Ce qu’on appelle “histoire personnelle”, c’est la petite histoire de notre vie qu’on se raconte en permanence. Grâce à elle, on se définit, on définit notre rapport au monde, notre manière de penser, ce qu’on aime, ce qu’on déteste, ça définit même notre manière de marcher et de respirer.
Mais notre histoire personnelle, ce n’est que le point de vue qu’on a choisi d’avoir sur les événements qui constituent notre vie.
Bien souvent par réaction plutôt que par choix conscient, on a choisi d’interpréter nos expériences en fonction d’un filtre, selon un certain angle de vue.
Et ce qui détermine cet angle de vue, c’est bien sur ou notre point d'assemblage a été fixé par cajolerie, coup, peur et complaisance.
Quand on a dit ça en vrai on a rien dit. Donc plus pragmatiquement nos réactions sont issus entre autre chose, je détaillerai plus tard, à notre choix d'appartenance soit à la part féminine de l’énergie, soit masculine, ou bien à la totalité. Notre recherche de validation, selon qu’elle est plutôt émotionnelle ou plutôt sociale, va fixer l’histoire qu’on se raconte et établir ainsi nos victoires, nos échecs, nos manques, nos frustrations.
On va distribuer les rôles et définir les bourreaux et les victimes de nos vies, les sauveurs et les idoles, les monstres et les pestiférés.
En choisissant consciemment notre appartenance, on va transformer notre histoire personnelle. Les faits ne changeront pas, mais notre interprétation, oui ! Mais est-on prêt à lâcher l’histoire qu’on se raconte depuis 20,30,60 ans ? Est-on prêt à accepter de voir les évènements de notre vie différemment ? Est-on prêt à accepter d’autres possibilités, à nous définir différemment ?