Si je croise quelqu'un grandi par le confinement, je vous tiens au courant.
Il semble que la peur s'associe à la mauvaise foi pour éviter la confrontation avec les autres dans les métiers de l'éducation ( celui que je fréquente ). Les collègues du conservatoire ont réussi à la majorité ( peut-être une majorité trafiquée ) à repousser la fréquentation des élèves au mois de septembre. C'est le cas de presque tous les conservatoires.
Une large majorité n'a pas envoyé ses enfants dans les écoles.
C'est une méga traque de ne pas tomber dans les discours clivants, les oppositions entre les uns et les autres, l'apitoiement et le râlage.
Point positif, si on peut dire, c'est que les paramètres se complexifient dans notre civilisation et que des problèmes réels vont apparaîtront vite, bien plus préoccupants que les histoire de Covid. Je préfère ça aux nombreuses années passées où le volcan grondait déjà mais où chacun continuait de s'occuper de sa petite pitance et de son bronzage.
Donc, face aux déconfinés que nous sommes tous, il y a beaucoup de taf à faire pour se maintenir sur son axe perso et réellement échanger avec l'autre.
J'espère y arriver. Les débuts sont pas facile. Je ressens de la tristesse et de l'énervement. Un sentiment un peu de gâchis pour notre civilisation. Frères humains qui après nous vivez...
Mais aussi une certaine joie sur un chemin peu fréquenté qui s'appelle le Vide !