Les mystères des connexions entre tout et chacun
Ben ça n’a pas été de tout repos pour vous poster le dessin du jour… Gros problème de connexion internet qui vient juste d’être résolu, alors je fonce ! De quoi je voulais vous parler ? Ha oui de l’abondance de connexions qui se font en permanence tout autour de nous. Des connexions visibles, tangibles mais aussi totalement imperceptibles de l’ordre du sensible celui que les rationalistes peureux disent ne pas exister mais dont ils se servent de manière inconsciente en permanence.
Comme souvent l’humain a eu peur devant cette immensité et a fait un petit pas de retrait pour ne pas être pris dans le flux de ces connexions reliant tout et les parties du tout. Il a, comme souvent, mis ses “lunettes déformantes” et gommé la vision de ces liens qui nous relient entre humains et entre élément du cycle naturel, élément de la vie.
Des mystères des connexions chez les végétaux….
Il c’est éloigné, il a déformé mais en a cependant gardé l’idée globale, les chemins, les trames. Hélas ces chemins ne sont quasi plus empruntés que par de la conscience inorganique et de l’émotionnel vomit et vomitif.
Il a remplacé les chemins fluides et chauds, vivants et parfois caillouteux du vivant par des chemins froids, bétonnés, en ligne droite, qui sont maintenant empruntés seulement par nos peurs, nos hontes, nos désirs, nos espoirs etc…comme des autoroutes auxquelles ont aurait enlevé toute vie.
Et si ces chemins de connexion on les re-investissait ?
Si au lieu d’y circuler avec un véhicule roulant à 500000km/h on passait à un moyen de locomotion plus lent ? Si on sortait de ces voies rapides pour prendre les chemins vicinaux qui existent en pointillé, qui nous placent au même niveau que tout ce qui existe ? Bien sur c’est vachement moins sécurisant, on a pas une grosse carlingue autour de soi, mais on est quand même bien plus léger aussi !
Et ça demande un effort, on ne va pas se retrouver sur ces chemins de traverse par hasard, on va devoir quitter le confort de cet habitacle moelleux et douillet, se redresser et faire marcher nos corps de lâche. Effort d’y retourner, de ne pas glisser toutes les 5 secondes dans la facilité de l’habitacle rassurant de nos habitudes. On va sentir bien plus les variations de température, un sanglier va pouvoir nous foncer dessus, on va se prendre les pieds dans les racines, le vent va décoiffer nos superbes mises-en-pli, le soleil va nous faire griller la couenne.
Ça va aller beaucoup moins vite en apparence, on sera bien moins secoués par nos affres et les drames de notre vie, mais à mon sens, le voyage sera bien plus sympa, même s’il demande des efforts constants et un lâcher-prise constant pour ne pas nous raccrocher à nos “douces” habitudes.
La splendeur du réseau de connexions de la nature
Pour faire simple, tous les végétaux sont reliés entre eux par des mycorhizes, des champignons, qui sont fixés sur leurs racines. C’est ce qu’on appelle une symbiose. C’est à dire que les 2 partis y trouvent leur intérêt : les végétaux peuvent ainsi absorber les éléments contenus dans le sol. Et les champignons vont recevoir des glucides et des vitamines de la plante.
C’est un système incroyable qui relie les végétaux entre eux. Je ne suis pas une spécialiste, vous trouverez bien plus de données dans l’intelligence des plantes qui parle, entre autre, de ce sujet. Et puis aussi Francis Hallé dans Éloge de la plante et Peter Wohlleben avec La Vie secrète des arbres
Les scientifiques commencent tout juste à s’intéresser au monde végétal. Étant des mammifères, nous avons bien plus de connaissance sur ce plan que dans le domaine des plantes. C’est comme si les plantes étaient vraiment des extra-terrestre pour nous autres humains. Toutes leurs fonctions sont totalement différentes des nôtres. Du coup, on a eu la très grosse tendance à les considérer comme des machins sans grand intérêt, tout juste bons à décorer notre salon.
Alors oui, avec notre très grosse intelligence on a réussi à créer des réseaux sans fils de connexion entre les humains. Mais ça existait déjà dans la nature, bien avant que l’humain ne l’invente ! Et notre système d’échange de données est franchement fragile comme j’ai pu le constater aujourd’hui…
Nous n’inventons rien, nous copions bien !
Dans la nature, les connexions se font. Entre l’eau et l’air, entre la terre et l’eau, entre la lumière et la terre. Tout circule. Ça n’est pas un monde parfait, c’est juste un bel exemple de fluidité.
Alors pensons à porter plus d’attention à tout ce qui nous entoure. Plus de respect et de considération. Des connexions se font sans cesse entre chaque chose autour de nous et en nous. Nous sommes un tout. Nous ne pouvons pas nous couper de l’ensemble. Nous ne pouvons pas limiter notre monde à celui des humains.
En construisant des frontières entre les espèces, on a coupé les liens qui nous relient à l’ensemble. On a gardé les liens sociaux, familiaux, comportementaux etc… au lieu de choisir les liens qui construisent, qui enrichissent.
Comportons-nous un peu plus comme de bêtes arbres, pour enfin sortir de notre isolement. Une carte, un thème, qui doit parler à beaucoup d’entre nous, car il ne suffit pas d’avoir plein de gens dans son agenda ou autour de soi pour ne pas être isolé …