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Forum autour de la spiritualité incarnable
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Le jugement de valeur (BIEN / MAL & co) en plus d’être très peu constructif n’est pas forcément apprécié ici. Toute position moraliste sera châtié avec la plus grande fermeté sauf pour celles et ceux qui aiment ça.
On peut donner son avis sans pour autant juger… Il nous semble plus sain de dire « vas te faire foutre je suis pas d’accord » suivi d’un argumentaire au petits oignons qu’un « c’est maaaaaaal » ou pire « on ne peut pas dire / penser / faire ceci ou cela » d’après des lois morales conjoncturelles donc insuffisantes et impropres à la voie de la Liberté.
Nous sommes censés être entre gens de bonne compagnie et de bonnes intentions donc soyez clément sur les lacunes orthographiques de certaines. Rappelez vous que si la forme aide le fond elle n’est qu’une émergence de celui-ci. Les nuls en orthographes n’oubliez pas que la forme permet au fond d’être plus accessible même au psychopathes de la « grand-mère ». Faites des efforts.
Il est plaisant d’aérer et de valoriser vos propos via des couleurs, des espaces, du texte en gras, des « à la ligne » … Toujours dans la même idée qu’une forme plaisante aide un fond déconcertant à être mieux apprécié.
Je me suis rendue compte à 46 ans que je n'avais plus l'énergie physique de mes 20 ans, je sais, je suis un peu longue à la détente. Bien sûr je l'avais senti depuis plusieurs années, mais je n'avais pas fait le lien avec mes incartades dans l'abstrait-nagual.
Jusqu'à maintenant, je croyais qu'explorer l'abstrait ne demandait "pas beaucoup d'énergie", alors qu'en fait, mon énergie concrète-tonale devait très certainement contrebalancer cette "consommation" d'énergie. J'avais pourtant lu et relu dans les enseignements de Don Juan à Castaneda que l'accès au nagual demande beaucoup d'énergie, mais je l'avais franchement minimisé, j'avais compris les mots mais pas le fond.
Je le rapprocherait aussi d'un des 4 pièges : le piège de la vieillesse (les autres étant la peur, la clarté, le pouvoir). Passé 40 ans, le piège de la vieillesse peut plus surement se pointer. Il peut bien sûr venir plus tôt, mais à partir de 40 ans, c'est plus dur d'y échapper.
Alors on fait quoi quand on vieillit, quand on a moins d'énergie ?
- On refuse de vieillir et on se bat contre les signes du temps, contre les muscles qui fondent, contre la sensation d'être "moins" ? C'est une option, mais elle demande énormément d'énergie et il n'en reste plus bézef pour le nagual, ni pour le tonal d'ailleurs, puisque notre énergie est tendue vers l'objectif très concret de ne pas vieillir, donc de refuser une partie de la réalité.
- Ou bien on se pose dans un canapé et on abandonne tout ? Cette option m'est juste impossible, je ne vais pas la développer.
- Ou bien on fait avec la quantité d'énergie dont on dispose ? C'est donc celle-là que je retiens. Ça ne veut pas dire, à mon sens, économiser son énergie, dans le sens de s'économiser pour durer plus longtemps.
Ça veut peut-être dire ne plus se laisser-aller à dilapider son énergie comme si elle était inépuisable. Ce qui demande de capter les endroits où on "perd" de l'énergie, je n'aime pas ce mot parce qu'il est inexact, mais c'est surtout les endroits où on cristallise son énergie, où on l'empêche de circuler. Ça peut être par ce qu'on s'empêche encore de faire, dire, ressentir. Par ce qu'on laisse sortir comme un dégueulis et qui éclabousse tout autour de nous. Par nos restes d'impossibles ou de caprices etc... Ça demande de l'endurance
Avoir un corps fort fait aussi partie de cette notion de faire avec la quantité d'énergie dont on dispose. Je sais que je ne suis pas un ninja, je sais que je ne suis pas un truc dénué de carbone. Alors je fais ce que mon corps me demande de faire (du coup je suis bien obligée d'écouter ce qu'il me raconte), je le suis pour qu'il m'enseigne la manière dont je peux me densifier, dont je peux resserrer mon énergie sans la tendre. C'est pas toujours facile, là aussi ça demande de l'endurance et ça ne prendra jamais fin, sauf quand on mangera les pissenlits par la racine.
C'est sur qu'il y a plein d'autres choses à dire sur le sujet, mais j'ai la dalle ! Rho, mon corps me parle, ou mon conditionnement, au choix 😉
Je ne sais pas si ça vous parle, mais j'avais envie de lancer ce sujet, on verra bien si ça vous inspire
J'ai écouté une série d'émissions en 4 épisodes sur l'histoire de l'énergie :
Le premier épisode est sur l'énergie hydraulique et héolienne, les moulins à vent et à eau
Le deuxième épisode est sur le gaz et l'électricité
Le troisième est sur le pétrole
Le quatrième est sur la Sibérie et l'Alaska
Mais pourquoi est ce que je viens parler de ça alors que c'est un post sur l'énergie d'un point de vue "spirituel" ? Parce que je trouve qu'il y a des liens.
Ce qui m'a marqué dans cette série d'émissions, c'est de sentir cette énergie que l'on capte, l'énergie de l'eau ou de l'air, qui n'est pas facile à capter, c'est très technique, il n'y en a pas tout le temps, c'est au bon vouloir des éléments et le mammifère bipède que nous sommes doit se déplacer, aller à, pour récupérer le fruit que cette énergie a engendré.
Puis avec le gaz et l'électricité (je n'avais pas réalisé à quelle point ces deux techniques se sont côtoyées et se côtoient encore), on n'a de moins en moins à se déplacer, cette énergie arrive directement dans nos maisons.
Avec le pétrole, c'est complètement globalisé, il est partout, il sert dans tous les domaines de nos vies. Il est tellement présent qu'il en devient invisible, qu'il devient la norme. Ce n'est plus nous qui allons à cette énergie, cette énergie nous véhicule.
Dans le dernier épisode, il est beaucoup question de la chasse à la baleine et aux phoques, de l'avidité de l'homme "moderne" pour toutes ces sources d'énergie que l'on ponctionne jusqu'à ce qu'il n'y en ai plus. Et le rapport des autochtones à cette énergie et la transformation de cette énergie vivante, la baleine, au contact des chasseurs.
Il y a comme une boucle dans ces 4 épisodes. Dans le premier épisode, on sent les éléments, on sent leur présence vivante et la petitesse de l'homme face à ces éléments qui peuvent ou non nous fournir de l'énergie; l'homme sait qu'il est dépendant. Et la boucle se boucle avec ces baleines qui, pareil, peuvent ou non nous fournir de l'énergie, si elles acceptent ou non de se faire chasser; l'homme sais là aussi qu'il est tout petit face à cette source d'énergie et il la respecte.
Et au milieu, le gaz, l'électricité et le pétrole deviennent notre énergie, ça nous appartient, on y a droit et même il devient un du.
Alors je fais un pont entre notre énergie qui "doit" être toujours abondante, au top, sans signe de vieillissement, de tarissement et notre dépendance à l'énergie extérieur qui elle aussi "doit" toujours être là pour nous petits habitants d'un riche pays.
Et l'autre point qui englobe plus largement le sujet et qui a surgi lors d'une conversation, c'est : nous sommes consommateurs d'énergie. A quel moment engendrons-nous de l'énergie ?
Cette conversation a eu lieu il y a une semaine et cette petite phrase "Toi, Jane, qu'engendre-tu comme énergie ?" me poursuit parce que mon positionnement face à mon environnement est forcément un positionnement de prédateur, comme tous les mammifères. Quand on prend, je suis persuadée qu'une loi biologique, physique, demande que l'on donne.
Que donnons-nous ?