Harmonie, Autonomie, Respiration, Action

Conscience @ Un autre regard

Quelle place a la mort dans un cheminement spirituel ?

Pour finir cette année 4 pleine de péripéties et qui a tenu une grande partie de ses promesses, je trouve judicieux de s’interroger sur LA PLACE DE LA MORT DANS LE CHEMINEMENT SPIRITUEL. Je vais forcément revenir sur la phrase bien connue des utilisateurs de Castaneda “prendre la mort pour conseiller” et vous donner mon avis sur ce qu’elle implique si on la vit au quotidien. Parler de la place de la mort dans un cheminement spirituel, c’est aussi une manière de boucler la boucle, ce que fait parfaitement la Mort, au passage.

J’ai commencé cette année 2020 par une analyse globale autour du 4, il me semble donc cohérent d’aborder en fin d’année ses niveaux vibratoires supérieurs, l’arcane sans nom et l’arcane sans nombre. A savoir respectivement le 13 et le MAT.

Si vous êtes mignons et que l’Esprit s’invite sous mes petits doigts graciles, vous aurez aussi un article sur La Liberté d’ici peu.

Quelle place a la mort dans le cheminement spirituel de l’homme ordinaire et chez le pèlerin ? Quel sens peut-on donner à l’assertion “prendre la mort comme conseiller” ? Est-ce qu’une grande spiritualité sera notre glaive pour abattre ce redoutable ennemi engendré par le diable et ses cohortes d’incubes et de succubes malfaisantes ?

Mouhahahaha, vous le saurez en regardant l’épisode 4135 de la saison 22 de “Je te tiens, tu me tiens par …” Ou à défaut, vous aurez des pistes en lisant cet article sur un sujet tout sauf dramatique puisque, ne l’oubliez jamais : vous êtes déjà mort !

Le cheminement spirituel face à la mort

Pour commencer cet article joyeux comme un cotillon chez mémé le 31, un bref regard sur l’année 2020 nous montre que le 4, le Carré, peut être surprenant et dynamique. Peut-être qu’il en est de même pour la Mort / Vie ?

Le 4 n’est pas que stabilité et immobilisme. Bien sûr il se doit d’être cohérent & stable (4) mais il porte en lui un mouvement (22) inéluctable (13). Que cette année 2020 nous ait plu ou pas, c’est comme la mort, elle existe ! Nier 2020 en espérant 2021 est aussi imbécile que nier la mort et ses dépendances (maladie, perte, échec, vieillesse) en espérant vivre dans un nirvana éternel, un au-delà idyllique. Pour passer par la case au-delà paradisiaque, il faut vivre et mourir ici. Pour vivre 2021, il faut d’abord vivre pleinement 2020 ! Vivez-vous pleinement cette expérience ?

Ouais je sais, c’est énervant, mais y a des trucs comme ça, même si on se roule par terre très fort, ça veut pas changer ! C’est contrariant la vie / mort !

C’est cette recherche d’un eden fantasmé ou d’une réminiscence en tant que conscience non organique qui nous a tous plus ou moins mené à suivre un chemin spirituel. Pourtant il existe deux attitudes bien différentes pour aborder la force roulante et la Vie / Mort.

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Photo by Alessio Lin on Unsplash

Le cheminement spirituel de l’homme ordinaire : s’affranchir de la mort

Si nous sommes un minimum honnête, nous nous accorderons sur le fait que nous avons suivi un chemin dit spirituel ou initiatique pour y acquérir quelque chose de très Tonal. Plus de contrôle, plus de compréhension, plus de “pureté”, plus de pouvoir ou même plus d’amour.

Quel que soit notre motif de cheminement spirituel au départ, moi c’était la connaissance, ces recherches d’un POUVOIR permettant de renforcer notre illusion de contrôle n’ont qu’un but : défier la mort. Que ce soit par l’Amour suprême, la Pureté angélique, le Savoir ultime ou la Puissance absolue, ce que nous cherchons, en vérité, c’est une forme névrotique d’immortalité.

A leur manière les transhumanistes, les accros au botox, les dépendants à la compétition, les collectionneurs de tout poil et autres plieurs de réalité sont dans le même cas que nous. Notre cheminement spirituel est remplacé par un cheminement matériel. Ils cherchent un pouvoir concret, nous cherchons un pouvoir abstrait. Mais eux comme nous voulons utiliser ce pouvoir / outil pour refuser l’écoulement irréversible du temps, le cheminement vers le point focal de toute existence, à savoir LA MORT / VIE.

Les anciens voyants et la recherche de contrôle

Rassurez-vous, ce comportement est assez commun. Les alchimistes de tous temps et de toutes les cultures ont été aussi cons et arrogants que nous, à leur manière.

La peur et la non acceptation de La Mort, de la Maladie, de la dégradation, de la chute ou de la perte sous toutes ses formes font de nous ce que le verbiage castanédien nomme “des anciens voyants”.

Des êtres prêts à tout pour dépasser la loi de l’Aigle ou de La Vie / Mort. L’immortalité existe (presque), n’en doutez pas, mais en plus d’un prix exorbitant, remplacer la Liberté par le Caprice, elle n’aura surtout pas forcément la forme à laquelle vous croyez ! Et oui, l’Aigle, comme la banque, ne perd jamais ! [sujet à approfondir]

Pour les tatillons, je peux admettre que, sauf exception dont vous et moi ne faisons pas partie, derrière ces quêtes de nos JE se cache éventuellement un “Esprit”. Mais celui-ci n’étant pas perceptible par notre conscience au début du cheminement, nous pouvons ne pas nous en occuper.

L’impact de la mort et le déplacement du point d’assemblage

Ce que refuse les anciens voyants et les humains ordinaires, c’est que notre point d’assemblage ne soit pas sous le contrôle exclusif de notre JE (terme en 1) VEUX (terme en 2) ÊTRE (terme en 3) TOUT (terme en 4).

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Quand la mort se rapproche de nos vies à travers la maladie, le temps, la peur, ou directement la Mort / Vie, nous accusons le coup, notre JE bat en retraite et notre point d’assemblage bouge quelques temps de sa position d’origine que nous appelons “je suis comme ça“. Notre perception du monde change et une nouvelle réalité émerge, plus ou moins différente, en fonction de la profondeur du déplacement du point d’assemblage.

Nous exprimons l’énergie générée par ce déplacement sous forme de comportements incluant des pleurs, des cris, de la culpabilité ou du mutisme, en fonction de notre nature. Quelques semaines, quelques mois après, notre point d’assemblage retourne à sa position ordinaire et la vie ordinaire, notre perception habituelle du monde revient à “la normale”. L’Urssaf redevient important, la baguette de la boulangère est dramatiquement trop cuite. Nous redevenons ce que nous avons toujours été. Notre JE et ses définitions récupèrent leur trône en papier tue-mouche.

Le JE des anciens voyants ou des personnes avec un cheminement spirituel ordinaire essaye d’utiliser l’énergie engendrée par le déplacement du point d’assemblage pour créer un monde perceptible où l’impact de la force roulante (sujet à approfondir) serait quasi nul (les paradis). Les transhumanistes, petits ou grands, cherchent dans la direction opposée : sceller hermétiquement point d’assemblage et cocon d’énergie à un endroit et sous une forme que leur JE choisit.

Ce refus et la force incroyable de notre folie individuelle, renforcée par le collectif (alignement), nous amènent à dealer et bidouiller de toutes les manières possibles pour ne pas perdre cette illusion de domination sur la Vie / Mort. Ca conduit aux pratiques biophysiques ou bio spirituelles aberrantes, actuelles ou anciennes.

Mais un autre cheminement spirituel ET physique est possible. Celui d’accepter, sans se résigner, le fait que la mort est le moteur de toute incarnation. C’est la voie du pèlerin.

La vie est l’arène, la mort en est le moteur

Don Juan Matus

Prendre la mort pour conseiller, la voie du pèlerin

Quel que soit le type de choc qu’engendre la force roulante à travers La Mort / Vie, il y a donc déplacement du point d’assemblage. L’impact de la mort pour le Pèlerin ou l’Homme de Connaissance, comme dit Don Juan Matus, est par contre complétement différent de celui qu’il a pour l’Homme ordinaire ou l’ancien voyant.

  • L’ancien voyant, l’ego spiritualisé ou le trans humaniste botoxé ou plus si affinités vont chercher à fixer / contrôler le point d’assemblage et le champ d’énergie. Ils vont utiliser “leur” “pouvoir” (il n’y a pas de faute de “”) pour échapper à la volonté de la Mort / Vie.
  • Le Pèlerin, lui, va choisir d’accompagner le mouvement du point d’assemblage en acceptant TOTALEMENT le monde qu’il va assembler.

Ca ne veut pas dire que ça lui plaît, que ça l’éclate mais il accepte de n’être qu’un élément du mystère infini qu’est La Vie / Mort dans l’univers perceptible et ne se prend pas pour ce qu’il n’est pas, à savoir plus fort que “Sega”.

Au lieu de dépenser son énergie en refusant ce qui est et en prenant La Mort / Vie et ses extensions (maladie, vieillesse, perte, échec) comme des ennemis, le Pèlerin / Homme de Connaissance les prend pour ce qu’ils sont : des manifestations de l’inéluctable et donc des occasions d’avancer et d’arpenter le chemin, qu’il a décidé de suivre de manière impeccable.

Dans le cheminement spirituel et physique du Pèlerin, il n’y a pas d’illusion, pas d’espoir, mais il n’y a pas non plus d’ennemi ou de force qui sont contre lui. Il n’y a que des occasions d’être impeccable, il n’y a que des opportunités d’aller un peu plus loin sur le sentier qu’il suit sans s’occuper du bout du chemin. Seul compte le pas qui est en train de se faire.

Là où l’ancien voyant ou le transhumaniste mettent un JE VEUX ÊTRE TOUT, le Pèlerin, lui, met un J’ACCEPTE D’ÊTRE AU TOUT.

Il fournit son effort sur le fait de ne pas résister au déplacement de son point d’assemblage, sans pour autant oublier la modération nécessaire pour arpenter le plus possible le chemin. Le Poisson ne se bat pas contre le courant, il s’en accommode ! Mais pour ça, le Poisson / Pèlerin doit oublier sa propre importance sans pour autant s’oublier…

Fastoche, hein !

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“Prendre la mort comme conseiller”

Très souvent chez les adeptes du Castanédisme, vous entendrez “prendre la mort comme conseiller”. Ouais, ouais, c’est pas faux. Hélas, ces chers adeptes parlent bien souvent sans avoir conscience de ce que ça implique au quotidien.

L’impact de la Mort / Vie (ou force roulante) sur nos vies engendre un changement d’alignement à l’intérieur du cocon d’énergie et donc du point d’assemblage. Ces changements délogent notre point d’assemblage de sa position commune. Notre “vie normale” s’efface et un monde différent apparaît. Très souvent ce changement est mal vécu et nous passons notre temps à vouloir retrouver “le monde tel qu’il était avant”.

Le pèlerin, l’ancien voyant ou même l’homme ordinaire en quête de spiritualité vont utiliser l’énergie et les nouvelles possibilités qu’engendrent cette nouvelle perception du monde. Mais si le chaos et les changements provoqués par le déplacement du point d’assemblage sont indispensables pour pouvoir continuer notre cheminement spirituel ET physique, ils n’en sont pas moins insuffisants !

La force d’alignement réagence notre point d’assemblage

Nous oublions tous la puissance hallucinante de la force d’Alignement ou du conformisme, pour employer des termes réducteurs mais plus compréhensibles. Le simple fait d’être un humain va nous aligner sur la position du point d’assemblage de la masse des humains. Et croyez-moi, ce n’est pas celle qui accepte la Mort / Vie.

Tout le travail du Pèlerin va être de “ne pas oublier” l’impact et l’impulsion provoqués par la force roulante. Au contraire, il va même en faire sa jauge personnelle et va l’utiliser comme critère permanent d’auto motiv-action pour aller encore plus loin.

J’ai longtemps cru que la mort, ou un choc violent nous mettant face à la brièveté de nos existences, entraînait ipso facto une évolution de notre conscience individuelle. C’est fou comme une croyance nous empêche de voir la réalité.

L’humanité meurt et tombe malade depuis ses premier pas et pourtant la conscience globale n’a pas beaucoup changé depuis 10.000 ans. Et à titre personnel, il m’a fallu 14 rencontres avec la jeune fille à chevelure rousse pour qu’enfin je capte quelque chose de plus grand que mon MOI JE. Chaque fois quelque chose bouge, des décisions, des actions sont mises en place sous l’effet de l’énergie émotionnelle (peur, colère, essentiellement), mais quand le point retourne à une position plus ordinaire, tout ça disparaît.

Le fameux “la vie continue” est d’une puissance insoupçonnée. Tout comme le chemin insidieux de la peur, qui va petit à petit dévoyer les meilleures intentions pour les transformer en dogmes et croyances. Observez autour de vous des personnes qui ont été gravement malades. 9 fois sur dix, elles changent le temps de se remettre mais 3 / 6 ou 9 mois après la crise, tout revient “à la normale”, à la position ordinaire de leur point d’assemblage.

  • L’ancien voyant va se cristalliser en succombant à la Peur de mourir. Il va renforcer ses rituels alimentaires, sa sécurité matérielle, ses pratiques de manipulation du monde, son dogmatisme et autres JE VEUX.
  • L’homme ordinaire va faire la même chose pour petit à petit tout oublier et reprendre ses comportements aberrants. Qui ne connaît pas des gens avec un cancer du poumon mais qui, 2 ans après l’ablation, ont repris la clope ou la vapoteuse ?
  • Le Pèlerin, lui, va suivre le courant, comme le poisson, et fournir l’effort minimal pour surnager. Son but n’est ni pas de refuser d’être mouillé ni de désirer couler mais simplement celui de cheminer le plus loin possible. Prendre la Mort / Vie comme conseiller lui donne cette impulsion au quotidien.

Prendre la mort pour conseiller et illuminer sa vie

Ne vous méprenez pas, le Pèlerin n’est ni suicidaire, ni inconscient. Par contre il accepte de ne pas avoir le choix. Il ne va pas hâter l’arrivée de la Mort / Vie par des comportements romantico-suicidaires, mais il ne va pas non plus se scléroser et pactiser avec la conscience inorganique pour survivre enfermé le plus longtemps possible.

J’y reviendrai un jour plus en détails mais la voie du Pèlerin est nommée “le chemin qui a du coeur”. Et c’est ce “Coeur” qui compte plus que tout. Je précise que ça n’a rien à voir avec une vison romantique de l’amour mais avec la conscience profonde et permanente de n’être qu’un grain de sable dans le mystère insondable qu’est la vie. Un grain de sable futile, et dont l’inutilité le rend indispensable. Un peu comme la musique, qui ne sert à rien mais qui est totalement indispensable pour transformer l’incarnation en EXISTENCE.

Le Pèlerin va au quotidien jauger ses attachements, ses actions, ses désirs, ses aversions, ses peurs, en ayant conscience de sa mort imminente.

Le Pèlerin : “Je me tais car j’ai peur de faire de la peine à cette personne”

La Mort / Vie : “Oui, tu as raison ! En te taisant, tu ne lui donnes pas l’occasion de changer et d’évoluer, de plus ça te permet de ne pas exister totalement avec cette personne que tu dis aimer. C’est une bonne idée de moins exister, tu as tellement peu de temps à vivre à ses côtés, ça serait dommage de ne pas le gaspiller”

Pour l’homme ordinaire ou l’ancien voyant qui n’ont pas accepté d’être un élément du TOUT, ce point de vue est un enfer et va les plonger dans des affres de tristesse et de mélancolie.

C’est là où tout se joue ! Oui, l’homme ordinaire ou l’ancien voyant vont mourir, c’est non seulement une évidence mais carrément un besoin. De cette mort va naître un Pèlerin. Un être au départ humain, qui accepte sans condition que “Sega c’est plus fort que toi”.

C’est la conscience aigüe de sa mort au quotidien qui permet au Pèlerin de tout accepter, de tout vivre, d’explorer des mondes, des façons d’être qu’on ne peut vous évoquer qu’en musique. Chacun de nos actes est potentiellement le dernier. On peut mettre des bouchons d’oreilles pour pas entendre, ou on peut contempler sa date de péremption et ouvrir nos bras pour être totalement embrassé par le monde… Jusqu’à ce que la mort nous touche.

Entretenir l’impact par un effort volontaire et quotidien

La baguette de pain du Pèlerin n’est plus achetée, elle est choisie ! Parce qu’elle brille, parce qu’elle lui évoque un sentiment. La musique n’est plus de la consommation musicale et du remplissage, c’est un choix. La Mort / Vie peut venir, alors autant ne pas mourir sur du Calojero ! (encore que).

Idem, le métier, même s’il n’est qu’alimentaire, se gorge de vie. Voudriez-vous mourir en vous ennuyant à un guichet de la poste ou percevez-vous l’énormité du lien et de la responsabilité qui vous unit à tous les usagers qui, quoiqu’ils en disent, comptent sur vous ?

Pour le Pèlerin, la magie n’est pas dans les rituels, dans les stages de cheminement spirituel ou dans des substances X ou Y mais dans chacune de ses respirations, chacune de ses perceptions.

Le Pèlerin chemine dans la Magie parce qu’il sait et accepte que tout ceci va s’arrêter sans qu’on lui demande si ça lui plaît ou pas. JE VEUX ÊTRE TOUT disparaît et J’ACCEPTE D’ÊTRE AU TOUT grandit.

JE est toujours présent, mais il est au service de. Vouloir ne se conjugue plus à l’impératif mais au conditionnel passé. L’incarnation rabougrie et peureuse devient existence impeccable et remplie à ras bord. Le Pèlerin ne bouffe plus, il déguste, il ne presse pas la vie, il la savoure, chacun de ses pas étant le dernier, la tristesse et la colère ne sont plus des forces ou des faiblesses mais seulement des vecteurs de mouvement.

Oui, c’est un effort, un effort simple et quotidien. C’est me rappeler tous les matins mes 4 accidents de voitures, les AVC de ma femme, le vaccin qui a eu la délicatesse d’infléchir ma vie, le dos de mon amie, les plongeons à répétition d’un ami dans des piscines de gravats et de barres de fer.

C’est tous les jours me rappeler que je ne choisis pas l’heure, ni l’endroit et que toute tentative de sécurisation ne permettra qu’une chose : le ratatinement de la Vie / Mort en moi. Je serais peut-être incarné mais la Peur aura gagné et mon Existence n’aura plus de sens. Et si la peur, la colère pointent le bout de leur nez ? Je me tourne sur ma gauche et je vois ma mort jouer aux osselets, elle me regarde et me pose toujours la même question : “Tu crois vraiment que ça va durer ? Seriously “

Bisous

La place de la mort dans le cheminement spirituel
Liens & infos

Lisez d’autres points de vue sur la place de la mort dans le cheminement spirituel, par exemple sur le site “mieux-traverser-le-deuil” ou sur la fin de vie sur “letemps.ch

  • Une année 4 sera axée sur la mise en place de structures pérennes (le 4), de changements radicaux (le 13) et révèle les portes de sorties ou de fuites (22). Lire l’article sur 2020
  • La Liberté, en attendant vous pouvez voir et écouter le podcast de Charlie sur VIVRE LIBRE OU MOURIR, ça vous mettra la patate, enfin j’espère.
  • Le Tonal ne se limite pas au palpable mais à tout ce qui est localisable, identifiable, nommable. Le fameux “Dieu c’est la sauce Chili” de Don Juan Matus.
  • L’immortalité et le fameux travail sur le corps d’ambre des taoïstes post Lao Tzeu, comme actuellement le propose Mantak Chia. Ca marche, assurément, faut-il encore en avoir l’envie et accepter d’en payer le prix. C’est un autre débat.
  • Le point d’assemblage : le point focal énergétique et physique qui assemble notre perception et donc notre réalité. Lire et écouter cette série de podcast
  • Je suis très irrévérencieux envers les “disciples” des textes de Castaneda. Je trouve assez dommage, et aussi un peu ridicule, de prendre une carte routière, ce que sont tous les livres de tous les auteurs, pour des vérités révélées et absolues (voir plus haut).
  • La jeune fille à chevelure rousse fait référence à la sublime chanson de Leo Ferré “Ne chantez pas la mort”

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Renaud

Naturopathe, psychothérapeute et pratiquant de différentes techniques énergétiques depuis plus de 20 ans. J'essaye d'amener dans chacune de mes actions un autre regard, une autre manière d'être et de vivre le monde qui nous entoure.

3 réflexions sur “Quelle place a la mort dans un cheminement spirituel ?

  • Merci…c’est tellement vrai, un répit dans la maladie, une pause longue j’espère et notre gentil cerveau met vite tout ça de côté, youpi on peut continuer comme avant, ce serait tellement facile, mais non ce n’est pas comme ça que ça marche, reste à gommer petit à petit toutes les croyances limitantes et enfermantes (pas sûre qu’il existe ce mot) et il y en a beaucoup, mais maintenant je sais…

    Répondre
  • Bonjour,
    c’est possible de m’expliquer le sens, le lien entre toutes ces phrases ? …

    " Le Pèlerin va au quotidien jauger ses attachements, ses actions, ses désirs, ses aversions, ses peurs, en ayant conscience de sa mort imminente.

    Le Pèlerin : “Je me tais car j’ai peur de faire de la peine à cette personne”

    La Mort / Vie : “Oui, tu as raison ! En te taisant, tu ne lui donnes pas l’occasion de changer et d’évoluer, de plus ça te permet de ne pas exister totalement avec cette personne que tu dis aimer. C’est une bonne idée de moins exister, tu as tellement peu de temps à vivre à ses côtés, ça serait dommage de ne pas le gaspiller”

    Pour l’homme ordinaire ou l’ancien voyant qui n’ont pas accepté d’être un élément du TOUT, ce point de vue est un enfer et va les plonger dans des affres de tristesse et de mélancolie. " ( Merci, j’ai bien compris que les écrans c’est un peu lassant à la longue, mais je vis au Canada, Ouest, donc les horraires sont inversés, alors les écrans là…aident un peu … seulement, un peu. Merci, belle journée .. Lise )

    Répondre
  • Collectif La Passerelle

    Les écrans sont des outils et ils sont des fois plus qu’intéressant. Sans oublier qu’ils ne nous montrent toujours que des reflets de nous-même.
    Vous dites : “c’est possible de m’expliquer le sens, le lien entre toutes ces phrases ?". Quel sens ne comprenez vous pas ?
    Le collectif

    Répondre

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