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HARa aGORA, le forum de La passerelle

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Nous sommes censés être entre gens de bonne compagnie et de bonnes intentions donc soyez clément sur les lacunes orthographiques de certaines. Rappelez vous que si la forme aide le fond elle n’est qu’une émergence de celui-ci. Les nuls en orthographes n’oubliez pas que la forme permet au fond d’être plus accessible même au psychopathes de la “grand-mère”. Faites des efforts.

Il est plaisant d’aérer et de valoriser vos propos via des couleurs, des espaces, du texte en gras, des “à la ligne” … Toujours dans la même idée qu’une forme plaisante aide un fond déconcertant à être mieux apprécié.

L’Histoire personne...
 
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L’Histoire personnelle, ébauche.

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HARa aGORA, le forum de La passerelle - Projet la Passerelle
Posts: 84
Début du sujet
(@charlie)
Estimable Member
Inscription: Il y a 6 ans
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Ce qu’on appelle “histoire personnelle”, c’est la petite histoire de notre vie qu’on se raconte en permanence. Grâce à elle, on se définit, on définit notre rapport au monde, notre manière de penser, ce qu’on aime, ce qu’on déteste, ça définit même notre manière de marcher et de respirer.

Mais notre histoire personnelle, ce n’est que le point de vue qu’on a choisi d’avoir sur les événements qui constituent notre vie.

Bien souvent par réaction plutôt que par choix conscient, on a choisi d’interpréter nos expériences en fonction d’un filtre, selon un certain angle de vue.

Et ce qui détermine cet angle de vue, c’est bien sur ou notre point d'assemblage a été fixé par cajolerie, coup, peur et complaisance.

Quand on a dit ça en vrai on a rien dit. Donc plus pragmatiquement nos réactions sont issus entre autre chose, je détaillerai plus tard, à notre choix d'appartenance soit à la part féminine de l’énergie, soit masculine, ou bien à la totalité. Notre recherche de validation, selon qu’elle est plutôt émotionnelle ou plutôt sociale, va fixer l’histoire qu’on se raconte et établir ainsi nos victoires, nos échecs, nos manques, nos frustrations.

On va distribuer les rôles et définir les bourreaux et les victimes de nos vies, les sauveurs et les idoles, les monstres et les pestiférés.

En choisissant consciemment notre appartenance, on va transformer notre histoire personnelle. Les faits ne changeront pas, mais notre interprétation, oui ! Mais est-on prêt à lâcher l’histoire qu’on se raconte depuis 20,30,60 ans ? Est-on prêt à accepter de voir les évènements de notre vie différemment ? Est-on prêt à accepter d’autres possibilités, à nous définir différemment ?

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2 Réponses
HARa aGORA, le forum de La passerelle - Projet la Passerelle
Posts: 5
(@contact.dwend)
Active Member
Inscription: Il y a 3 ans

Oui pour redevenir un canal de l ' esprit et nous fondre au Grand Tout , nous avons besoin de perdre toute individualité , sans réellement la perdre entièrement car sans égo pas de vie , mais plutôt de la mettre au service de l ' abstrait ou esprit avec résolution et une discipline si bien enseignée par Don Juan . En suivant sa voie nous perdrons petit à petit l ' importance de nous - même et nous dirigerons vers la liberté . L ' histoire Castanédienne n ' est pas seulement une affaire de clan , elle a également une portée collective , souvenez - vous que nous avons tous rdv sous ce grand dôme comme le savent les lecteurs assidus de ces formidables et incroyables livres de Carlos .

Merci pour tout ,

Dwend

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lorenzo
Posts: 48
(@laurent)
Trusted Member
Inscription: Il y a 6 ans

Il est question de cette histoire personnelle dans Le voyage à Ixtlan. C'est le deuxième chapitre et il s'intitule : effacer sa propre histoire.
Castaneda veut faire de la généalogie et pose des questions à Don Juan sur ses parents. Ce dernier joue le jeu avec sérieux, mais pas longtemps. Soudainement il lâche : Ne perds pas de temps avec cette merde.
Comme Castaneda, la réaction ferme et définitive de Don Juan me déstabilise au moment de la lecture.
Et le sujet me fait méditer depuis. D'autant que je mantralise cette phrase le plus possible en ce moment : Je ne m'attache à rien pour ne rien avoir à défendre.

Si je suis attaché à quelque chose, je ne suis pas libre. Si cette chose disparaît, je suis en manque, donc tendu, irritable, etc...
Si quelque chose de matériel est indispensable, je suis dépendant.
Au moment de quitter ce corps, tout ce à quoi je suis attaché sur cette terre, matériel ou abstrait viendra toquer à la porte et me provoquer des déchirements, d'autant plus terrible que la mort vaincra et que je n'emporterai rien.

Du coup, de mon vivant (tant qu'à faire) autant me détacher de ce à quoi je suis attaché.
Plus on s'y met tard, plus l'affaire est périlleuse. Je m'en aperçois bien.
Vieux d'une cinquantaine d'année faites d'attachement à diverses choses.
Je ne listerai pas les 12 000 trucs indispensables pour justifier ma vie de pacha, flemmard, égocentrique, manipulateur, lâche etc..

DE SON VIVANT mourir à cet attachement relié à de la survie.
Peut-être un jour, pouvoir dire comme Don Juan :
Je n'ai aucune histoire personnelle. Un jour j'ai appris que l'histoire personnelle ne m'étais plus nécessaire et comme pour l'alcool, je l'ai laissé tomber.

Il avance aussi une progression :
Il faut avoir envie de la laisser tomber, et alors il faut harmonieusement, petit à petit, la trancher de soi.

Clairement, son positionnement c'est : s'en débarrasser !

La suite du chapitre fait bien comprendre ceci : chaque fois que j'accorde de l'attachement à quelqu'un ou une situation, je m'y attache. Au sens concret du mot d'un point de vue énergétique. Du moins me semble-t-il.
Et surtout, je me comporte en référence à cette image fixée il y a 30, 40 ou 60 ans en essayant de vivre aujourd'hui comme un jour nouveau. De la pure folie.
Ce point d'assemblage est donc entretenu par une vieille fixation et je l'entretiens en la considérant indispensable. En ne faisant pas la part des choses : je suis pourtant bien plus que l'image de moi-même fixée définitivement par l'entourage il y a fort longtemps.

Quelle cristallisation de l'énergie !

effacer son histoire personnelle parce que cela nous libère des encombrantes pensées de nos semblables.

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