Les 5 SAISONS DE L’ÉNERGIE :L'ETE, le SUD, la Terre chamanique. Le point de la RAISON, pas celui de la rationalitĂ©. "savoir raison garder". Le pĂšlerin n'est pas un mystique, ni un rationaliste, il chemine entre deux mondes. C'est la pĂ©riode idĂ©ale pour s'affranchir de nos croyances et points de vue pour revenir au rĂ©el. Celui de la matiĂšre MAIS AUSSI celui de l'abstrait. L'ART DU TRAQUEUR . PRÉSENCE, dĂ©termination et honnĂȘtetĂ© avec soi pour pouvoir l'appliquer dans le monde.
  • Post last modified:13 octobre 2021
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La construction psycho-sociale du JE et l’illusion d’un libre arbitre sont parmi les thĂšmes les plus difficiles Ă  aborder pour celui qui, justement, veut ĂȘtre libre. En comprendre la rĂ©elle portĂ©e, en accepter les consĂ©quences sur notre vision du monde et en intĂ©grer vraiment l’impact dans nos vies quotidiennes est tout sauf facile et agrĂ©able. C’est nĂ©anmoins essentiel pour se libĂ©rer de la croyance de la libertĂ© de nos choix, qui est un des piliers de notre suffisance et de notre auto-contemplation.

Dans le coeur de chaque occidental sommeille une petite phrase banale, une croyance profondĂ©ment ancrĂ©e : « JE SUIS LIBRE DE CHOISIR MA VIE ». Cette simple affirmation implique pourtant une multitude de questions. Alors avant de s’attaquer Ă  la notion de LIBERTE, il me semble utile de comprendre qui est ce fameux « JE SUIS » censĂ© choisir librement sa vie.

Ce qu’on croit ĂȘtre JE n’est qu’une illusion, une construction en partie psycho-sociale. On nous apprend Ă  devenir ce JE.

De notre cotĂ© de la barriĂšre, on appelle ça le conditionnement, du vĂŽtre : JE. DĂ©construire cette croyance est un premier pas vers l’autonomie et ce que Gurdjieff nommait l’humain unifiĂ© et la 4Ă©me voie, ce que nous appelons l’homme de connaissance.

Cet article n’a pas encore, sic, subi la normalisation orthographique. Mille pardon aux grammairiens sensibles

La construction psycho-sociale du JE

Pour l’occidental dĂ©naturalisĂ© et individualisĂ© Ă  l’excĂšs de 2020, accepter le fait que JE n’existe pas, et que de fait le libre-arbitre n’est pas du tout libre mais fortement influencĂ©, fait bobo au cucul de notre auto-contemplation. D’ailleurs ce n’est pas un souci liĂ© Ă  l’individualisme moderne puisque Sartre, Spinoza, Kant, les religieux avec la notion d’Ăąme et tant d’autres se posaient dĂ©jĂ  la question de savoir qui Ă©tait ce fameux JE.

Ce JE SUIS est-il innĂ© ou est-il acquis suite Ă  diverses influences ? Descartes s’interrogeait sur la rĂ©alitĂ© de ses perceptions et donc sur la rĂ©alitĂ© de son JE. Il imagina le cogito et que le fait de penser hors des sens et de la matiĂšre lui donnait une preuve de son indĂ©pendance et de son existence en tant qu’individu indivisible. Mais voilĂ , depuis Descartes, la sociologie et la psychologie sont venues remettre en question le « je pense donc je suis ».

Qui pense ? Quelle partie de ce « je pense » s’exprime ? Est-ce le mĂȘme JE quand vous parlez Ă  votre pĂšre violent, votre frĂšre violeur, la boulangĂšre et ses gros seins ou l’inspecteur des impĂŽts qui vous rappelle furieusement votre prof de math de 6Ăšme ?

Les sciences dites molles, socio, psycho et leurs dĂ©clinaisons acadĂ©miques, se sont longuement et profondĂ©ment penchĂ©es sur ce sujet. Chacune, avec leurs mots et leurs grilles de lecture, a mis Ă  jour la prĂ©dominance de l’acquis sur celle de l’innĂ©, l’importance des injonctions conscientes et inconscientes. Des influences socio-culturelles, Ă©conomiques, historiques et cultuelles qui façonnent par capillaritĂ© et rĂ©pĂ©tition la personne qui se croit individu. Sans parler de l’impact psycho-physiologique de nos postures et de l’environnement sur notre façon de vivre, de penser, d’ĂȘtre, d’aimer.

Sans tomber dans mille et une rĂ©fĂ©rences, je vous conseille de lire (ou relire) mais surtout d’intĂ©grer et d’appliquer au quotidien les analyses de GILBERT SIMONDON et PIERRE BOURDIEU. Deux auteurs qui donnent des bases concrĂštes pour comprendre notre non-indĂ©pendance et comment se construit notre personnalitĂ©, ce fameux JE SUIS.

Tous ces mĂ©canismes sont tellement bien connus qu’ils sont enseignĂ©s dans les cours de premiĂšre annĂ©e de psycho et de socio ! Je pourrais d’ailleurs aussi rajouter l’apport de la psychanalyse Ă  travers les travaux de Jung, Lacan, Reich, et de la philosophie via Hegel, Spinoza (L’Ă©thique) ou Kant mais c’est Ă  vous de creuser un peu !

construction-sociale-du-je

Un Je sous influence est-il libre de choisir ?

Les notions d’acquis et d’innĂ© sont au coeur des sciences sociales et du comportement. Les deux auteurs dont je vous ai parlĂ© plus haut analysent et dĂ©cortiquent comment l’EXT nous influence, comment nous sommes TOUS modelĂ©s par les gens, les symboles, les injonctions de notre quotidien. Cette construction par les influences psychologiques (Simondon) ET sociologiques (Bourdieu) est prĂ©sente partout et dans les moindres petites choses du quotidien.

Depuis l’iconographie des panneaux publicitaires jusqu’Ă  notre envie de porter / aimer les chaussures talons, le muesli et la viande plus ou moins cuite tout est entiĂšrement une construction psycho-sociale modelĂ©e par des injonctions du quotidien.

Par petites couches, par la rĂ©pĂ©tition, par la pression sociale, le dressage familial et scolaire qu’on appelle Ă©ducation, on nous apprend Ă  ĂȘtre. On nous apprend Ă  ĂȘtre dans cette sociĂ©tĂ©, dans ce groupe socio-culturel. Un gamin des citĂ©s n’apprendra pas Ă  porter un costard, un gamin du boulevard Perrier (Marseille) n’apprendra pas Ă  manger des falafels.

Difficile de parler de libertĂ© de choix et d’un JE indĂ©pendant quand le choix de votre travail, de l’apparence de celle/celui que vous aimez et la forme que prend cette affection est sous la tutelle d’un conformisme psychologie, culturel et social !

Alors bien sĂ»r, il y a des centaines d’autres auteurs Ă  lire dans les sciences humaines mais le plus remarquable est que, mĂȘme s’ils donnent des causes diffĂ©rentes et se disputent sur des points de dĂ©tails, ils aboutissent tous Ă  la mĂȘme conclusion : notre identitĂ©, ce que nous appelons JE, est une construction qui est dĂ©pendante de variables sociales, historiques, culturelles, cultuelles, psychologiques et familiales.

Du moment que votre JE est en permanence soumis et contraint par des influences extérieures, comment voulez-vous faire un choix libre ? Et si vous ne faites pas de choix libre, comment pouvez-vous croire que vous avez un quelconque libre arbitre ?

La loi du conformisme social

Tout ça vous semble trĂšs thĂ©orique ? Vous pensez que vous n’ĂȘtes pas une construction, que votre JE Ă  vous est bien rĂ©el, que vous avez choisi vos amis, votre mĂ©tier, vos comportements et vos maniĂšres d’agir et rĂ©agir au monde ?

Alors posez-vous la question de la pub. Vous croyez vraiment que des entreprises privĂ©es vont dĂ©penser des milliards en publicitĂ©s, images et marketing, et ça depuis des centaines d’annĂ©es, pour influencer nos dĂ©sirs et nos envies sans que cela fonctionne ?

La premiĂšre pub Ă©tant bien sĂ»r religieuse. Le marketing du christianisme, par exemple, est fabuleux. L’Ă©volution de la doctrine en 2000 ans est assez remarquable. Ne serait-ce que la sainte vierge, qui n’Ă©tait pas du tout sainte au moment oĂč son papoose de fils est montĂ© sur la croix. Pas plus que le paradis en haut, l’enfer en bas, le carĂȘme, le cĂ©libat et autres. Ce sont pour l’essentiel des concepts inventĂ©s pendant le haut moyen-Ăąge pour rallier et faire en sorte que le pĂ©core animiste achĂšte le produit chrĂ©tien.

Aujourd’hui une instagrammeuse de base touche 2000 Ă  3000 euros pour faire la pouffe en photo ou instalive et dire « comment je fais pour ĂȘtre belle au naturel ? Je m’injecte ce truc de merde », et des milliers de blondins et de blondinettes le font.

Hier des soutanes, un NapolĂ©on, un petit homme Ă  moustache, un petit tinois et son livre rouge ont convaincu des milliers, des millions de gens que leur chemin Ă©tait le bon et allait sauver la nation et l’humanitĂ©.

Ils ont Ă©tĂ© suivis bien sĂ»r Ă  cause de la terreur qu’ils inspiraient mais assurĂ©ment aussi grĂące Ă  un consentement global et la pratique d’atrocitĂ©s bel et bien voulues par leur peuple et leurs fidĂšles.

L’humain aime appartenir… 2 expĂ©riences

Histoire de finir de vous convaincre de la construction psycho-sociale du JE voici 2 expĂ©riences sur la psychologie individuelle et collective. Elles ont dĂ©coulĂ© de l’horreur nazie et du procĂšs de Nuremberg. L’horreur et la froideur de la seconde guerre mondiale ont gĂ©nĂ©rĂ© un besoin de comprĂ©hension : comment de braves gens peuvent-ils commettre de tels crimes ? (Lire aussi la psychologie de masse du fascisme de W. Reich)

Pourquoi n’ont-ils pas refusĂ© ? Pourquoi n’ai-je pas refusĂ© ? Pourquoi obĂ©ir ? Pourquoi me rĂ©volter aussi ? Si notre JE est si libre que ce que nous aimons le croire, l’humanitĂ© n’est alors pas si magnifique et n’a rien, vraiment rien, de supĂ©rieur aux autres mammifĂšres !

L’expĂ©rience de Solomon Asch – 1956

PubliĂ©e en 1956 par le psychologue Solomon Asch, elle dĂ©montre le pouvoir du conformisme sur les dĂ©cisions d’un individu au sein d’un groupe. Sa question de dĂ©part est Comment un individu peut-il faire sien un jugement qu’il sait contraire au bon sens et Ă  la rĂ©alitĂ© sans pourtant craindre la moindre punition ni aucune sorte de rĂ©compense ?

lien vers la vidéo Youtube

Les rĂ©sultats de l’expĂ©rience sont Ă©difiants, consternants et posent de maniĂšre trĂšs concrĂšte la question du libre arbitre et de la libertĂ©. Les sujets naĂŻfs, influencĂ©s par les compĂšres, vont donner en moyenne 36,8 % de rĂ©ponses erronĂ©es contre 5.45 % dans le groupe contrĂŽle !

Pour renforcer ces chiffres, je vous rappelle que l’expĂ©rience de Asch, contrairement Ă  celle de Milgram, ne crĂ©e pas de « stress » et ne manipule pas le sujet naĂŻf !

Je vous laisse rĂ©flĂ©chir Ă  l’implication de cette expĂ©rience dans un vote Ă  main levĂ©e lors d’une assemblĂ©e et mĂȘme au vote dit dĂ©mocratique, et Ă  la puissance du regard sociĂ©tal sur nos choix individuels …

I comme Icare ou la théorie de Milgram

En 1963, l’expĂ©rience de Stanley Milgram, un psychologue social amĂ©ricain, reprend les travaux de Asch et les pousse plus loin dans la pratique. Maintenant il ne s’agit plus de donner son avis sans contrepartie mais d’obĂ©ir aux ordres. Le but Ă©tant de savoir si des gens ordinaires peuvent causer une souffrance extraordinaire aux autres quand on le leur demande et comment ils le vivent.

Le principe est simple : Un participant « naĂŻf« , le sujet de l’expĂ©rience, Ă  la demande d’une autoritĂ© supĂ©rieure (ici un scientifique), pose une question Ă  un participant acteur et complice de l’expĂ©rience. Si la rĂ©ponse est juste, il passe Ă  la question suivante, si la rĂ©ponse est fausse, le participant « naĂŻf » envoie une dĂ©charge Ă©lectrique au participant complice et passe Ă  la question suivante. Chaque mauvaise rĂ©ponse implique que la dĂ©charge suivante sera plus forte.

Les rĂ©sultats de Milgram sont sans appel : 65% des participants sont prĂȘts Ă  tuer un homme pour peu qu’on leur donne l’assurance qu’ils ne seront pas inquiĂ©tĂ©s et qu’on leur en ait donnĂ© l’ordre !

Et ce, quel que soit leur sexe, leur catégorie socio-professionnelle, leur éducation ou autres facteurs sociaux.

En guise de commentaire, je citerai des chercheurs en psychologie qui ont commenté les résultats obtenus par Milgram

Milgram a rĂ©tabli le bien-ĂȘtre des participants en les attirant habilement par l’idĂ©e que la science est quelque chose de si dĂ©mesurĂ©ment profitable Ă  l’humanitĂ© qu’un « dommage collatĂ©ral » infligĂ© au passage ne pose pas problĂšme.

Alex Haslam, Stephen Reicher, Kathryn Millard et Rachel McDonald

Je s’appelle GROOT !

Ces théories sur le conformisme social et la fabrication du consentement sont toutes parfaitement comprises et utilisées par les gourous, les religieux, les dictateurs et en politique depuis trÚs longtemps. De superbes utilisations de la construction sociale du JE et de sa puissance nous ont récemment été données à travers le scandale de Cambridge Analytica, et bien sûr à travers le confinement masqué actuel.

Arriver Ă  mettre sous cloche et dans la terreur feinte ou rĂ©elle presque la moitiĂ© de l’humanitĂ© sans quasiment aucun coup de feu, et ça en moins d’un mois ! Si vous croyez encore que votre JE CHOISIS tient le coup, ben … sortez masquĂ© !

VoilĂ  pour la premiĂšre Ă©tape de dĂ©construction de votre gros bloc de suffisance et d’auto-contemplation ! Et oui, votre sacro-saint JE SUIS, JE VEUX, JE DOIS (vous complĂ©terez) n’est qu’une construction que vous avez subi depuis … avant votre naissance !

Mais rassurez-vous, aujourd’hui je n’ai abordĂ© que la partie cool de l’Iceberg. Parce que notre fameuse intĂ©gritĂ©, notre « libertĂ© de penser », la superbe libertĂ© de choisir sa vie (au passage c’est pas super sympa ce que vous vous ĂȘtes choisi), ben elle tient mĂȘme pas au niveau physiologique ! Et oui, la biologie, elle aussi, vous manipule, vous construit et modĂšle ce fameux JE qui au final n’est qu’un pantin.

Alors vous restez accrochĂ© aux basques de Guignol, Gnafron et Madelon ou vous commencez Ă  envisager d’accepter que JE n’existe pas ?

Bisous bisous

Liens et complĂ©ments d’informations

  • Appliquer au quotidien, c’est ce qui nous diffĂ©renciera d’un intello, aussi sympathique soit-il. Il est plus que temps de revenir Ă  une philosophie de vie qui, comme dans la GrĂšce antique, soit une pensĂ©e incarnĂ©e dans le rĂ©el et le quotidien. Ca marche avec des notions comme la construction psycho-sociale du JE mais aussi avec l’Ă©cologie, l’auto dĂ©termination et l’autonomie 😉
  • L’EXT pour extĂ©rieur est une notion diffĂ©rente mais proche de celle de Jacques Ravatin. L’extĂ©rieur est tout ce qui n’est pas notre JE, que ce soit environnemental, social, psychologique, Ă©nergĂ©tique ou autres. Cet EXT peut trĂšs bien ĂȘtre intĂ©rieur et ĂȘtre une partie de nous que nous ne connaissons ou ne reconnaissons pas.
  • Solomon Asch, psychologue amĂ©ricain des annĂ©es 1950. Il travaille sur le conformisme d’un individu face Ă  un groupe et sur la plasticitĂ© de nos choix face Ă  une majoritĂ©. L’expĂ©rience dans le dĂ©tail
  • Stanley Milgram, psychologue social des annĂ©es 60. Il travaille sur la soumission aux ordres et les limites de la responsabilisation. Son expĂ©rience
  • La fabrication du consentement et du consensus. Un petit rĂ©sumĂ© des expĂ©riences de Milgram et Asch via SLATE
  • Cambridge analytica. Le plus remarquable dans cette affaire n’Ă©tant pas le vol de donnĂ©es personnelles, c’est hĂ©las un fait connu depuis une dizaine d’annĂ©es, mais bien plus l’utilisation de ces donnĂ©es pour manipuler le « ventre mou » de la sociĂ©tĂ©. Faisant ainsi basculer le vote d’un cĂŽtĂ© ou de l’autre.
  • La neuropathie Ă©motionnelle est une branche de la neurobiologie qui, aprĂšs 150 ans de somnolence, voit un intĂ©rĂȘt grandissant depuis la fin des annĂ©es 90 avec les travaux de Joseph LeDoux.

Livres & auteurs

Gilbert Simondon : philosophe, psychologue

Il critique la pensĂ©e aristotĂ©licienne expliquant l’individuation par la prĂ©existence d’une forme antĂ©rieure Ă  la matiĂšre et qui la modĂšlerait. Il s’interroge sur l’ĂȘtre, le paraĂźtre et les relations / informations. Simondon dĂ©cline l’individuation en trois catĂ©gories : physique, vitale et transindividuelle.

Sa pensĂ©e influence celle de Gilles Deleuze (Ă  lire aussi), qui utilise des notions de « L’individu et sa genĂšse physico-biologique ». Sa fiche wikikipĂ©dia

  • L’individu et sa genĂšse physico-biologique, Paris, PUF, 1964.
  • L’individuation psychique et collective, Paris, Aubier, 1989.
  • Cours sur la Perception (1964-1965), Chatou, Éditions de La Transparence, 2006; réédition Paris, PUF, 2013.

Pierre Bourdieu : sociologue

Sociologue français du XXe siĂšcle, dĂ©sagrĂ©able et largement critiquĂ© par les opposants au dĂ©terminisme et les chantres du libĂ©ralisme ou du marxisme. Bourdieu analyse les mĂ©canismes de reproduction des hiĂ©rarchies sociales et l’importance des facteurs culturels ET symboliques.

Il s’oppose Ă  la vision marxiste et Ă  l’importance du facteur Ă©conomique. Il souligne l’influence des « dominants » sur la production culturelle et symbolique, et son influence sur les rapports sociaux de domination dont dĂ©coule la violence symbolique. Sa fiche wikikipĂ©dia

  • Avec Jean-Claude Passeron, Les hĂ©ritiers : les Ă©tudiants et la culture, Paris, Les Éditions de Minuit, coll. « Grands documents » (no 18), 1964
  • Avec Jean-Claude Passeron, La reproduction : ÉlĂ©ments d’une thĂ©orie du systĂšme d’enseignement, Paris, Les Éditions de Minuit, coll. « Le sens commun », 1970
  • Langage et pouvoir symbolique, Paris, Seuil, coll. Â« Points Essais Â», 2001
  • La misĂšre du monde, Paris, Seuil, coll. « Points essais », 2007
  • La domination masculine, Paris, Seuil, coll. « Liber », 1998
  • Les structures sociales de l’Ă©conomie, Paris, Seuil, coll. « Liber »

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Cet article a 2 commentaires

  1. Julian

    Posté par: @renaud13
    Alors vous restez accrochĂ© aux basques de Guignol, Gnafron et Madelon ou vous commencez Ă  envisager d’accepter que JE n’existe pas ?

    Quand je l’oublie pas, je me souviens que la beautĂ© du monde est lĂ .
    (j’ai fait comme si j’existais pour te rĂ©pondre)

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