au sujet de la 6éme lame de tarot on oublie toujours de regarder en l'air (ou en bas puisque l'autre facette du 6 c'est le 12, le pendu) et la résolution du 6 ce fera dans le 15 (le diable) son octave supérieur (1+5=6) qui ne nous dit qu'une chose "je suis au dessus de tout ça il n y a que vous misérables diablotins qui vous attachez au socle sur lequel je me tiens et auquel, moi, je ne suis pas attaché"
Donc au sujet du 6 - l'amoureux - si on lève la tête il y a un ange, ouais c'est chiant que ce soit un ange mais bon c'était des moyen ageux donc on pardonne. Et l'ange il montre une troisième voie, ni gauche, ni droite, ni rouge, ni blanc (oui vous pouvez y voir une connotation politique), comme pour dire "le chemin est ailleurs que là ou le formel / tonal te fais croire qu'il est. On retrouve au passage la notion de maya des hindous et de Shiva piétinent le démon de l'illusion
ça me rappelle un vieux dicton Lhommien très juste et qui permet de ne rien prendre comme une certitude et d'éviter les systèmes D confortables pour notre mental et notre cuirasse (et le parasite) même si - soyons honnête - notre cerveau a besoin et fonctionne via des raccourcis, donc des système D
la première règle du fight club c'est qu'il n'y a pas de règle
Cette question du choix - très très on sujet - me rappelle aussi une phrase que j'ai mis sur la page de garde du site, mais comme vous lisez sans comprendre ben vous l'avez pas vue 😉
à savoir
"Tous les chemins sont les mêmes , ils ne mènent nulle part.
Par conséquent, choisis un chemin qui a du cœur !
C’est par là que je vais et le seul défi intéressant , c’est de le traverser dans toute sa longueur .
Et par là, je vais et voyage à sa recherche, à sa recherche jusqu’à en perdre haleine"
Alors oui je sais c'est qu'un vieux péon mexicain qui l'a dite mais des fois le vieux il disait des truc plus profonds que ce qu'il n'y parait...
Voilà le choix, suivre un chemin qui a du coeur ou pas, de quoi est fait ce chemin importe peu, ou mène ce chemin on s'en fout, le choix c'est de le suivre parce qu'on décide (et accepte) qu'il a du coeur / du sens pour nous. On s'accroche à ce chemin et on plonge à coeur perdu, corps et ames et surtout coûte que coûte (parce que la mort nous traque) ça ne veut pas dire pas poser son cul sur un banc pour profiter de l'ombre et du paysage mais le but c'est pas baver sur le couché de soleil, le but choix c'est d'arpenter, ou non.
@mcadilhac dans la métaphore que tu cites
c'est pire que ça on choisis pas la maison, on choisis pas le mobilier, ni même la couleur des rideaux en vrai au départ le seul choix qu'on est c'est d'allumer ou pas telle ou telle lampe, de s'asseoir ou pas sur telle chaise, tel canapé, ou carrément parterre ou même de casser des verres pour s'allonger dessus si on le choisis.
Après un long, et douloureux, labeur, on peut arriver à dessertir les meubles rivetés au sol par les conditionnements multiples (dont sociologique) pour commencer à réagencer un peu l'intérieur de la maison. Idem si on trouve comment, via les objets présents (expérience de vie) on peut tenter de teindre vaguement les rideaux, de changer les abats-jours et de déplacer les lampes. Si on bosse assez et si on a la chance d'avoir une maison pas très solide on peut arriver à ouvrir la fenêtre, à faire un trou dans la porte pour s'y glisser, ou à creuser (avec une cuillère en plastique comme pour les petits pots glacés) et à sortir - faut pas oublier d'étayer le tunnel - voilà, pour moi, le taf d'un pèlerin/guerrier/moine/Homme de connaissance/Hamster qui se terre plus
Pour moi, le seul choix qu'on a EVENTUELLEMENT n'est pas ce qui nous arrive mais comment on le vit et surtout qu'est ce qu'on en fait. La question n'est pas de savoir ce qu'on mange ce midi mais comment je vais cuisiner mon céleri boule vu qu'il n'y a que du céleri boule dans ce putain de frigo !
Que j'aime ou pas AU DEPART le céleri tout le monde s'en fout par contre qu'est ce que je vais en faire ?! Vais je trouver la cuisson pour le confire, faire monter le coté noisette et au final l'aimer ou vais je le bouillir, le râper ou carrément mordre dedans et ainsi pouvoir bien le détester à chacun de mes repas ?
@jane dans les exemples que tu donnes
et donc ce qui en découle tu oublis la suffisance monumentale de l'humain qui ce croit réellement être l'alpha et l'oméga de la vie sur terre ou ailleurs.
C'est d'ailleurs un des facteurs qui nous empêchent de profondément tenir compte de la conscience inorganique et des parasites - merci covid, polio, rhume et autres escherichia coli de nous rappeler que même si on ne vous voit pas vous pouvez si facilement nous déglinguer - donc dans notre superbe suffisance comment peut on accepter que nous le nec plus ultra de la vie, le prédateur suprême on ne soit que des poulets d'élevage pour des êtres conscients qu'on ne voit pas avec nos sens 1,2,3,4,5 et qui pourtant nous boulotte et nous trait ?
Donc il y a la posture de victime mais qui découle souvent de la déception face à la réalité : nous ne sommes pas tout puissant, nous ne sommes pas Dieu, au mieux des dieux... pour les hamsters, les poulets, les vaches et le pissenlit
cette assertion n'étant même pas sure puisque rien ne nous dit que veaux, poulets, tequel et plantain lancéolé ne sont pas tout simplement d'accord pour se laisser buter par nous par sagesse (ce que nous sommes incapables de faire et donc de percevoir) plutôt que par résignation (ça par contre on est hyper doué)
Très souvent avant le stade de la victime il y a le statut du hyper contrôle, du "je veux et j'exige", vous savez ces gens qui sont persuadés de choisir leur vie - à le bobard du libre arbitre il est encore mieux que le bobard du choix démocratique via des élections (d'ailleurs ce second bobard découle du premier) et pour eux le plus dur c'est d'accepter qu'il n y a pas de choix réel
D'ailleurs, je crois que si on creuse, et je rejoins @laurent nos dilemmes de choix ne sont que névroses de gens qui ont PAS faim ! Quand t'as les crocs, de poulet, de liberté ou autres tu tranches et tu te poses pas de question, tu fais, sans forcèment plaisir, ce qu'il y a à faire !
------ Mille fois merci à la vie en moi de m'avoir tout imposé et mille fois merci au jouisseur en moi d'avoir toujours pris le dessus pour m'obliger à, au final, prendre du plaisir avec plutôt que m’apitoyer et râler contre. On a bien bataillé, c'était rigolo ne le nions pas, mais au final le plaisir à fainéantiser (faire néant) et à relever les défis a eu raison de mon désir de feignantise (de feindre) et de cooooonformisme (avec la forme)