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Forum autour de la spiritualité incarnable
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Je suppose que vous vous rappelez tous le moment ou Don Juan Matus raconte à Castaneda la première fois ou il a été touché par l'Allié ... A quel point il en a chié, comme il avait peur, et qu'il a passé la nuit à courir autour du feu pour éviter quel 'Allié le touche et qu'au final, écrasé de fatigue, il est tombé au bord du feu et a été emporté par l'Allié.
Vous vous souvenez de ce passage ?
Mais est ce que vous vous rappelez aussi ce que dis Don Juan Matus à Castaneda ? "QUE CE SERAIT IL PASSE SI JE L'AVAIS AIME ?" - sous entendu au lieu d'en avoir peur
La première fois que j'ai lu ça il y a 25 ans j'avoue que je n'y ai pas prété attention. Ni d'ailleurs les deux ou trois fois suivante. Mais il y a 11 ans maintenant la phrase "que ce serait il passé si je l'avais aimé ?" cette interrogation super rare dans la bouche de Don JUan Matus a fait un tilt
Et cette bête phrase "que ce serait il passé si je l'avais aimé ?" a mis en branle tout un jeu de domino. Ca a commencé par ma peur de la conscience inorganique mais de la en a découlé énormément de chose, vraiment énormément.
Maintenant je vous pose la question
"que ce serait il passé si vous l'aviez aimé ?"
J'ai hâte de lire quel sera votre premier domino ou quels obstacles à ça, quelle peur, vous allez avoir.
Je crois que dans cette interrogation et expectative - qui est quelque chose de rarissime dans les discussion Castaneda / Don Juan - il y a un potentiel énorme et quel à est une des clefs cachés que Castaneda a déposé (consciemment ou pas)
Ben voilà sujet lancé à vous de jouer avec et de voir ce qui se passerait si vous l'aviez, si vous l'aimiez ...
Ah ah, quelle question fort intéressante !
Je laisse ici quelques éléments de réponse, c'est totalement incomplet mais si j'attends d'avoir une réponse complète je réponds éventuellement peut-être dans 3 ans, et encore !
Donc, que ce serait-il passé si je l'avais aimé ?
Que se passerait-il si j'aimais tous les les éléments de ma vie, au lieu de les redouter, de freiner tout en y allant ?
Je suis un peu une spécialiste du courir en freinant, ce qui, je le concède, est totalement stupide. Et va à l'opposé de la suggestion "et si je l'avais aimé ? Et si je l'aimais ?"
La première chose que je sens, c'est une sensation physique de flip, comme si freiner au lieu d'accompagner le mouvement allait changer quelque chose. Comme si freiner, redouter, allait permettre d'éviter l'inévitable.
C'est une illusion, qui plus est erronée, l'expérience me le montre depuis des années, et pourtant je continue de freiner.
Oui, parce que je ne l'ai pas précisé, mais pour moi, l'aimer au lieu de le redouter, que ce soit l'allié ou tout évènement qui se présente, ca implique d'accepter ce qui se présente, de s'y offrir, d'accompagner, au lieu de fuir, redouter, freiner.
Je crois que la raison principale à mon réflexe de freiner, c'est de garder une illusion de controle, de garder l'illusion que je peux aller ailleurs.
Et l'aimer, donc accepter ce qui se présente, et donc l'accompagner, voire accélerer, soyons fous, ca implique de reconnaitre totalement que je controle rien, que je suis absolument pas le taulier de ma vie.
En gros, c'est de la suffisance, quoi.
Mmmm, c'est agacant ça.
Merci de ta question, ca me met face à la stupidité et l'incohérence de mon comportement récurent de freiner.
La première fois que j'ai explorer "Et si je l'avais aimé" c'est quand je rentrais de Bali où j'étais revenu pleine de PEURS après un voyage tumultueux. J'avais la sensation constante d'avoir une très grosse araignée entre mes 2 omoplates qui me pompaient mon énergie. Donc je luttais, je voulais la faire partir, vilaine grosse bête!
Et je crois que c'est la première fois Renaud que tu m'as dit "et si tu l'avais aimé?". Alors l'aimer direct ça a pas été chose facile mais déjà j'ai commencé à me convaincre qu'elle n'était pas mon ennemi. En quelques jours, j'ai capté qu'en fait cette chose qui avait pris la forme de mes peurs était en fait un ami, carrément une aide, elle venait aspirait mes peurs, me filer un coup de main (c'est le devoir croire que j'ai choisi car ce que ça faisait réellement j'en sais fifre). Du coup, j'ai arrêté de lui taper dessus, je l'ai même laissé faire, et elle est parti quand c'était fini. J'ai pu la remercier et même l'aimer.
En me rappelant cette histoire, je capte que j'aurais pu étendre l'expérience à tout dans mon quotidien, que dès qu'une peur se pointe, il y a cette super question pour regarder l'autre côté de la pièce, et la tranche soyons fou.
Et depuis que je reviens sur cette question depuis le post, ça dit dedans de faire la PAIX. J'ai vu cette image d'être sur un ring et de se battre continuellement avec... SOI-MEME. Le seul combat qu'on mène c'est celui-là. A chaque fois qu'on met un coup, on le reçoit aussi. Et surtout on est vraiment débile car on veut que notre adversaire perde... Mais comme c'est nous, ben c'est perdu d'avance. Et faire la PAIX, s'aimer c'est d'un, de voir la stupidité du combat qu'on est en train de mener, c'est très ridicule quand même. Et de deux, c'est déposer les armes, descendre du ring et allé dans l'inconnu. Et ça c'est hyper flippant!
De là, on va pouvoir sortir de notre ring prison et peut-être vraiment aimer l'autre, sans avoir besoin de se défendre.. et ça aussi c'est hyper flippant!! Mais franchement je crois que passer sa vie sur un ring à se taper dessus et taper sur ceux qui passent par là (par hasard ou pour nous filer un coup de main) c'est encore plus flippant!!!
Hey tout le monde! Alors cette question "et si je l'avais aimé?" ne vous taraude pas jour et nuit??
Perso depuis 2 semaines j'essaye de me la poser le plus possible, que ce soit pour le banc qui a foncé sur mon tibia, la poule qui a chié sur mon paillasson, mon nouveau patron sympa, mon crush qui me rappelle pas, ma mère qui me harcèle au téléphone, ma grosse suffisance, mon côté mélodramatique, etc.. Et aussi tout ce qui me fait peur: l'abondance, les possibles, l'amour, la joie... tout ça, tout ça... Car ça aussi je ne m'autorise pas à l'aimer. C'est con hein?
Pour l'instant je bosse comme ça sans trop savoir où ça mène mais dans la sensation ça décale quelque chose, ça ouvre sur ce que c'est que d'aimer, ce n'est ni aimer pour ou parce que... juste c'est aimer ou quelque chose qui va vers ça. J'en suis là, pas bien avancée hein ^^.
Et vous alors?
Et si on aime vraiment l'autre? Ca implique quoi?
Rhooo j'avais jamais pensé à la rareté de ce propos, "aimer" dans la bouche de Don Juan !
J'ai mis longtemps à mettre un commentaire sur ton post parce que la réponse est à la fois très simple et très difficile, pour moi, à énoncer simplement.
"Et si je l'avais aimé ?" Je ne l'ai clairement pas aimé, ma vie, la conscience inorganique, mes contrariétés, mes épreuves, mon caractère à la con, mes torsions, mes genoux "cagneux", en gros tout. J'ai été, comme beaucoup d'autres, très contre tout. Et non pas tout contre ! Être en contre permet de maintenir à distance, de créer des baricades contre l'extérieur pour se sentir protégé et par voie de conséquence, pour courir autour du feu en étant terrifié à l'idée que l'allié, la vie, nous touche.
"Et si je l'avais aimé ?" C'est prendre le risque de tout perdre, de laisser le château de cartes s'effondrer, de perdre la face et ce risque nous terrifie encore plus que de courir autour du feu en hurlant. Ça, courir autour du feu, c'est ce qu'on nomme la peur, mais je crois que notre plus grande peur c'est de lâcher et de sentir qu'on peut se diluer dans cet océan d'énergie illimité et de n'être rien qu'un petite goutte d'énergie.
Et je crois qu'on est obligé de "ne pas l'aimer" parce que si directement "je l'avais aimé " je ne serais pas en train de taper des mots sur ce téléphone. Par contre, il vient un moment où après avoir été contre en grosse quantité, après avoir eu peur de tout, après avoir couru à contre-courant, il est nécessaire de se laisser toucher même si c'est terrifiant.
Et si tout simplement tu aimais avoir peur ? Et oui ca semble stupide mais l'histoire des sociétés humaines nous montre qu'on est plus à une aberration prêt...
@laurent Mais alors pourquoi, alors que tout va bien, un phénomène continue d'envoyer de l'appréhension ou de la crainte. Comme si l'extérieur était toujours porteur de risque, de danger, d’atteinte à soi-même ?
Quelqu'un disait : "Il n'y a que des situations et le mental en fait des problèmes".
Alors je me dis : et si j'aimais ces histoires que racontent le mental et l'émotionnel au lieu d'en avoir peur ?
En avoir peur alimente ce flux d'histoires. C'est mettre un bout du tissu au bout du robinet. Mais au bout d'un moment l'eau passera quand même.
Et si j'aimais mes craintes?
Pour revenir à tes propos Laurent :
TU AS ENTIÈREMENT RAISON sauf sur un point ce n'est pas l'entrée facile au planeur puisqu'il est déjà dans le fruit, c'est juste la cantine facile pour le planeur.
Je suis tout à fait d'accord avec toi sur le fait que ça ne sert à rien de se battre contre ces sensations, du moins ce battre frontalement. Après il existe un autre combat qui est de se battre en esquivant et en se détachant, de faire fie des messages pas subliminaux de préoccupations. Mais ça demande d'oublier sa propre importance et de changer de paradigme.
Par exemple en abordant les gens / la vie en se demandant QU EST CE QUE JE PEUX LUI APPORTER au lieu du si récurrent (au point qu'on ne l'entend même plus) QU EST CE QU I.E.L PEUT M APPORTER. Tenez vous bien ce changement marche aussi très très bien pour ceux qui se croient altruistes mais qui ne pensent qu'à récupérer de l'attention, des hourras et des applaudissement car en vérité on ne peut rien apporter à personne mais ce n'est clairement pas une raison pour ne pas essayer.
Peut-être que je pourrais les caricaturer. Essayer de forcir le trait. Peut-être même un jour m'en moquer.
Pourquoi peut être ?
Ca c'est un souci.
FAIS OU NE FAIS PAS ESSAYER NE COMPTE PAS.
Si t'as pas le choix tu fait, si tu as le choix ... tu stagnes et tu trouveras toujours une raison valable pour remettre une couche sur ton caca collé à ton cucul
Avis perso sur les peurs zé affolements en tout genre
Les gens qui vont bien, qui pètent dans la soie, qui ont pas de souci de santé ou affectif adorent leurs peurs (qui ne sont en fait que des préoccupations). Ils en ont même fait des films qui ont un grand succès ou des sports extrêmes qui eux aussi font flores ou à défaut captent l'attention (et donc l'intention et donc notre énergie) des pleutres qui n'osent pas.
QUESTION vous avez déjà vu un mammifère sauter en parachute, regarder evil dead 12 ou faire ouin ouin parce que ces coussinets sont sales et spotify down ?
Idem pour continuer à nourrir cette délicieuse tension interne qui nous permet de nous illusionner sur l'intensité de nos vies on a crée l'administration, les lois, les régle-ments et même la morale. Peut-être qu'au départ il y avait une idée d'organisation pas totalement imbécile mais à l'heure actuelle c'est essentiellement maintenir de la préoccupation et donc du souci excessif de ce qui va nous arriver si, olalalalalala, on enfreint les règles du code moral et pénal
En gros toutes ces foutaises sur ce que certains appellent des peurs c'est juste pour continuer à perdre de l'énergie, occuper notre temps à contempler la grosseur de la bouloche dans notre nombril de sombre merde prétentieuse et éventuellement, ce qui n'est pas négligeable, continuer à entretenir la bonne odeur de chiasse de notre caca kaki collé à notre cucul.
Y a un vieux monsieur qui m'a dit petit LA PEUR EST UN SENTIMENT QU'ON SE CREE
dont acte, maintenant vu que par suffisance, stupidité, feignatise (de feindre) et cajolerie j'ai mis en place ce sentiment de peur, la vrai peur c'est une autre blague vachement moins drôle et qui fais de la vrai bonne chiasse; Donc vu que je l'ai crée, avec un peu de chance et énormément de ténacité JE PEUX LE DECREER !
Faut il le vouloir vraiment Faut il vraiment s'en donner la peine et les moyens Faut il le pouvoir...
Le hic c'est que c'est pas confor-table c'est pas confor-me non plus et que ça demande de faire / vivre / penser / être à peu près à l'exact opposé des cajoleries et de la complaisance que nous avons subi depuis le ventre de notre génitrice.
Rhooo j'avais jamais pensé à la rareté de ce propos, "aimer" dans la bouche de Don Juan !
Putain oui maintenant que tu le fais remarqué je crois qu'il n’emploie AIMER qu'à propos de la beauté de ce monde et de l'amour infinie qu'il a pour le mystère de la vie qui l'entoure. Il faudra vérifier s'il emploi ce terme à propos de sa femme et de ses enfants
Et je crois qu'on est obligé de "ne pas l'aimer" parce que si directement "je l'avais aimé " je ne serais pas en train de taper des mots sur ce téléphone.
ET VOUIIII la peur, la pression extérieure, les affections (et pas les afflictions), la contrainte sont INDISPENSABLES pour se construire et pouvoir contempler. Je crois que même dans un monde idyllique il y a besoin de contrainte, ne serait-ce que celle des fonctions vitales. DONC aimons les ces putains de faiblesse c'est grâce à elle et uniquement grâce à elle que notre JE existe, qu'on peut humer de manière spécifique la marguerite, déguster de manière unique un délicieux Crozes ermitage ou de sexualiser si médiocrement avec un autre être dramatiquement limité par son anatomie et ses croyances.
Alors aimons aimons aimons, ça empêche pas de râler, de pleurer, de tuer, de baiser mais ça le rend plus grand et plus vivant et puis aimons les parce qu'au final avec de l'alcool la fête est plus folle non ?
Putain l enculé de sa mère la pute je suis en grande forme moi, c'est l'automne, la mort qui rode, l'hiver qui arrive, j'ai toujours aimé ce qui vous fait peur, la douleur et la nuit...
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