprend cette échelle des 4 mille infos / 4 milliards, si on appréhendait 4 milliards d’info par seconde, on brûlerait sur place comme les nazis dans Indiana Jones quand ils s’emparent de l’Arche d’alliance. Donc on ne peut pas se passer des définitions.

Alors comment fait-on pour sortir de ce cadre, de cette vision unique ?

Le Symbole Sabian de Lune/Soleil va nous filer un petit coup de main : Un grand jardin public – La mise en valeur des énergies naturelles au profit et pour la joie de tous – Joie commune

Y aurait pas comme une sensation d’ouverture, d’espace où le partage est possible ? Sortir de ce modèle unique passe par l’échange, la communication, la rencontre de l’autre. Ca va venir ouvrir une porte dans notre énergie, ça va créer un accès à d’autres définitions.

On peut faire tomber les barrières entre nous et les autres. Enrichissons nous des modèles qui nous sont étrangers, jouons ensemble, communiquons, mettons en commun, osons !

Le voyage de la maison 9 peut se faire au coin de la rue, on n’a pas forcément besoin de partir au fin fond de la Patagonie pour s’enrichir de nouvelles visions du monde !

On vit dans un monde rempli de définitions créées par l’homme.

Ca exclut pas mal tout ce qui n’est pas un être humain… On est les derniers arrivés sur Terre, et comme de petits enfants capricieux, on veut être le centre de l’univers. En gros, hors de l’espèce humaine, ce n’est que des ‘choses’ qui peuvent nous servir, qui vont nous être utiles, qui vont alimenter, rendre confortable la réalité que nous avons construite.

Et si on faisait tomber les barrières entre les différents règnes ? Minéral, animal, végétal ? Mettons nous au même niveau que le petit caillou, au même niveau que la pousse d’ortie, au même niveau que le moustique. Ni plus ni moins.

Sans terre, sans herbe, sans eau, sans air ? Eux aussi font partie du grand jardin public ! Au même titre que la vieille mémé au poireau qui pique, mais peut-être qu’elle aussi a plein de trucs à nous apprendre !

Accepter et mettre en actes le paradoxe

Tout dans cette NL nous pousse à sortir des définitions. Non pas pour supprimer la définition, sinon on serait juste des blobs nageant dans l’océan infini d’énergie, mais pour multiplier les définitions, jusqu’à ce qu’elles n’aient plus aucune importance, jusqu’à ce qu’elles disparaissent. Car au final le souci ce n’est pas de définir, ce n’est pas notre vision de monde ni de nous même, c’est de s’y attacher et de la fixer.

La vie c’est l’inverse de la fixité, c’est le mouvement permanent, c’est le souffle, c’est la mer qui afflue et reflue. Intégrer le paradoxe, c’est embrasser notre totalité, accepter qu’on soit à la fois merveilleux et minable. Et plus que tout accepter, avec JOIE, que la vie soit un mystère insondable et que nous sommes un des éléments inclus dans ce mystère.

Alors c’est des belles paroles tout ça, mais concrètement, on fait quoi ?

On pose des actes. L’élément Terre est très présent dans ce thème de NL, et la Terre c’est le concret, l’incarnation, le pragmatisme.

Donc on accepte le mouvement à l’intérieur de nous, on accepte d’être très con à 15h15 et super détendu et réceptif à 16h12, et des fois c’est même encore plus rapide !

Si on veut appréhender le paradoxe avec notre mental, on va exploser du ciboulot ! Le paradoxe, c’est faire sérieusement, sans jamais se prendre au sérieux.

Comme le cite si bien Forrest Whitaker dans “Ghost Dog” :

“Les questions importantes doivent être traitées légèrement. Celles sans importance doivent être traitées sérieusement.”

Discussion entre le seigneur Naoshige & Maître Ittei – Tome 3 du Hagakure de Yamamoto

Le paradoxe c’est accorder à nos actes une extrême importance, tout en sachant qu’ils n’en ont aucune. C’est faire un choix tout en sachant que droite ou gauche c’est pareil, etc etc …

Nous pourrions résumer les conseils astrologiques de cette nouvelle lune du 15 mai 2018 par cette pratique de santé mentale :

Au lieu de fumer du cerveau, rions de nous ! Rions de nos comportements merdiques. Utilisons l’énergie que nous mettons à nous juger pour rire de nous même ! Enlevons les drames du quotidien ! Faisons l’effort de ne plus nous arrêter sur nos petites personnes si importantes.

Quel que soit le drame du moment, rappelons nous que nous allons mourir, redressons nos têtes, forçons nous à sourire de nous et continuons de faire ce qui doit être fait en nous marrant.

Charlie & Sidonie

lucy ghost dog
ben ouais Ghost Dog !

Liens et autres

L’INCAL : Une bande dessinée initiatique de Moebius (Jean Giraud) et Jodorowsky. Acheter en librairie – Chronique sur L’Incal

Illustration Realité alternative par saatchiart.com

Ghost Dog, la voie du Samouraï : Un film de Jim Jarmusch avec Forest Whitaker, John Tormey, Cliff Gorman – 1999 – Voir la fiche Allo Ciné

Crédit photo du Ghost Dog : lifeloveandlucy

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Charlie F F

Pourfendeuse de prétentions et d'idées reçues la miss montre à qui peut le voir que profane et sacré ne sont jamais loin l'un de l'autre. Clown philosophe et sainte catin du WWW - Elle incarne le trouble du moine et il aime ça !

Une réflexion sur “Nouvelle Lune du 15 mai 2018, Devenir nos TOUT

  • Un super article! Merci beaucoup! J’ai revu un film hier soir qui m’a fait pensé à “accepter le paradoxe". C’est “Quelques minutes après minuit". A voir ou à revoir 😉

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