Les origines du mythe de MARS – Arès
Si on vous demande ce que connote en vous le dieu MARS, Arès pour les Grecs, la plus part d’entre nous vont penser guerre – mort – destruction – conflit en gros le maaaaaal et pourtant c’est presque le contraire qui apparait quand on creuse un peu le mythe du dieu de l’Action. Comme toutes les disciplines symbolique l’astrologie ne coupe pas au biais d’interprétation et de perception et Jupiter sait que niveau préjugé notre image du concept / dieu MARS en est confit.
Dans ce nouvel article sur “un autre regard sur l’astrologie” je n’espère pas vous enlever ces biais cognitifs quasi obligatoires (et même souhaitable presque) mais vous en proposer d’autres, ouvrir votre point de vue sur d’autres point de vue, plus globaux, moins moraux et, je le crois plus universel et donc plus opérationnel et utilisable dans tous les domaines. En faisant mes recherches sur le mythe de MARS / Arès je me suis aperçu que cette idée qui relie le concept / dieu MARS à la guerre, la souffrance, le conflit et “le mal” est vraiment très profondément implantée dans nos non-conscient. Ils en ont même fait le sujet d’un épisode de WONDER WOMAN c’est pour vous dire !
Pourtant le coeur du mythe / concept MARTIEN n’est pas la guerre ou la souffrance ni même une soif de sang inextinguible mais la capacité à canaliser son énergie pour mener à bien une action que celle ci nous plaise ou pas.
Le mythe de MARS va nous parler de l’action sans aucune justification, de la détermination inflexible qu’à la vie a transcender les limites que notre morale et nos croyances veulent lui imposer et surtout le mythe de MARS va nous montrer une chose toute simple L’Energie c’est “juste” de l’énergie. Elle est sans jugement, sans contrainte, sans limite imposable. Elle est et si t’es pas d’accord elle va te péter à la figure !
Avis perso je trouve ça pas mal dans ce monde ou il faut toujours se justifier, expliquer, parfois expliciter. Un monde ou les hauts et les bas sont de plus en plus tacitement reprochés et ou le lisse et le neutre mort prend de plus en plus d’amplitude dans “ce qu’il est de bon ton de montrer ou de faire en société”.
Le mythe de MARS au final ne parle que d’une chose : de l’énergie qui permet à notre voie intérieure d’exprimer 3 des éléments les plus indispensables sur la voie du Pèlerin : la ténacité, l’enracinement et une persévérance à toute épreuves.
La généalogie du mythe de MARS / Arès
Que ce soit MARS ou Arès (la version grecs, originale, du concept) on peut clairement dire qu’il y a du sang chaud dans sa généalogie ! C’est, en effet, un fils de la gaudriole et un enfant terrible qui a du donner bien des ulcères aux géniteurs. Revanche de ceux-ci, il est lui même devenu le géniteur d’enfants “légérement” mouvementé, des HPI peut-être ? Ou plus sûrement des GPC, des gros pètes couilles.
Techniquement le couple dont émerge le fulgurant MARS c’est ZEUS – JUPITER dont on a déjà parlé et HERA – JUNON, la régulière, un peu revêche, du jeteur d’éclair stellaire. Avouez que niveau tension familiale ont peu difficilement faire mieux.
Mars, progéniture d’une famille qui ventile façon puzzle !
Si avoir ZEUS comme paternel semble être une bonne nouvelle, le fils du roi des dieux y a pire sur un CV quand tu es ado en fait ça a quand même du être moyennement facile pour MARS d’exister en tant qu’individu vue la parenté un rien débordante du taulier. Vous imaginez la scène, “Salut poulette ça te dis de venir à la maison gratter la barbe à Juju ?”. Pas sur que le père lui laisse sa “proie” bien longtemps. Le roi des dieux était pas connu pour être partageur.
En plus le ZEUS en question est quand même fils de deux titans (CRONOS et RHEA) et a été contraint pour vivre de tuer son propre père. De caractère turbulent et un rien soupe au lait ZEUS a vécu dans la démesure la plus totale. Passant du stade de grand ordonnateur du monde, via ses combats face aux titans, à celui de grand inséminateur des dieux, déesses, montagnes, rivières, humains et humaines en tout genre. Je crois qu’on devrait reformuler l’expression “c’est un vrai Don Juan” en “c’est un vrai Zeus”.
Comme disait les anciens, le père de MARS – Arès n’avait pas du “sang de navet” dans les veines ! Du coup ben le fiston, MARS, en a hérité. En plus le mythe de MARS place celui ci en tout premier de la vingtaine de divinité qu’a engendré ZEUS. En gros MARS a la fougue et la vitalité de son père mais, lui, ne va pas s’en servir à travers ses “virils attributs”. En gros il ne va pas niquer à couille rabattu pour repeupler le monde suite à la guerre contre les Titans comme son père.
Fils de Zeus et de Héra c’est pas le plus simple pour être calme
Héra, elle aussi fille de titans, et on peut dire qu’elle a du caractère. Elle est devenu la femme de Zeus alors qu’elle est une de ses sœurs, bonjour la morale de la famille, et se révèle, pour le moins, une épouse possessive et un (gros) rien jalouse. Bon à sa décharge vu son conjoint et la récurrence des entorses dans le contrat, elle est quand même un peu excusable.”Mais je devais repeupler la terre moi !” Oui c’est ç’la, super l’argument, tout casser pour pouvoir après aller niquer tout ce qui bouge, ha bravo ! C’est du propre !
Bon HERA / JUNON a peut-être des circonstances atténuantes elle n’était pas non plus obligé de persécuter les maitresses du king of the king ! Idem elle n’était pas obligé de lui infliger des séance de shibari non consenti en l’attachant avec des lanières de cuir. Idem, ma petite HERA tu crois que c’est hyper fin psychologiquement de demander aux autres dieux, donc au fils de ton mari, de t’aider à lui faire remballer son service 3 pièces ? Ben non, c’était pas fin, ça laisse des séquelles !
N’hésitant pas à demander de l’aide aux autres dieux et parmi eux les enfants de Zeus pour punir le dieu volage. Jusqu’à parfois ligoter son dieu de mari pendant son sommeil avec des lanières de cuir. Lorsqu’elle se dispute avec Zeus pour savoir quel sexe connaît le plus de plaisir lors d’une relation sexuelle, elle accepte que le devin Tirésias, qui avait été femme puis homme, juge la querelle. Mais lorsque celui-ci donne raison à Zeus, elle se venge en le frappant de cécité.
Du point de vue Romain maintenant : Mars est le fils de Jupiter et de Junon.
Jalouse de ce que Jupiter avait mis au monde Minerve sans sa participation, Junon avait voulu, à son tour, concevoir et engendrer. La déesse Flore lui indiqua une fleur qui croissait dans les campagnes d’Olène en Achaïe et dont le seul contact produisait l’effet d’engendrer. Grâce à cette fleur, elle devint mère de Mars.
On retrouve là cette ténacité à obtenir quelque chose. Dans la généalogie martienne, on hésite jamais à se bouger le cul pour faire quoi que ce soit. On y râle beaucoup aussi. On s’entête. On est con, peut-être, mais on agit !
Bien que maintes fois bafouée, Héra/Junon restera pourtant la dernière épouse de Zeus/Jupiter. Ces deux comparses aux caractères bien trempés vont avoir une descendance. Lui, foudre et tonnerre réunis et elle, incarnation de la fertilité eurent Hébé, Ilithye, Héphaïstos et donc Arès.
A la naissance du petit Mars/Arès, on imagine maman Héra/Junon bien fière de son fiston : comme il est beau mon fils ! (oui pour moi Héra / Junon à la voix de Marthe Villalonga)
On imagine bien le contentement des parents parce que le garçon est prometteur par sa carrure, son énergie et sa volonté bien aiguisée. Mars a bien les gènes de la famille !
Mars est un dur, un vrai, un tatoué
Le petit Mars grandit dans le tumulte de la vie dissolue et grandiose de ses parents. Sur le conseil de sa mère, le voilà pris en charge par Priape, de qui il apprit la danse et les autres exercices du corps, préludes de la guerre.
Priape, c’est encore un drôle de personnage : principalement occupé par sa bite qu’il compare à celle des ânes, il n’hésite pas à éliminer ceux qui ont des attributs sexuels plus développés que le sien. Et c’est sympa pour Priape d’avoir à transmettre le goût de l’affrontement et les plaisirs du sexe au jeune Mars.
Un jeune Mars aventureux, belliqueux et sûr de lui. Avec une éducation aussi sulfureuse, il devient aussi un enfant terrible qui multiplie les bagarres et les conquêtes féminines. Il a eu une aventure remarquée avec Vénus/Aphrodite, la femme de Vulcain.
La liaison de Mars/Arès avec Vénus/Aphrodite se termina brusquement selon l’interprétation grecque : un jour Hélios/Soleil surprend Aphrodite avec Arès et le rapporte à Héphaïstos qui fabrique un filet merveilleux qu’il jette sur le lit du couple en flagrant délit d’adultère.
Il convoque les dieux qui se contentent de rire. Arès est libéré après avoir versé une compensation à Héphaïstos.
Homère et Ovide ont raconté les amours de Mars et Vénus.
Mars se méfiait de Phébus qui était son rival auprès de la belle déesse, et avait placé en sentinelle Alectryon, son favori. Celui-ci s’étant endormi, Phébus aperçut les coupables et courut prévenir Vulcain. L’époux outragé les enveloppa dans un maillage de filets aussi solide qu’invisible et rendit tous les Dieux témoins de leur crime et de leur confusion. Mars punit son favori en le métamorphosant en coq ! Depuis cette époque, cet oiseau tâche de réparer sa faute en annonçant, par son chant, le “lever de l’astre du jour”.
Vulcain, à la prière de Neptune et sous sa caution, défit les merveilleux liens. Les captifs, mis en liberté, s’envolèrent aussitôt. L’un dans la Thrace, son pays natal, l’autre à Paphos dans sa retraite préférée.
Mars enfant terrible engendra à son tour des enfants terribles
Les jumeaux Phobos, la Crainte, et Deimos, la Terreur. Ces deux là vont accompagner leur père sur les champs de bataille. Ils génèrent tout ce qui peut faire plier l’adversaire : le cocktail terreur, panique, fuite et déroute.
Avec Vénus il a pour fille Harmonie, qui porte mal son nom dans la mesure où une fois mariée, elle reçoit un collier maléfique qui va lui porter malheur et qu’elle va transmettre sur plusieurs générations.
Autre rejeton de Mars et Vénus : Cupidon. Un ange, certes, mais qui ne tergiverse pas en lâchant sa flèche sur le cœur de celui qui doit connaitre la passion amoureuse.
Alcippé, une autre fille de Mars, avait été violentée par un fils de Neptune. Mars la vengea en tuant l’auteur du crime. Neptune, désespéré par la mort de son fils, fit comparaître Mars à être jugé devant les douze grands Dieux de l’Olympe. Junon assigna Mercure, pour qu’il défende la cause de son fils. Il le défendit si bien que celui-là fut absout. Le jugement eut lieu sur une colline de Rome appelée depuis l’Aréopage ou colline de Quirinus, où s’établit le fameux tribunal athénien.
Ascalaphus, fils de Mars, qui commandait les Béotiens au siège de Troie, ayant été tué, Mars courut le venger lui-même, malgré Jupiter, qui avait défendu aux Dieux de prendre parti pour ou contre les Troyens.
Le roi du ciel eut un accès de colère mais Minerve apaisa sa fureur en promettant de soutenir les Grecs. En effet, elle incita Diomède à se battre contre Mars, qui fut blessé au flanc par la lance de ce héros. C’est Minerve qui avait dirigé le coup. Mars, en retirant l’arme de sa blessure, jeta un cri épouvantable et aussitôt remonta à l’Olympe au milieu d’un tourbillon de poussière.
Jupiter le réprimenda sévèrement, mais fit ordonner au médecin des Dieux de guérir son fils. Péon mit sur sa blessure un baume qui le guérit sans peine, car, dans un Dieu, il n’y a rien qui soit mortel. D’ailleurs Mars porte l’égide qui est le symbole de l’invulnérabilité : une amulette qui est portée sur la poitrine.
Avec une telle généalogie, Mars est donc habitué à affronter et l’a bien transmis à sa descendance !
Mars, un guerrier vénéré dans plusieurs cultures et pendant des siècles.
Le dieu Mars porte le nom de la planète rouge de notre système solaire.
Avec Arès/Mars, on voit rouge, à l’image de la quatrième planète du système solaire dont il porte le nom !
Car c’est une des cinq planètes visibles à l’œil nu depuis la nuit des temps.
Dans l’Antiquité déjà, les Romains avaient constaté dans le ciel la couleur rouge si particulière de cette planète.
Traduisant sa couleur comme le résultat du sang versé sur d’immenses champs de bataille, ils ont choisi de lui donner le nom de leur dieu de la guerre, incarnant la jeunesse, la violence et l’esprit guerrier.
C’est donc un Dieu qui va au combat, il est la personnification de la guerre.
On frappe d’abord et on voit ensuite.
Casque et bouclier, arrimé sur un char, il faut faire face quoiqu’il arrive.
Affronter les peurs et dépasser ses peurs sont devenues une routine.
Et même si c’est perdu d’avance on y va.
Mars a le goût de l’affrontement et va encore plus loin puisque la destruction, la brutalité et le carnage font partie de ses plans si besoin.
On pourrait dire qu’il est con, bête et stupide car les raisons de l’affrontement ne lui importent pas.
On cogne, on rase tout et voilà, le taf est accomplit.
La tendance innée de Arès/Mars, c’est d’y aller et tout de suite.
Il nous dit : je déteste tous ceux qui hésitent!
Donc pour lui, foncer est plus important que tout le reste.
C’est là où se trouve son adrénaline.
Mars/ Mawort/ Marmar
Par la racine de son nom, Mars est relié aux divinités indiennes de l’orage et de la fertilité.
Il contient aussi la notion de jeunesse, de meneur de troupe : Mars récupère les enfants rejetés et les rassemble en équipe.
Le mot “martial” vient de là.
C’est aussi le dieu responsable de la fertilité des cultures, ce qui lui donne une importance toute particulière dans la Rome antique.
Dieu du printemps car c’est à la fin de l’hiver que commencent les activités guerrières et dieu de la jeunesse parce que c’est elle qui est employée dans les guerres.
MARS, PROTECTEUR DE L’EMPIRE ROMAIN
Stratège hors-pair, il était le père de Remus et Romulus, fondateurs et protecteurs de la cité.
Il était également le garant de l’aristocratie militaire et protégeait les cultures paysannes des agressions extérieures.
Communément représenté affublé d’un casque, d’une lance et d’un bouclier, il était associé au loup et à la louve, symbole de la cité de Rome.
Le culte de Mars était principalement orienté vers la guerre.
Il a d’ailleurs donné son nom au mois ouvrant la saison guerrière qui débute au printemps et se termine au mois d’octobre.
Preuve que Mars est central, il va conditionner le calendrier Romain :
le premier mois de l’année est nommé en son honneur. A la période du printemps et de la reprise de la guerre après l’hiver. Mars est fêté en début et fin de la saison guerrière, donc en Mars et Octobre.
Divers rituels lui étaient consacrés : un cheval lui était offert en sacrifice lors de l’Equirria, une course de chars ayant lieu sur le Champ de Mars après la saison guerrière.
Après chaque bataille, les dépouilles et butins récoltés étaient offerts au dieu pour le remercier de la victoire de l’armée romaine.
Mars a donné son nom au célèbre Campus Martius, le Champ de Mars, où était situé l’autel du dieu romain.
A l’origine, il était situé en dehors de la ville : les hommes armés n’avaient pas le droit de pénétrer dans l’enceinte sacrée de la ville.
Il deviendra par la suite le lieu de référence des événements à caractère militaire.
Pour les Romains, le Dieu Mars est central.
Il est associé à deux autres divinités : Jupiter (pour la souveraineté sacrée) et Quirinus (pour la production et la fécondité).
Cette association est triadique, c’est-à-dire une division de la société divine autour de trois grands figures.
On l’a retrouve dans les différentes religions et mythes des peuples indo-européens, tels que ceux de l’Inde, de la Scandinavie, de l’Irlande.
La civilisation Mésopotamienne associait Mars à Nergal qui était leur divinité infernale responsable de la guerre et de la pestilence.
À l’origine dieu du Soleil, il est progressivement devenu le dieu des Enfers après avoir séjourné 7 jours et 7 nuits au Royaume des morts, par amour pour la Déesse des Enfers : Ereshkigal.
Nergal était surtout présage de destruction, d’épidémie et de peste.
Il était représenté sous un aspect destructeur : il avait une tête d’Homme, un corps de lion ailé et portait un sceptre.
Ses symboles avaient un aspect destructeur : la tête de lion et l’épée.
Son temple était situé à Kutha à Babylone, au même titre que les autres divinités infernales de la Basse-Mésopotamie.
Les débuts de l’astronomie de la Grèce antique furent influencés par les connaissances reçues de la culture mésopotamienne.
Les Grecs associèrent donc Mars à Arès, leur dieu de la guerre.
Le mot grec ares signifiant à la fois la ruine, malédiction, la bataille, la guerre.
L’énergie de Mars, c’est faire face quoiqu’il arrive !
Et, en cela, il me fait penser au célèbre poème Invictus de William Ernest Henley
Dans un passage de ce poème, il y a cette force que l’on peut attribuer à Mars:
Dans de cruelles circonstances,
Je n’ai ni gémi ni pleuré,
Sous les coups du hasard,
Ma tête saigne mais reste droite.
En ce lieu de colère et de pleurs,
Se profile l’ombre de la mort,
Et bien que les années menacent,
Je suis et je resterai sans peur.
Aussi étroit soit le chemin,
Nombreux les châtiments infâmes,
Je suis le maître de mon destin,
Je suis le capitaine de mon âme.
Je vois un exemple de l’énergie de Mars dans le péplum américain “300” qui relate un fait historique réel :
La bataille des Thermopyles.
C’est une des plus célèbres de l’histoire antique oppose une alliance des cités grecques à l’Empire achéménide vers 480 av. J.-C.
L’armée grecque, faite d’environ 7 000 combattants retient l’armée perse de Xerxès Ier, laquelle compte, selon les estimations modernes, entre 70 000 et 300 000 soldats à l’entrée du défilé des Thermopyles qui commande l’accès à la Grèce centrale, le long de la mer Égée.
À la suite d’une manœuvre de contournement par les Perses, la plupart des Grecs — pris sur leurs arrières — abandonnent le champ de bataille à cause de la trahison d’un des leurs et seuls les 300 soldats spartiates commandés par le roi Léonidas Ier, ainsi que 700 soldats de Thespies sous les ordres de Démophilos, décident de combattre jusqu’au sacrifice, malgré une infériorité numérique prononcée, pour laisser aux Grecs le temps d’organiser leur défense.
Cette bataille devient l’un des symboles de la résistance grecque à l’envahisseur.
Le courage et le sacrifice des Spartiates, entrés dans la légende, ont été repris maintes fois par la culture populaire, même si les Perses ont obtenu une victoire stratégique au prix de pertes considérables.
MARS, c’est aussi L’UN DES NEUF ASTRES DE LA RELIGION HINDOUE
Dans l’ancienne religion hindoue, les croyances étaient basées sur les neuf corps célestes visibles et observés de l’époque, appelés les Navagrahas (Nava signifiant « neuf » et Graha « planète »).
Ces astres étaient le Soleil, la Lune, Mercure, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne, les éclipses de Soleil et les éclipses de Lune.
Chacun de ces astres avait une influence singulière, et Mars y occupait une place importante.
La divinité Karttikeya, représentant la planète rouge, était considérée comme maléfique et agressive.
Ses attributs étaient la violence, la guerre et l’ambition.
En tant que divinité guerrière, elle fut surtout la référence de la caste des Kshatryias, représentant les rois, les nobles et les guerriers.
Mars représentait donc la caste la plus glorieuse de l’époque, puisqu’elle a dirigé, contrôlé et protégé les terres Hindoues et sa civilisation durant des siècles.
Mars, un fléau pour les Chinois
Dans la Chine antique, la mythologie Wuxing, apparue au 5e siècle avant J.C., régissait les rites et coutumes.
Elle constitue, encore aujourd’hui, un courant majeur de la cosmologie chinoise traditionnelle.
Selon ces croyances, les éléments de l’Univers étaient répartis en cinq catégories:
Le feu, l’eau, la terre, le bois et le métal,
composant entre elles une relation de génération et de destruction.
Le feu engendrait la terre grâce à ses cendres, qui fournissait les matériaux pour le métal.
C’est ce qu’on appelle les relations de génération.
À l’inverse, le feu faisait fondre le métal, qui lui-même tranchait le bois.
C’est ce que l’on appelle le cycle de destruction.
Ces deux ordres régissaient la vie et le savoir de la Chine antique.
Mars y était très importante : surnommée Ying Huo, l’« étoile de feu », elle était associée au sud, à l’été,
mais était aussi présage de fléaux, de chagrins, de guerres et de meurtres.
MARS ET HORUS DANS L’ÉGYPTE ANTIQUE
Aux temps de l’Égypte Antique, la planète Mars portait plusieurs noms, mais son principal était Hardoshir,
le « Horus rouge ».
Elle était associée à Harmakhis, le dieu du Soleil de l’aube et du crépuscule, qui sera à l’arrivée du Nouvel Empire associé à Horus, régent de l’ordre pharaonique et divin.
Mars était alors considérée comme la gardienne de la Voie Lactée, puisque située juste au-dessus du bras gauche d’Orion.
À l’arrivée du Nouvel Empire, vers 1540 avant J.C., le grand Sphinx de Gizeh fut associé au dieu Horus et donc à la planète rouge.
Petite remarque sur la planète Mars :
Au delà de la caractéristique rouge (due à la présence d’oxyde de fer) il est amusant de voir que cette planète bien plus petite que la Terre, contient des volcans aux dimensions titanesques dont le Mont Olympus 21 000 mètres d’altitude.
On y trouve des cratères d’impact de météorites qui ont été mesurés jusqu’à 2200 kms de diamètre.
On y trouve aussi un canyon de 8000 mètres de profondeur qui s’étend sur 3000 kms.
La planète Mars, après des périodes très chaudes, connait le froid avec une température moyenne de -63 degrés.
Un monde donc assez peu fréquentable, mélange de glace et de feu.
Les éruptions volcaniques ont laissé régulièrement des points noirs qui pointent sur une épaisseur de glace et ressemblent à la peau d’un ado en pleine puberté!
Derrière l’illusion de l’énergie guerrière de Mars
Au delà de l’illusion : Toutes ces caractéristiques sur l’énergie de Mars sont bel et bien conditionnées par une vision du monde où il faut déployer sa force en vue de combattre.
L’Histoire est une longue série de lutte et de bataille.
Il n’y a pas une seconde sur cette planète où l’on ne se tape pas dessus quelque part !
Il est clair qu’il soit utile de se battre pour sa survie.
Pour l’homme préhistorique, cela a été indispensable.
Mais que le besoin d’anéantir l’autre persiste et signe dans toute notre histoire, n’est-ce-pas navrant ?
On s’est pris au jeu. Se battre quoi qu’il en soit.
Avec pour conséquence l’écrasement et annihilation du plus faible.
Mais n’est-ce-pas juste un conditionnement ?
L’énergie guerrière de Mars/Arès est donc une définition conditionnée par la culture, voulu par notre civilisation.
Est-on obligé de penser comme le célèbre Genghis Khan qui disait : La plus grande chance d’un homme est de poursuivre et écraser l’ennemi.
C’est sans doute la nature même de l’énergie martienne qui est mal intégrée :
elle devient l’action de se taper sur la gueule alors que c’est juste l’ énergie de pousser les choses en avant.
Une image pour moi d’un individu MARS remonte à mon enfance:
un ami de mon père qui venait faire des travaux dans la ferme attenante où nous habitions et qui démolissait des murs avec une masse pendant 8 ou 10 heures pendant plusieurs semaines.
Son côté je tape, je casse, je démolis, j’y reviens, rien ne m’arrête, c’était impressionnant !
Y compris le tempo de la démolition qui me plaisait parce que c’est déjà une forme musicale.
Et alors que cette énergie m’attirait, un autre chant de sirène (sirène ta mère) est venu raconter que j’étais tout le contraire : un être rêveur, lent et tranquille qui regarde passer les saisons, les trains, les vaches, les autres, la vie quoi…
Mars, c’est le printemps !
En apparence, pas grand-chose ne bouge dans le potager en plein hiver.
Et pourtant ce qui a été planté à l’automne grandit et a la force de percer à travers la terre et le paillage pour venir se dresser vers le ciel.
Pendant la germination il y a de la force en action !
C’est justement cette énergie que nous avons en nous et que l’on peut attribuer à Mars.
Non pas avec une finalité d’aller taper sur les autres mais juste pour faire ce qu’il y a à faire.
Ce qui vient de Mars c’est l’énergie du feu et du sang.
C’est ce qui nous pousse à rester en vie.
D’avoir la force, la vitalité, l’envie de préserver ce qui maintient l’utile et l’indispensable.
D’une part notre civilisation bien pensante à détourné cette étincelle de vie vers une finalité guerrière
et par la même occasion a mis un veto sur nos pulsions, envies et désirs.
Mars/ Arès n’a pas honte d’assouvir son envie de satisfaire ses besoins, ses envies, ses désirs.
Il sait être à l’aise avec son corps, la nudité, la sexualité, le manger, le boire, bref, avoir du plaisir.
La tendance de l’énergie Mars, c’est l’étincelle du moteur.
C’est l’impulsion.
C’est ce qui fait qu’on se lève tous pour Danette !
C’est le chien du chasseur qui remue, s’agite, renifle, au petit matin, déjà prêt à aller débusquer le lapin.
C’est le gamin qui tombe du lit parce que c’est le premier jour des vacances.
C’est avoir le thème de Rocky Balboa (Eye of the tiger) dans la tête.
Ce qui fait que même si parfois ça semble lourd et compliqué et que c’est pas motivant, on y va quand même.
On va au taf : c’est même plus une question d’avoir envie ou pas.
On est déjà levé pour y aller.
C’est même pas une question de volonté, qui peut se nicher plus ou moins dans le mental, là c’est ailleurs.
Plus interne. Plus profond. Plus central.
Mars et ça repart !
Une publicité dans les années 70 montrait un jeune homme vraiment déçu par une aventure amoureuse s’arrêtant devant un monastère, prêt à choisir la voie monastique.
En attendant qu’on lui ouvre la porte, il déguste une barre chocolatée fourrée à l’intérieur qui s’appelle Mars.
Le mélange de la pâte à base de lait, de sucre et d’orge recouverte d’une couche de caramel enrobé d’une fine couche de chocolat est tellement bon que le gars laisse tomber illico le monastère.
Le papier de la barre chocolatée est jeté et découvert par un moine.
On imagine qui celui-ci voit dans l’emballage noir, jaune et rouge une représentation du diable et du mal.
Le moine récupère l’emballage du Mars et le jette dans une poubelle qui en contient des milliers.
La vidéo se termine sur le slogan « Mars et ça repart »
Cette pub montre bien le couperet abjecte de notre civilisation sur le vivant !
Alors que je suis pourtant bien né d’un père et d’une mère qui aimaient la gaudriole et les bonnes bouffes
Alors que je me lève toujours pour Danette
Alors que j’ai toujours ma barre Mars avec moi pour redémarrer
et que je ressens juste le besoin et l’envie de vivre
ON MA POURTANT DIT QUE C’ETAIT MAAAAAL !!!!!!
L’énergie de Mars : c’est juste de l’énergie !
Si on veut bien sortir du conditionnement posé par la morale, nous avons en nous une énergie, une vitalité qui pousse à vivre, à agir.
Cette énergie, on en a peur, alors on la contrôle.
C’est pas le siège du mental qui pousse à l’action.
Ce n’est pas non plus une idéologie, une religion, une croyance.
J’agis NON PAS parce que je dois/il faut.
Non pas pour lutter, ni obtenir, ni réussir ou perdre.
J’agis parce que.
Point barre.
Ça vient d’une façon naturelle et spontanée.
Et surtout en s’affranchissant des normes extérieures.
AGIR est plus important que la teneur que ça induit (plaisir ou peine)
Même au-delà de la confiance ou le découragement, agir c’est juste agir.
Voilà une énergie totalement irrecevable depuis l’installation de la civilisation qui vise à notre confort.
L’énergie de la voix intérieure.
Que ça me plaise ou non, tout est conditionné dans ma vie.
Comment je suis venu au monde, ma race, mon pays, ma famille et ses croyances politiques et religieuses, tout cela est du conditionnement.
Conditionné aussi par les limites physiques de mon corps, par la biologie, mon ADN, la posture, la respiration, etc…
Si tout ça n’est pas un vrai carcan, qu’est-ce que c’est alors ?
Étonnamment, on s’attache à tout ce qui fait notre définition.
On défend bec et ongles nos petites limites.
C’est au final beaucoup d’énergie.
Ne pourrait-il pas y avoir une autre orientation dans la mobilisation de cette énergie :
la mettre au service de la voix intérieure ?
Cette voix qui sait remettre son ouvrage vingt fois sur le métier.
Cette voix qui sait se remettre en selle.
Celle qui ne compte plus le nombre de tour de piste.
Cette capacité à tenir inlassablement la même direction.
Qui ne répugne jamais à refaire la même tâche.
Qui se tient à son engagement quel qu’il soit.
Ce sera cette motivation qui nous pousse à sortir de la zone de confort.
Et qui maintient ce choix.
C’est le choix d’exister au lieu de se contenter de vivre.
Pour expérimenter l’essence même du mot exister qui contient d’une part :
ex, sortir de ( nos routines et conditionnement )
Et l’autre partie : sistere, stare : se tenir debout.
Qui mérite cette phrase de Ferré : je ne me couche que pour mourir ?
Liens & infos complémentaires autour du concept MARS / Arès
WHO IS JUPITER ? On revient sur le mythe de ZEUS – JUPITER et vous allez voir que c’est pas forcément ce qu’on a imaginé