Harmonie, Autonomie, Respiration, Action

Chamanisme moderne

L’histoire personnelle e(s)t l’image de nous même – Podcast

On aborde aujourd’hui un passage pas forcément facile pour le Pèlerin : l’histoire personnelle et comment effacer son histoire personnelle. Vous l’avez compris c’est le retour du podcast autour du travail de Carlos Castaneda et des enseignements de Don Juan Matus. Alors déjà, avant de lire cet article ou/et d’écouter la douce voix de Charlie, j’ai une petite question : C’est quoi pour vous “effacer son histoire personnelle” et surtout ça implique quoi CONCRÈTEMENT ?

Pour rappel, un homme de connaissance, un chaman, un guerrier de lumière ou un Pèlerin, peut importe le nom, est un être PRAGMATIQUE ! Se mettre une plume dans le cul et faire le sous-marin, pourquoi pas, mais il faut que ça ait une portée pratique. Cette utilité peut être dans le monde du Tonal, le monde des formes, des idées et de la forme de l’énergie ou dans le monde du Nagual, le monde de l’Abstrait, du Sentiment, de l’énergie.

Mais dans tous les cas c’est du “tangible” et ça a donc une portée au quotidien. Bavasser pendant des heures pour le plaisir d’étaler son savoir à défaut d’étaler de la confiture ne permet qu’une chose : perdre de l’énergie, du temps, donc de la vie. Face à la mort vous allez faire quoi ? Danser pour lui offrir le spectacle de votre vie ou lui expliquer que vous êtes hyper fort d’avoir compris un truc et que du coup elle ferait mieux d’aller boire l’apéro ailleurs (marche à l’ombre – Renaud Séchan)

Encore une fois, on va se ravir d’écouter l’ironie et la liberté du vieux péon mexicain face à l’universitaire états-uniens. Don Juan Matus qui en jouant le débile profond, va exploser la suffisance et la haute idée que Castaneda a de lui-même et de ce qu’il croit être important ou vrai.

C’est là un des points fondamentaux d’effacer son histoire personnelle : rompre notre continuité, estomper les frontières et les définitions du monde aux-quelles nous nous accrochons pour ne pas sombrer dans la folie des humains ordinaires ou dans la liberté des Pèlerins de l’immensité.

Wahou ça claque comme phrase, non ? Blague à part, pour une fois, je vais essayer de faire court et de ne pas dépasser les 2200 mots + ce petit paragraphe et les signatures exclues à savoir : 40 mots.

Cet article n’est pas LA vérité. Il n’est que le reflet de ce que j’ai compris, expérimenté et appliqué ce jour W et que j’exprime à un moment X avec un état de conscience Y.

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“Le voyage à Ixtlan” – chapitre 2

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L’histoire personnelle e(s)t l’image de nous même – Podcast

L’histoire personnelle encadre notre perception du réel

On va faire très court et, comme d’habitude, au plus c’est court, au plus c’est complexe. L’histoire personnelle, de ce que j’en ai compris, vécu et mis en pratique, est composée de TOUS les faits, définitions, certitudes, doutes, habitudes, souvenirs, croyances, leçons, injonctions passés. On utilise l’histoire personnelle pour maintenir notre définition du monde, des autres et de nous-même. On agit, définit et valorise le monde à travers elle.

« LE MONDE » regroupe TOUS les domaines qui ne sont pas le JE qui est aux commandes à ce moment là. Par exemple votre tristesse et vos larmes sont « le monde » quand c’est la voie du « mec qui est pas une tafiole » qui à les commandes (ou du moins qui en a l’illusion). Un arbre c’est le monde, votre mère c’est le monde, une partie de jambe en l’air c’est le monde, etc…

Je reprends

L’histoire personnelle est composée de TOUS les faits, certitudes, doutes et habitudes qu’on utilise pour être, agir, définir et valoriser le monde et nos interactions. Pour définir le réel et la position spécifique de notre point d’assemblage nous nous appuyons sur la répétition des éléments composant notre histoire personnelle.

L’histoire personnelle est, en somme, une énorme encyclopédie de notre vie avec pour chaque élément qui la compose une « recette de cuisine » sur ce que doit être et comment bien/mal être dans une action de quel-qu’ordre que ce soit. Au moment de chaque action nous nous référons de manière non consciente à cette encyclopédie qui a été écrite pour nous et pas forcément par nous.

Vous comprenez ce qu’implique votre histoire personnelle ?

Un Arbre n’est l’arbre que parce qu’on vous a appris qu’il était / ressentait comme ceci. Vous vous croyez gentil que parce que vous avez coché les cases du gentil dans l’encyclopédie. Le caca n’est pas délicieux que parce que vous vous référez à vos expériences passés et à la baffe de votre p/mère quand vous jouiez avec.

Je ne dis pas que la merde c’est bon à manger mais que le référentiel émotionnel poussant à faire beurk n’est pas le seul référentiel possible. La merde pour un paysan est vue comme de l’or brun. D’ailleurs il y a peu dans les campagnes les dots des jeunes filles étaient souvent composées de tas de fumier. Imaginez la fortune de Kim Kardashian en tas de bouse … Idem vous êtes gentil quand vous ne contrariez pas les gens mais du coup vous ne leur permettez jamais de se voir autrement… Est-ce vraiment gentil ?

Si par malheur quelque chose nous surprend la force d’attachement à notre encyclopédie de « ma vie, mon œuvre est comme ça » va le ramener à du connu ou de l’impossible et donc à une hallucination, une folie passagère qui se soigne très vite. Summum de cet art de l’immobilisme « c’est l’autre qui est anormal ».

Dans le podcast autour de effacer son histoire personnelle c’est le moment ou don Juan Matus répond à Castaneda de manière très sérieuse « Pa » et « Ma » en gros “qu’est ce que ça peut te foutre !?”. Mais en aucun cas il n’y a une volonté de Don Juan de cacher quoique ce soit, juste il remet l’église au centre du village et recentre le débat sur ce que lui veut enseigner à Castaneda et pas du tout sur ce qui arrange l’auto contemplation de l’universitaire. C’est le taf d’un nagual, ou d’un petit tyran, de briser le miroir de l’auto contemplation et Don Juan est un maître dans cet art.

Le choc à la définition du monde que s’est fait Castaneda est superbe de finesse. Le vieux péon débile auquel il croit avoir à faire se transforme en machette pour saper les définitions issues de l’histoire personnelle de Castaneda, c’est juste superbe !

L’attachement à son histoire personnelle

Grâce à l’attachement à notre histoire personnelle on vit dans un monde connu et rassurant, ennuyeux mais rassurant. Le nouveau, sur soi ou sur le monde, est en permanence ramené à du connu. La découverte n’existe pas et les seules surprises qu’on vit sont celles qu’on feint de recevoir de la part des autres histoires personnelles.

C’est l’attachement à mon histoire personnelle qui me fait me définir et me limiter à être un homme blanc handicapé issu de la bourgeoisie moyenne de province et qui s’appelle Renaud. Avec toutes les limites, droits et devoirs que ça implique.

C’est l’attachement à votre histoire personnel, à votre référentiel, votre catalogue de ce qui existe ou est possible d’exister qui vous fait me croire être un homme blanc, handicapé, issu de la bourgeoisie moyenne de province et qui s’appelle Renaud.

Mais ne suis-je que ça ? Suis-je ça ou n’est ce qu’une leçon que j’ai apprise et que je me force à me rabâcher pour ne pas l’oublier ? Ou est-ce un jeu pour passer inaperçu ? Est-ce parce que je ressemble à que je le suis ? Quid du comédien et du canada dry ?

L’histoire personnelle se retrouve dans l’inventaire du Tonal. C’est normal puisqu’elle est un élément clé dans la stabilité du Tonal et des sociétés organisées. Vous imaginez un monde où aujourd’hui je m’appelle Renaud, demain Gérard et Vendredi je serais Sylvie…

Si vous avez du mal à imaginer cette société, c’est à cause de la prégnance de votre histoire personnelle. Vous ne pouvez pas l’imaginer parce qu’aucun chapitre de cette encyclopédie n’en parle et ne vous donne le process ou la marche à suivre. Aucune voie/voix ne nous dit comment le vivre à part le vaste et flou chapitre “DANGER FOLIE ANORMALITE”

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Oublier ou effacer son histoire personnelle ?

Comme le dit Charlie dans l’intro de son podcast effacer son histoire personnelle ce n’est absolument pas oublier son histoire personnelle mais juste arrêter de s’y identifier, ou plus précisément arrêter de s’y reporter, de s’y définir et donc ne plus se limiter à cette somme de points de vue sur nos expériences, sur nos interactions avec le monde intérieur et extérieur.

Notre histoire personnelle se comporte comme une sauvegarde de l’OS central (OS = Operating System) de notre JE. En fonction d’une ou deux interprétations, déductions passées issues d’un point de vue à un moment précis, ou en fonction d’un rabâchage et d’enseignements émotionnellement intenses, nous réduisons l’univers, les choses, la vie et nous-même à des vérités définitives : Je suis un handicapé, je suis fragile, je suis bipolaire DONC je peux/ou pas être / faire ceci ou cela.

Nous oublions le point central du travail que propose Castaneda, à travers les leçons de Don Juan Matus, à savoir que LA RÉALITÉ EST UN CHOIX DE LA PERCEPTION DÉFINI PAR LA POSITION DE NOTRE POINT D’ASSEMBLAGE.

Au passage n’oublions pas que ce n’est pas JE qui décide où est fixé le point d’Assemblage et que c’est encore moins JE qui va définir où il va se déplacer.

JE, dans le meilleur des cas et avec beaucoup d’efforts, va aider le point d’assemblage à se déloger de sa position ordinaire et avec encore plus d’efforts et d’énergie, va essayer d’influer là où il se stabilise avant d’aller explorer une nouvelle position. N’oublions pas non plus que la fameuse tierce attention est « l’embrasement » de TOUS LES FILAMENTS éclairant TOUTES LES POSITIONS DU POINT D’ASSEMBLAGE.

le feu ça brule, mais pas que

Pour illustrer mon propos et vous faire comprendre la différence fondamentale entre OUBLIER et EFFACER son histoire personnelle, je vous propose un exemple caricatural. A vous d’en faire quelque chose de subtil que vous pourrez répercuter dans votre quotidien:

A travers nos expériences et ce qu’on nous a appris, nous savons que le feu ça chauffe, voir ça brûle. Nous avons pu le vérifier en mettant une partie de notre corps par mégarde dans un feu ou, pour les plus parano, le vérifier par nous-même.

L’humain ordinaire, solidement attaché à son histoire personnelle, va transformer ce fait en certitude et surtout va limiter le feu à cette toute petite partie du Feu.

Chaque fois qu’il va croiser la route d’une flamme il va la cantonner à « danger ça va te brûler » ou « cool ça va cuire ta barbaque ». Il lui est quasi impossible d’envisager, agir avec le feu autrement qu’en se référant à ses deux ou trois expériences de base dont il se sert pour plier sa perception du monde, ici le feu, et le limiter à ce qu’il en a appris.

L’humain sur la voie mystique, par exemple, veut oublier son histoire personnelle et va nier l’apprentissage et les expériences faites depuis sa première lueur de conscience.

Il va s’amuser à marcher sur des braises, va considérer le feu comme une entité porteuse de joie / malheur en fonction du référentiel auquel il se raccroche. Le référentiel, la religion, le dogme, le courant, devient sa nouvelle histoire personnelle. Il sort de la représentation ordinaire pour se réfugier dans une autre.

Quand au pèlerin, il va gommer l’importance de l’histoire personnelle. Il a toujours un référentiel mais il est ouvert et fluide. Il n’est pas attaché à une limite mais utilise les limites pour pouvoir Agir.

Ce n’est plus une somme de certitudes apprises ou choisies mais une somme de faits qui peuvent changer en fonction du monde qui doit être assemblé ou de la perception qu’il en a. Le mystique ou l’humain ordinaire sont dépendants de leur référentiel pour définir et limiter leur perception du monde. Le pèlerin fait l’inverse, il adapte son référentiel à ce que le monde, sa perception exige.

Ainsi le feu est à la fois un élément de gastronomie, un outil pour y voir, une entité à part entière, un principe générateur de mouvement, une pulsion, une porte, un alliée, un adversaire valable, un ensemenceur et un destructeur, il brûle toujours mais il enseigne aussi à ne plus se brûler.

Effacer son histoire personnelle devient accepter tous les possibles. Connaître l’encyclopédie du conforme mais ne plus s’y limiter. C’est garder des cloisons pour traiter avec le monde mais accepter que ce sont des cloisons de nuages.

Des fluides qui s’interpénètrent, se mélangent et s’assemblent dans des espaces et des réalités qu’on ne trouve qu’en HP ou sur le chemin de la Liberté.

Alors qui est cet humain ? Mais d’ailleurs, qu’est ce qu’un humain ?

Podcast : Charlie – Messagère de la flamme Rôse qui boit que de la Christaline

Texte : Wilfried Broste conscience organique plus ou moins localisée

Bilan : 2134 mots … victoire !

Des liens pour aller + loin autour de l’histoire personnelle

Je ne compte pas ça dans le nombre de mots ! Donc quelques liens pour aller un peu plus loin, l’article est forcément incomplet, vu le nombre réduit de mots … Mais je vous encourage vivement à donner votre point de vue, votre vécu et surtout vos questions et affirmations dans les commentaires.

  • Une ébauche autour de l’histoire personnelle sur notre superbe site
  • Effacer son histoire personnelle, le point de vue de Xavier Seguin sur Eden Saga qui, à mon sens, confond oublier et effacer. En plus l’auteur fout une vision morale là ou il n’y en a pas car, pour mémoire, “traquer est hautement réprouvé par la morale” et le fait d’effacer, d’estomper son histoire personnelle est un pur acte de traqueur. Mais il y a plein de truc que je trouve super intéressant et puis c’est un des rares à encore parler de Castaneda sur les blogs français. Merci à lui.
  • Le point de vue de Sam Keen que je ne connais pas et à dire vrai j’ai lu l’article en diagonale. A vous de voir, à vous de dire.
  • Et enfin l’anti effacement de son histoire personnelle via le blog de Don Juanito qui localise autant qu’il peut Castaneda, Don Juan & co. Perso ce genre de truc m’ennuie au possible mais je sais qu’il y a des amateurs donc …

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14 réflexions sur “L’histoire personnelle e(s)t l’image de nous même – Podcast

  • Merci à vous deux pour cet article et cette lecture

    J’ai longtemps cru qu’effacer son histoire personnelle c’était refuser et fuir ma famille, les ignorer et ne voir personne de mon passé. Ce qui entre parenthèse est compliqué étant donné que chaque minute écoulée appartient au passé et que du coup ça voudrait dire ne côtoyer personne qu’on ait déjà croisé une minute plus tôt…compliqué. Bon en gros j’avais fait un raccourci qui était histoire personnelle = mauvais, à fuir de toute urgence.

    Mais fuir n’a jamais permis d’effacer son histoire ! Ça crée de la tension et on s’occupe plus d’être invisible que des définitions qu’on a de nous-même et de ce qui nous entoure, donc pas très efficace, mis à part pour changer une habitude, mais c’est un peu trop réducteur.

    Je viens de lire le passage ou Don Juan parle de son petit fils Lucio, il parle de la folie contrôlée, mais je trouve que ça parle aussi d’effacer son histoire personnelle et aussi du sujet sur le forum “Vive l’amouuur" :

    Eligio vient de rencontrer Mescalito lors d’une soirée chez Lucio, le petit fils de Don Juan (Voir p102 édition de poche, chapitre 4) :

    Don Juan garda le silence. Il semblait absorbé dans ses réflexions.

    “Toute ma mise était destinée à Lucio, dit-il enfin. Et à sa place j’ai découvert Eligio. Je savais que c’était inutile, mais lorsqu’on aime quelqu’un on doit quand même insister, agir comme s’il était possible de refaire les hommes. Enfant, Lucio avait beaucoup de courage. Il l’a perdu en chemin."

    J’ai aussi beaucoup cru qu’effacer son histoire personnelle c’était ne pas aimer. C’est tellement plus facile ! Effacer son histoire personnelle en se coupant de ce qu’on ressent, de ses émotions, en tournant la tête, en bâtissant un mur entre soi et “les autres". J’ai testé, je ne vous le conseille pas, mettre sous le tapis son histoire personnelle ça ne marche pas très bien

    Pour effacer son histoire personnelle, ce n’est vraiment pas se mettre sur le banc de touche ou sortir de la pièce, un pèlerin se met au milieu de l’arène, au milieu du flux de la vie, il est bien là et pourtant, paradoxe, il est une brume. Comme le dit Don Juan “Petit à petit, autour de moi, j’ai créé un brouillard. Maintenant personne ne peut savoir avec certitude qui je suis ou ce que je fais."

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  • Excellent ton passage

    Et oui j’ai fait la même erreur et j’ai abouti au même résultat

    en plus, la métaphore du tapis, mettre un seau de merde sous un tapis ça à jamais empêché de puer et en plus tu niques ton tapis persan et ca donne un look très spécial au salon 😉

    la brume se fait par le détachement, j’existe ici et ici, je ne-pas-existe en moi même car n’oubliez jamais que l’autre n’existe pas, du moins pas comme on nous a appris qu’il existait

     

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  • C’est rigolo comme votre article sur l’histoire personnelle a très peu de commentaires. Je crois que c’est comme la notion de se traquer, effacer son histoire personnelle est hautement répréhensible

     

    Posté par: @projetla

    Quand au pèlerin, il va gommer l’importance de l’histoire personnelle. Il a toujours un référentiel mais il est ouvert et fluide. Il n’est pas attaché à une limite mais utilise les limites pour pouvoir Agir.

    Je ne suis pas sûre de bien comprendre “mais utilise les limites pour pouvoir agir". Ce que je comprends c’est que le pèlerin doit comprendre-décortiquer-sentir tous les tenants et aboutissants de son environnement, en gros il doit faire l’inventaire de son ile du tonal (il n’est pas attaché à une limite). Ainsi, il va se servir de cet inventaire, de l’embrassement de ces structures sous-jacentes, pour se traquer (utiliser les limites) et suivre ce qu’il a à faire (Agir).

     

    Et c’est rigolo aussi comme l’humain fait tout un plat de son histoire personnelle et comme on sent tous à quel point c’est difficile de sortir de nos définitions. Et pourtant autour de nous, les animaux non-humains, les végétaux, tous les autres êtres vivants n’en font pas un problème, de leur histoire personnelle. Il y a une plus grosse masse d’êtres vivants non préoccupés par leur histoire personnelle dans le monde qui nous entoure que l’inverse. Par un effet de porosité on pourrait s’aligner dessus. Mais non, c’est bien ça le truc : pour nous distinguer de l’animal, pour nous élever au dessus de lui, on a batti tout un système hyper complexe, avec des règles, des devoirs, des valeurs et des appartenances. Et voilà comment on se retrouve saucissonnés dans nos histoires personnelles tels des gros jésus pendus au plafond, on est balèzes ! Tout ça pour ne pas être des animaux

    C’est un peu comme quand Don Juan dit à Castaneda que Voir est à la portée de tout le monde, qu’on commence par Voir puis qu’on réduit nos perceptions afin de tous parler le même langage, de tous appréhender et comprendre notre environnement de la même façon.

    Effacer son histoire personnelle nous met au même niveau que le verre de terre et le moustique, c’est peut-être ça qui nous insupporte dans le fait de l’effacer. On se retrouverait tous au même niveau parce qu’il n’y a pas de niveaux !

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    • meryloutier

      C’est normal que peu de gens répondent. L’histoire personnelle est un sujet complexe pour beaucoup apparemment et quand on ne sait pas, on ne dit rien, on ne veut pas passer pour un con. J’ai pas encore tout compris moi-même, je n’en suis pas encore là, on verra quand il sera temps. Cependant, j’ai ma propre expérience que je partage avec vous malgré tout.
      Une parenthèse avant cela, très difficile de participer aux forums: je me suis inscrite il ya plus d’un an, oublie mot de passe,jamais je ne recois de lien pour réinitialiser. J’ai carrément dû créer une nouvelle adresse mail car on répond pas à mes messages. Maintenant je peux écrire mais pour peu de temps car on m’a inscrite sans me demander de mot de passe, impossible d’en créer un nouveau sans l’ancien, je ne peux pas en avoir d’ancien puisque j’en n’ai pas du tout sur mon nouveau compte! C’est vraiment le bazar, si un administrateur peut faire quelque chose, ce serait cool. Malins, vous faites comme Castaneda, vous triez, c’est les plus persévérants qui peuvent réussir à communiquer ici.
      Maintenant, revenons au sujet:
      Pour ma part, j’ai fuit ma famille il y plusieurs années. Ça n’avait rien voir à l’époque avec effacer mon histoire perso, c’était juste que le poids de ma famille devenait trop lourd à porter, ça entre autres choses.
      Puis j’ai lu Castanéda et ce que j’en ai compris c’est que la famille, les gens qui vous connaissent trop, contribuent à la perpétuation de notre moi et de notre histoire personnelle. C’est pourquoi Don Juan lui a recommandé de laisser les gens qui le connaissaient trop de côté. Ainsi je ne suis pas tout à fait d’accord avec vous mais pas en désaccord non plus.
      Dans mon cas, ma famille exigeait trop de moi, elle m’imposait sa vision de moi-même, sa vision du monde.. Elle m’empêchait de me libérer. J’avais un rôle à tenir et je devais sans cesse me justifier, expliquer..
      Peut-être que certains arrivent à effacer leur histoire personnelle en restant en contact avec leurs proches, pas pour moi, pas avec ma famille en tout cas. Trop nombreux, trop forts pour moi.
      Il y a peu de temps, un membre a reprit contact et j’ai eu l’envie de lui répondre bien sûr. Pas facile de ne plus avoir de famille. Personne sur qui compter quand on est dans la merde ou quand on est triste, plus ce sentiment d’être intégrée ou d’appartenir à. Ils me faisaient chier mais ça m’apportait quand même beaucoup de sécurité.
      Donc, j’ai eu envie et là, quelque chose en moi a fait non, ce n’est pas une bonne idée. J’ai rien fait, j’ai attendu, j’essaie de ne plus me précipiter comme avant, laisser le temps aux émotions de redescendre pour y voir plus clair. Et effectivement ce n’est vraiment pas une bonne idée dans mon cas, je ne suis pas prête.
      Alors je dirai que pour certains, il est utile de se séparer de sa famille ou de ses amis ou des deux, ça dépend de chacun, au moins pour un temps. Pourquoi pas revenir vers eux plus tard, lorsqu’on est moins influençable, moins une brindille à la merci du vent.
      Tout ça est très difficile à « juger », estimer est le mot juste. Tout ça dépend de chacun, de son histoire personnelle justement, de ses forces, faiblesses. C’est à chacun de se traquer et d’agir en conséquences. Pour moi c’est trop tôt, effacer mon histoire personnelle à leurs côtés est impossible pour l’instant. Et pourtant, reprendre contact simplifierait bien des choses dans ma vie actuelle, je gagnerais en confort, plus de problème matériel, beaucoup moins en tout cas, et et une illusion de remplissage d’amour qui ferait tellement de bien à mon petit égo blessé.

      Répondre
      • @meryloutier 

        “Dans mon cas, ma famille exigeait trop de moi, elle m’imposait sa vision de moi-même, sa vision du monde.. Elle m’empêchait de me libérer. J’avais un rôle à tenir et je devais sans cesse me justifier, expliquer.."

        Je comprends tout à fait ce que vous voulez dire mais j’apporterais une grosse nuance. En fait les gens autour de nous, la plupart du temps, n’exigent rien de nous, on est tout à fait autonome pour être persuadé qu’on ne peut pas faire, dire, être comme ceci ou comme cela face aux membres de notre “famille" (groupe social dans lequel on vit).

        Mais est-ce eux qui nous imposent leur vision, qui nous demandent de jouer notre rôle ? Pas sûre ! C’est bien nous qui faisons notre leur vision, c’est bien nous qui adoptons un rôle, pour être aimé, pour faire partie, pour ne pas être seul.

        Et n’oublions pas que dans les livres de Castaneda, Don Juan s’adresse à une personne, Castaneda. Et pour Castaneda, à ce moment là, il fallait qu’il s’éloigne des gens qu’il connaissait. Et on voit aussi dans d’autres passages des livre de Castaneda que don Juan était présent au moment de la mort de son fils et qu’il était en contact avec son petit fils. Je pense qu’il est essentiel de ne pas faire l’amalgame effacer son histoire personnelle = rompre avec sa famille.

        Pour ma part, côtoyer avec parcimonie les gens qui m’ont connue est une occasion de mettre à mal la définition que j’ai de moi-même en me laissant être-agir-sentir différemment de ce que “je" et “l’autre" attend. Je sais que leur vision de moi restera inchangée et ce n’est pas un problème, je ne veux pas changer leur vision. Par contre, je vais pouvoir, par exemple, ouvrir ma bouche là où mon conditionnement me dit de la fermer, non pas pour les choquer mais pour ajouter une option à ma liste des “possibles", pour élargir la définition que j’ai de moi.

         

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        • @jane 

          JE CITE “c’est bien nous qui adoptons un rôle, pour être aimé, pour faire partie, pour ne pas être seul." SANS OUBLIER pour NE PAS être aimé, pour NE PAS faire partie, pour se sentir rejeté 😉

          Car le rôle qu’on a et le rôle qu’on rêêêêve d’avoir n’est pas forcément le même. La fonction de vilain petit canard est aussi une super place dans une famille et se sentir rejeté, pressé, humilié, abandonné est un super moyen de sur-activé notre apitoiement et notre auto contemplation.

          Je ne peux que plussoyer avec toi @jane sur la fréquentation occasionnelle et homéopathique des gens qui ont connu ce que j’étais ça permet d’une de se traquer en dissimulant ce que nous sommes devenus SANS POUR AUTANT le faire disparaitre.

          En gros ce mouvement paradoxal et pourtant complémentaire (voir les oppositions en astrologie) permet de forger “le noyau mollement dur “

          un crash test grandeur nature

          après il y a un temps pour tout et comme le dit @meryloutier parfois c’est trop tôt, notre volonté, notre “noyau mollement dur"  n’est pas assez finalisé il faut donc y travailler d’arrache pied CAR ne l’oublions pas à un moment donné ou à un autre il faudra les affronter ne serais ce qu’au moment de notre mort, le moment ou la grande récapitualtion s’impose à nous.

          Perso ça me ferais bien chier de me faire plier par ma peur d’être seul qui alimente ma peur du regard que j’imagine (ou qu’elle a) que ma famille a sur moi car au final notre histoire personnelle ne tient qu’à ca : VOULOIR APPARTENIR vouloir être aimé, normal, puissant, exceptionnel … dieu quoi

           

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  • Merci pour cet article et ce podcast. Back to basics, effacer sa propre histoire est l’un des blocs majeurs de l’enseignement de DJ et aussi une pierre d’achoppement majeure sur laquelle je continue à butter depuis que j’ai commencé à cheminer sur la voie du pèlerin.

    La confusion peut être grande entre effacer, nier et oublier, et les deux dernières options sont assez semblables et reviennent à remplacer un ensemble de définitions de “je" par un autre ensemble tout aussi limitant mais juste différent, voire opposé. Pour ma part j‘ai cru pendant longtemps qu’effacer sa propre histoire c’était disparaître, se débarrasser de sa famille, de ses amis, se couper de tout et de tous. J’ai cru ça car c’est la compréhension qui arrangeait ma névrose et ma suffisance, dans un tour de passe-passe réthorique avec moi-même j’ai construit une définition de “effacer ma propre histoire" qui correspond à mon histoire personnelle, trop fort le roquefort !  

    Ce que je comprends d’effacer son histoire personnelle c’est mettre à plat toutes les échelles de valeur qu’on a passé notre vie à construire bien verticales, de bas en haut. En fait c’est pas mettre à plat c’est ajouter une dimension et de la rotation, et du coup ya plus de bas ni de haut !

    Je suis d’accord @Jane c’est ça qui est si difficile pour notre pauvre petit ego fragile (mouahaha), car ça implique de déconstruire ce qu’on a passé notre vie à construire, toutes ces définitions, ces petites cases et ces petites échelles, ce à quoi on s’est identifié toute notre vie, et voir que tout ça ce n’est que des constructions de la folie humaine et que la vie, le vivant est infiniment plus vaste, et qu’on ne vaut pas plus qu’un pet de mouffette face à cette immensité.

    Au sujet de comment s’attaquer à notre histoire personnelle, ça me fait penser à ce passage du dernier chapitre de “La Force du Silence" que j’ai relu récemment :

    Le nagual Julian considérait la suffisance comme un monstre à trois mille têtes. Et l’on pouvait l’affronter et le détruire par trois moyens. Le premier consistait à couper ces têtes une à une ; le deuxième était de parvenir à cet état d’esprit mystérieux qu’on appelait le lieu sans pitié qui détruisait la suffisance en l’affamant lentement; et le troisième consistait à payer l’anéantissement instantané du monstre à trois mille têtes en mourant symboliquement. Le nagual Julian recommandait la troisième solution. Mais il dit à don Juan qu’il pouvait se considérer heureux s’il avait la chance de choisir. Car c’était généralement l’esprit qui décidait de l’orientation que devait prendre le sorcier, et il était du devoir du sorcier d’obéir.

    J’ai l’impression que c’est la première option qui se présente à moi, pour le moment en tout cas, mais il me reste un sacré paquet de têtes ! Ce qui est intéressant c’est le fait qu’on a pas le choix, encore une fois, et ça me rappelle à quel point l’effacement de sa propre histoire est liée au passage du comportement de soumination à une soumission volontaire à la Vie (cf l’article de Charlie: https://projet-lapasserelle.com/comportement-souminateur-soumis-a-l-esprit/ ). 

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    • meryloutier

      Je ne comprend pas la troisième option, mourir symboliquement, peux-tu me l’expliquer?

      Répondre
    • @merwan “on ne vaut pas plus qu’un pet de mouffette" en vrai on vaut vachement moins car la Mouffette au moins à fait de son prout un outil anti agression …

      Sur le passage de LA FORCE DU SILENCE mon avis perso c’est que c’est les trois manières en même temps et pourtant l’une après l’autre.

      JE PRECISE que c’est que mon avis perso suite à expérimentation ça vaut donc moins qu’un pet de moufflette 😉

      Mais en gros quand j’observe mon fil et celui des gens que j’ai l’honneur, le plaisir et la douleur de côtoyer sur cette voie on commence toujours par “le gros oeuvre" le découpage tête après tête

      mais si on se cantonne à ca et qu’on s’empêche d’ensuite y adjoindre le passage vers le lieu sans pitié (cette option apparait quand il y a assez d’énergie rendu disponible grâce à la déforestation de la première étape) au final on n’y arrivera pas

      Quand le chemin vers le lieu sans pitié est emprunté il faut bien sur continuer à tronçonner les têtes de notre suffisance mais elles apparaissent de moins en moins rapidement

      chaque pas vers le lieu sans pitié nous transforme RADICALEMENT et DEFINITIVEMENT (c’est ça la mort symbolique @meryloutier) en nous éloignant de ce que nous avons appris à être des monuments de suffisance et d’auto contemplation totalement embué par notre apitoiement sur nous et le monde qui n’est qu’une reflet de nous même (vive les projections)

      Même une fois la mort symbolique (avis perso je dirais plus l’agonie, ou crever à soi même qui est bien plus proche du sentiment perçu que juste mourir, mais peut être est ce parce que je suis de nature violente) totalement installé LA VIGILANCE (et pas la méfiance) RESTE IMPERATIVE

      Le comabat, la voie, la danse, le chemin ne prend fin que quand la mort nous touche donc …

      TRAQUONS NOUS SANS RELÂCHE

      CAR

      LE CANAPÉ N’EXISTE PAS !

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  • Posté par: @jane

    Je ne suis pas sûre de bien comprendre “mais utilise les limites pour pouvoir agir". Ce que je comprends c’est que le pèlerin doit comprendre-décortiquer-sentir tous les tenants et aboutissants de son environnement, en gros il doit faire l’inventaire de son ile du tonal (il n’est pas attaché à une limite). Ainsi, il va se servir de cet inventaire, de l’embrassement de ces structures sous-jacentes, pour se traquer (utiliser les limites) et suivre ce qu’il a à faire (Agir).

    Oui aussi

    moi de manière plus simpliste c’était qu’il connait les règles, limites, définitions correspondant à un monde, un interlocuteur et agit à l’intérieur de ces règles tout en se permettant de les contourner, les enfreindres et parfois même les violer.

    Si je parle à une assemblée de pieuses personnes je vais leur parler et agir comme un Pèlerin mais avec le verbiage adéquat

    Si je parle à une assemblée de rationalistes je vais leur parler et agir comme un Pèlerin mais avec leur verbiage propre

    Encore plus pragmatique, si j’ai mal au dent au lieu de me contenter de prendre des huiles essentielles comme le monde des vitaliste l’exige ou de me contenter de méditer en fumer des gros tarpets comme le monde des rasta l’exige ou de me contenter de prendre des anti bio comme le monde des rationalistes l’exige ben je vais méditer en prenant des huiles essentielles et en fumant des anti bio, non la ca risque de faire des dégats 😉 donc en les gobants

    S’affranchir des règles du monde, de nos définitions nous permets d’être partout en même temps et donc de ne plus se limiter, de ne plus réduire le monde et soi à une vérité, une réalité.

    Peut m’importe de savoir qui “a marché" l’important c’est que je n’ai plus mal au dent et que j’ai vu que j’étais en colère contre X ce qui a cristallisé de l’énergie non disponible pour me préserver ou même qui a carrément engendré la douleur pour que je puisse dire à X “t’es un crétin" ou “t’es un amour"

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  • Posté par: @jane

    C’est un peu comme quand Don Juan dit à Castaneda que Voir est à la portée de tout le monde, qu’on commence par Voir puis qu’on réduit nos perceptions afin de tous parler le même langage, de tous appréhender et comprendre notre environnement de la même façon.

    et oui donc à tout les mystiques et les moustiques de la spiritualité ils seraient bon de leur rappeler que Jésus, Bouddha & co c’est le niveau 0 de l’humain donc tant qu’on est en dessous y a pas de quoi se la péter

    et même si on y arrive c’est pas génial génial quand même vu que tu as des grandes chances de finir punaisé sur une mauvaise planche en plein cagnard avec un string de contre facon et un casque passant en boucle le dernier album de Jordi

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  • Je connais ce sentiment qu’il est nécéssaire de partir pour trancher avec quelque chose, je sais aussi comment, dans ce mouvement, l’on emporte nos chaînes avec soi. En partant on ne résoud rien mais il est pourtant vrai qu’en quittant ses rives on se retrouve tel un pirate face au champ des possibles, un champs offert pour la création. 
    Partir est une illusion qui peut s’avérer nécéssaire comme l’est celle du chemin.
    Tant que nos chaînes continuent à nous définir, l’herbe à beau paraître plus verte nos actes restent dirigés par les racines pourrissants de notre histoire (et notre pré-histoire).
    Le savoir sur nous-même est comme le savoir sur toutes choses: une idée ou une croyance. Plus celle-ci a de l’importance pour nous, plus nous investissons en elle et plus elle exerce son pouvoir sur notre destinée.
    Effacer son histoire revient à faire perdre leur valeur à la somme de savoir sur nous-même qui habitent notre esprit. Alors ce n’est plus du savoir mais un brouillard. Une matière assez légère et vaporeuse pour laissé s’infiltrer ce qui se cachait sous la croute, attendant la fraîcheur d’un éveil.

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    • @julian et pour ça un super outil est LA RECAPITULATION et peut importe ses formes, d’ailleurs avis perso elles doivent être multiples, mais doivent toujours, à un moment donné, être mise en prise avec le quotidien, la réalité donc avec le cognement (lacan)

      voir le sujet sur la recap https://projet-lapasserelle.com/la-passerelle-agora-forum/castaneda-forum/quels-sont-les-signes-dune-recapitulation-complete/

      Pour celles et ceux qui aiment bien jouer et conter c’est une sensation tout à fait géniale de pouvoir raconter une histoire de pouvoir (et plus personnelle) en la déformant, en changeant les noms, en attribuant des faits et des roles à des personnes qui n’ont rien à voir avec “la vrai" histoire c’est aussi super rigolo de raconter la même blague mais d’un autre point de vue, par exemple celui du/de la méchant.e et d’y mettre plein d’intensité, de trémolo

      car dans une histoire le but n’est pas d’exposer SON vécu et SON ressenti terrible, dramatique, enthousiasmant ou pitoyable mais bien de servir et d’exposer LE POUVOIR (non personnel)

      notre histoire personnelle devient alors une histoire de pouvoir et peut s’inclure dans les cognement de l’Esprit et les noyau abstrait. Nous même pas après pas, effacement émotionnel après effacement emotionnel nous devenons une histoire de pouvoir, un mythe… ou des grosses mites qui niquent bien fort la marinière du confort-misme

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  • Posté par: @meryloutier

    et quand on ne sait pas, on ne dit rien, on ne veut pas passer pour un con

    ce qui au passage ne permet pas d’avancer et surtout permet de maintenir notre auto contemplation

    DONC merci d’avoir partagé votre savoir qui n’est jamais LA vérité vrai mais une perception d’une réalité définit par la position de notre point d’assemblage sur une des bandes d’émanations lié à la Conscience ET de la quantité d’énergie dont nous disposons au moment d’écrire / dire / embrasser / en somme communiquer

    voilà une phrase bien pédante donc en plus simple. C’est cool que vous ayez osé exposer un point de vue ou un témoignage.

    N’oublions jamais que c’est en EXPOSANT nos erreurs, fails, questions et incompréhensions qu’on permet d’avancer. Pour soi bien sur mais aussi pour celui qui croit avoir compris car en vous répondant il peut, s’il est Honnête et pas dans le dogme, voir ou révéler ses propres incohérences, insuffisances, incompréhensions, réussites et du coup lui aussi aller plus loin

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