Harmonie, Autonomie, Respiration, Action

Chamanisme moderne

Je ne m’attache à rien pour n’avoir rien à défendre

Allez c’est le printemps, on va donc s’attaquer à « Je ne m’attache à rien pour n’avoir rien à défendre », la seconde phrase du quintet « j’ai déjà reçu… » de Castaneda. Pour rappel le but n’est toujours pas de vous dire le sens de cette phrase mais vous partagez ce que j’en ai compris, appris et vécu dans le fol espoir que vous ressentiez encore plus ce qu’implique une assertion comme cela

C’est d’ailleurs un travail à entreprendre de façon générale et sur les histoires de Carlos Castaneda encore plus. Les phrases sont simples, explicites, quasi évidentes et on pourrait les gober comme qui rigole. Hélas pour notre confort mental et moral derrière les évidences, il y a souvent une plus grande profondeur que derrière des propos complexes, des théories fumeuses et des propos policés.

Don Juan Matus en parle d’ailleurs quand il révèle à C.Castaneda le plus grand secret de l’univers, « tu peux t’étendre à l’infini ». Nous comme Castaneda comprenons parfaitement les mots, la phrase, mais en captons nous le sens, en sentons-nous dans nos Corps la portée, les effets, les conséquences ? Tient d’ailleurs j’en ai une encore plus conne de phrase « évidente », on la doit à ma copine JANE « l’énergie, c’est juste de l’énergie ». Facile, hein ? Bon ben maintenant médite dessus, ressent la, suis dans ta vie de tous les jours cette phrase si évidente…

Et oui, c’est simple, mais ce n’est pas si facile.

Vous allez, on en est sur, trouver des fautes d’orthographe. Certaines sont voulues, on aime bien parfois jouer avec les “maux”, mais il faut l’avouer la plupart pas du tout. 3 raisons a ça. Déjà on n’est pas hyper doué en orthographe, sauf une, secundo on a la flemme de se relire et tertio on est d’accord pour dire que l’orthographe en français c’est loin d’être simple. Quoi qu’il en soit, il y a des fautes, on vous prie de bien vouloir nous en excuser si ça vous horripile. Au passage si vous râlez très très fort vous pouvez utiliser cette énergie pour nous envoyer le texte corrigé. Bisous

Je ne m’attache à rien pour n’avoir rien à défendre

Allez on plonge dans le vif du sujet. La phrase « JE NE NE M’ATTACHE A RIEN POUR N’AVOIR RIEN A DÉFENDRE », comme les deux qui lui succèdent, s’adresse directement à notre JE, notre individualité contrairement à la première « j’ai déjà reçu le pouvoir qui gouverne ma destinée »,

Je reviendrai là-dessus pour les autres phrases mais c’est un peu comme si dans le quintet qu’on étudie la première assertion « j’ai déjà reçu… » et la dernière « serein & détaché… » étaient imposée à notre JE. En revanche les trois centrales « je ne crains rien… », « je n’ai pas de pensée… » et bien sûr « JE NE NE M’ATTACHE A RIEN POUR N’AVOIR RIEN A DÉFENDRE », elles, sont directement accessibles à notre volonté, à notre JE.

C’est donc sur ces trois phrases, que notre individu, notre passion pour le contrôle, va pouvoir s’exercer. Le pouvoir qui nous gouverne, comme la liberté qui nous est accordée, elles ne sont pas de notre ressort à l’inverse de notre volonté d’attachement.

Je ne m’attache…

Posons-nous d’abord la question « Pourquoi est-ce que je m’attache » ? Quand est-ce qu’on s’attache que ce se soit à un arbre, un concept ou une personne ?

En général, on s’attache pour ne pas bouger, pour ne pas être emportés. On va s’attacher pour ne pas être emporté par une vague, qu’elle soit d’eau, humaine ou énergétique. Ou bien on va s’attacher pour rester, ne pas partir, donc, au final, ne pas être emporté. Ce n’est ni bien ni mal, c’est une des actions du fait de s’attacher.

Ainsi s’attacher à une époque, un souvenir, une mémoire, permet à raison, ou pas, de ne pas passer à autre chose. Les pieds-noirs ou les nostalgiques de la fraaaance coloniale s’attachent à leurs souvenirs, leur vécu tout comme un militant s’attache à une conviction, une croyance ou un désir. Mais également comme notre cocon d’énergie s’attache et crée des routines pour ne pas être emporté par le flux du culbuteur/force roulante.

En somme on s’attache rarement quand on veut partir, changer, que ce soit pour de verts pâturages ou simplement en vacances. « Chérie.e je vais part au ski du coup je m’attache à la pergola ». Pas terrible n’est-ce-pas !? Mais l’attachement n’est en soi ni bon ni mauvais, il est même parfois nécessaire pour nous protéger ou simplement survivre. A nous de choisir ce(ux) à quoi on s’attache, si on s’y attache et surtout sommes nous capable de ne plus être attaché à quoi que ce soit si le besoin s’en fait sentir ?

Je ne vais pas trop approfondir la dessus mais on peut le faire via vos commentaires sur le forum de cet article …

L’attachement renvoi donc à une notion d’immobilité, un refus.

Si utiliser les routines et des attachements judicieux pour empêcher les filaments lumineux prisonniers du cocon d’énergie de rejoindre les filaments en liberté à l’extérieur du cocon peut sembler être une idée pas trop con, refuser les injonctions, commandements de l’Esprit, l’Aigle, la Vie me semble être un des trucs les plus stupides qu’on puisse faire.

La Vie ayant à la fois un temps quasi infini, par rapport au nôtre, et une puissance encore plus infinie, par rapport à la nôtre, s’il y a bien un combat perdu d’avance c’est bien celui là. Alors ok ça a du panache, « à vaincre sans péril… blablabla » mais là les chances de triompher sont proches de -1. Comme dit le jeune hacker dans DIE HARD 4 « C’est stoïque, mais c’est stupide », mis à part que dans notre cas ce n’est même pas stoïque.

Donc s’attacher oui mais pour pouvoir ne pas s’attacher ! Je vous le dis souvent, c’est un chemin ou il vous faudra apprendre à surfer sur le paradoxe, sortez vos “waxx” et bonne glisse à tous !

Je ne m’attache … A RIEN … Quel est ce rien ?

Maintenant détaillons ce « à rien », parce que bien sûr, j’ai fait la connerie d’arriver à m’attacher au rien justement. La phrase « Je ne m’attache à rien pour n’avoir rien à défendre » est vraiment merveilleuse puisqu’elle va nous obliger à la modération.

La quête de la perfection (1), le désir ardent, et chiant, de vouloir « bien faire », de vouloir être con-forme va pousser les plus tarés d’entre nous (dont je suis donc) à vouloir vraiment ne s’attacher à rien. Alors on va se dépouiller, totalement, entièrement.

Si vous êtes un homme utiliser des Gilette pour vous raser, c’est plus efficace pour avoir “la perfection au masculin”

On ne va plus s’attacher aux choses du corps, au plaisir, à l’argent, à l’éveil, à l’apprentissage, aux émotions. Et très vite on va se mettre à fuir les choses du corps, les plaisirs, l’argent, l’éveil, les enseignements, les émotions pour ne surtout pas s’y attacher.

Petit à petit on ne va pas s’en détacher, qui est l’acte de rompre ses liens d’attachement, mais on va soit fuir, soit repousser en se blindant.

C’est super visible sur les choses de la chair. Les spiritualistes, Castanédiens inclus, vont fuir la sexualité, fuir l’argent, fuir le rôti du dimanche, les émotions et les occasions d’en ressentir. Mais, ce faisant, non seulement ils ne se détachent pas du sexe, de la bouffe ou de la tune en masse, mais au contraire ils s’attachent au fait de ne pas s’attacher. Ils vont arriver à s’attacher à ne pas s’attacher. Ne pas s’attacher à X, Y ou W va devenir le centre de leur préoccupation.

En faisant ça on engendre pire que l’attachement initial qui aurait pu vous amener quelque part. Souvenez vous, les émotions sont les ailes de la perception. Donc en créant un interdit et/ou une obligation on va renforcer la prédominance des sujets X, Y ou W dans nos vies.

On ne se détache pas en fuyant ou en se blindant

On ne se détache pas du sexe quand on n’a pas d’organes génitaux (2) ou quand on ne le voit jamais. On se détache de notre attachement (qui permet donc de ne pas changer) quand on peut s’empêcher de forniquer alors que le sujet de notre convoitise nous saute dessus !

Oui, désolé je réduis, momentanément, le sexe à son aspect génital.

Comme souvent dans les enseignements de Don Juan Matus, on assume une totale responsabilité de nos actes et donc de nos désirs. Le problème ne vient pas du sexe, de l’argent, des livres, des enseignants ou autres, mais bien de notre relation d’addiction avec le sexe, l’argent, la bouffe, les livres, les « maîtres », la colère, la pleurnicherie

Article à lire sur LA PASSERELLE : sommes nous tous des toxicomanes ?

Nous nous attachons, nous donnons une importance phénoménale dans une chose pour justifier notre attachement et donc notre immobilisation.

Ainsi, tant que pour vous, forniquer sera important, que ce soit dans le désir ou l’aversion, vous saurez que vous vous servez des rapports sexuels pour autre chose que prendre un plaisir parfois intense et toujours fugace. Ce qui est valable pour le sexe est bien sûr valable dans tous les domaines, y compris celui d’une pseudo transcendance, même « tierce attentionnée ».

Pour continuer à ne pas faire plaisir à une partie de nous, sachez que tant qu’il y aura ce besoin ou cette répulsion, donc cet attachement à, ça induira le fait que vous utilisez le sexe, l’argent, la bouffe, la tristesse, le travail, la méditation pour ne pas changer.

Mais de quoi avez-vous peur dans le changement que la Vie vous propose ? Le final ? La Mort ?

Et oui, on arrive au nœud de cette blague dans le « je ne m’attache à rien pour n’avoir rien à défendre » il y a également inclus je ne m’attache pas à la vie pour n’avoir pas à la défendre.

Alors ça ne veut absolument pas dire qu’on souhaite mourir ou qu’on ne doit pas avoir peur de mourir. Juste qu’il nous faut bosser chaque jour, chaque instant pour nous rappeler que « j’ai déjà reçu le pouvoir qui gouverne ma destinée » et que ce n’est pas moi qui décide de ma date de péremption. Je peux résister, m’attacher autant que je veux l’issue est définitive autant que fatale : votre corps, votre JE, va caner, clamser, nourrir les asticots !

Article à lire sur LA PASSERELLE : la construction psycho-sociale du JE

Bien sûr, si je mets le pot de yaourt que je suis en plein soleil, il va se pourrir plus vite que si je le mets au congélo, mais le finish sera pourtant le même estomac > digestion > merde ou poubelle > compostage > merde dans un cas, vous aurez fait plaisir à quelqu’un dans l’autre, vous aurez coûté pour être produit et vous n’aurez rien apporté à part de l’encombrement de frigo.

Entre dilapider sa vie (en plein soleil) ou économiser sa vie (le congélo), il y a un univers de possibilités qu’on appelle « vivre ». Le non attachement n’est pas de l’indifférence, c’est simplement la capacité à lâcher quelque chose qui n’a pas de sens pour le « pas » suivant qui nous est proposé par la Vie.

… Pour n’avoir rien à défendre

Sur ce final “je ne m’attache pas à ma vie pour ne pas avoir à la défendre”, j’ai en mémoire la fois ou Castaneda demande à Don Juan Matus ce qu’il ferait si quelqu’un voulait lui tirer dessus « je n’irai pas » répond le vieux. « Oui mais si vous ne le savez pas », rétorque Castaneda « Et bien, je mourrai », dit Don Juan Matus.

Tout est dit, je crois. Il n’y a pas à rechercher la mort, mais passer sa vie à se défendre, à éviter les coups par peur qu’il soit le dernier ce n’est pas vivre c’est survivre. Hors un Pèlerin, un guerrier, n’est pas là pour survivre, mais il est là pour vivre. Je vous invite à revoir l’excellent film GHOST DOG de Jim Jarmusch.

Le film regorge de citation extraite de Hagakure et notamment d’une au sujet du comportement du samouraï sous la pluie. Quand il pleut, l’homme ordinaire s’affaire, se précipite, essaie, en vain, d’éviter la pluie, le samouraï lui marche détendu au milieu de la rue et se rappelle qu’il va mourir. C’est de mémoire, donc vous me pardonnerez l’approximation.

Pour résumer ce que j’ai compris de cette séquence, c’est que le samouraï, comme le Pèlerin, sait que la pluie ne lui veut pas de mal. Il a conscience qu’elle ne fait que son travail qui est de mouiller.

Ce faisant il n’a pas à se défendre ou à se protéger de la pluie, de la vie, puisqu’elle ne l’attaque pas. Le samouraï va s’y exposer, le Pèlerin en profitait, en jouir.

Le Pèlerin, à l’inverse de l’homme ordinaire et du samouraï n’a pas d’image à défendre. Il ne va y rester que le temps nécessaire et va calmement, sereinement se mettre au sec s’il peut et doit le faire ou continuer à marcher sous la pluie prenant soin d’enlever les vêtements non nécessaires pour les avoir secs plus tard.

A travers cette métaphore vous comprenez ce que nous ne voulons en réalité pas perdre, ce à quoi nous nous attachons comme une pucelle à son string, notre auto-contemplation et plus précisément l’image et la croyance que nous avons de nous mêmes et de ce que devrait-être la vie.

Mais encore une fois, cette perception de nous même et de ce que devrait-être la vie n’est pas la réalité mais « un voile qu’on superpose à notre regard ». Ce voile est appris, implanté. Si l’instinct de conservation est bien présent dés le départ, le voile du refus, lui n’y est pas.

Le Pèlerin ne va pas s’opposer à son instinct de conservation mais ne va pas y succomber non plus. C’est ça aussi la quête de la Liberté totale, celle d’être capable de s’affranchir de notre cerveau limbique, reptilien, archaïque ou autre.

Croyez vous vraiment que l’instinct de survie soit d’accord pour sauter d’une falaise qu’elle soit métaphorique ou pas ?

L’astuce est peut-être de reprendre le contrôle sur cet instinct de conservation et sur le voile qu’on a implanté dessus et qui le renforce. Ce n’est pas de lutter contre qui va l’affaiblir, une volonté induite sera toujours moins puissante qu’un instinct d’origine.

Par contre en cessant de le valider, en nous en détachant, et non en le niant ou en le refoulant, que nous pouvons, peut-être, faire le pas suivant sur le chemin définitif, le pas qui va nous mener vers « je n’ai pas de pensée pour pouvoir Voir »

Et pour ça quoi de mieux que de ne pas s’attacher, aimer sans posséder, sans tenir, sans immobiliser, pétrifier, « formoliser ». Quoi de mieux que de ne rien avoir à défendre, de ne rien avoir, que de ne rien, ni personne, tenir comme un fait, une réalité immuable ? C’est facile à écrire ou à penser “y a plus qu’à” l’incarner (poils au nez)

A LIRE AILLEURS

Petit (pré) finnish pour vous embêter

Le degré de conscience de chaque être sensible individuel, poursuivit-il, dépend de la mesure dans laquelle il est capable de laisser les émanations en liberté le porter.

Castaneda les lueurs de la conscience – le feu du dedans

bisous bisous

Bonus final pour embêter les fans du corps d’ambre et de l’immortalité

Hélas pour vous qui voulez, consciemment ou pas, l’immortalité, vous qui voulez être plus fort que le roquefort, dans le domaine du vivant quand on refuse d’être dans ou avec le mouvement on commence à perdre de la vie, de l’énergie. Il y a donc de grandes chances que si vous perdez de l’énergie, de la vie à un endroit vous ayez besoin de faire « le plein ». Peut-être dans le même domaine, peut-être dans un autre, tout est possible.

Certes résister à la force d’entraînement d’un ruisseau génère de l’énergie et vous pouvez récupérer cette énergie pour avoir une longue vie, des « pouvoirs » (sur les autres) et croire que vous pétez plus haut que votre séant, mais il y a, comme d’hab. des conséquences.

D’une ça immobilise votre conscience, ou à minima, ça la focalise sur un point : résister, ne pas changer, vieillir, pourrir, mourir. De deux, vous passez votre vie à redouter la crue qui emportera votre « brillante » stratégie de récupération d’énergie « hydroélectrique ».

Ce choix de l’immortalité ou de la longue vie, en gros du refus du flux, va vous obliger à manipuler le monde autour de vous pour obtenir ce qui n’est pas à votre portée. Et oui, puisque vous êtes immobilisé vous allez avoir besoin d’utiliser des « véhicules », des exécutants, serviteurs. Secundo, vous allez devoir utiliser les gens que vous manipulez pour vous protéger par peur de cette fameuse « crue ». En gros vous allez vivre longtemps en étant totalement dépendant de vos esclaves énergétiques, émotionnels, intellectuels ou matériels.

Don Juan Matus appelait ça les anciens voyants ou les défieurs de la mort, Lovecraft les grands anciens, Marx les capitalistes et moi j’appelle ça « les gens de la terrasse » ou les Melon Musc(ad)

C’est ni bien ni mal, c’est un choix, à celles et ceux qui le font d’en assumer les conséquences individuelles et collectives.

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Renaud

Naturopathe, psychothérapeute et pratiquant de différentes techniques énergétiques depuis plus de 20 ans. J'essaye d'amener dans chacune de mes actions un autre regard, une autre manière d'être et de vivre le monde qui nous entoure.

3 réflexions sur “Je ne m’attache à rien pour n’avoir rien à défendre

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  • @adelberg et bien merci pour ton merci ! Oui oui Castaneda, un long et grand poème, son travail, comme son personnage. Quoiqu’on puisse en penser, ou croire sur lui et son travail d’Homme de connaissance il a le mérite d’avoir proposé un système, une grille de lecture super cohérente, pragmatique et œcuménique, c’est pas donné à tous le monde et il l’a fait, avis perso, avec brio.

    Il est à la fois très précis et très floue laissant la place à toute les visions et compréhensions qui fluctuent en fonction de notre niveau de conscience et de l’énergie dont on dispose pour se déplacer dans la Conscience.

    Après en ce qui concerne ma prose, ce n’est que justice de partager les 20 ans de travail via ce système d’interprétation. Mes mots ne sont certainement pas des fins ou des absolus mais s’ils peuvent vous encourager à franchir votre propre passerelle vers l’Humain en vous ben j’en suis ravi.

    Pour le moment le site de LA PASSERELLE est en sommeil mais on espère revenir très bientôt pour reprendre nos digressions et partager avec vous nos dernières “aventures" (et c’est pas ça qui manque)

    Des bisous et prenez soin de ce/ceux que vous aimez

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