Et si tout simplement tu aimais avoir peur ? Et oui ca semble stupide mais l'histoire des sociétés humaines nous montre qu'on est plus à une aberration prêt...
@laurent Mais alors pourquoi, alors que tout va bien, un phénomène continue d'envoyer de l'appréhension ou de la crainte. Comme si l'extérieur était toujours porteur de risque, de danger, d’atteinte à soi-même ?
Quelqu'un disait : "Il n'y a que des situations et le mental en fait des problèmes".
Alors je me dis : et si j'aimais ces histoires que racontent le mental et l'émotionnel au lieu d'en avoir peur ?
En avoir peur alimente ce flux d'histoires. C'est mettre un bout du tissu au bout du robinet. Mais au bout d'un moment l'eau passera quand même.
Et si j'aimais mes craintes?
Pour revenir à tes propos Laurent :
TU AS ENTIÈREMENT RAISON sauf sur un point ce n'est pas l'entrée facile au planeur puisqu'il est déjà dans le fruit, c'est juste la cantine facile pour le planeur.
Je suis tout à fait d'accord avec toi sur le fait que ça ne sert à rien de se battre contre ces sensations, du moins ce battre frontalement. Après il existe un autre combat qui est de se battre en esquivant et en se détachant, de faire fie des messages pas subliminaux de préoccupations. Mais ça demande d'oublier sa propre importance et de changer de paradigme.
Par exemple en abordant les gens / la vie en se demandant QU EST CE QUE JE PEUX LUI APPORTER au lieu du si récurrent (au point qu'on ne l'entend même plus) QU EST CE QU I.E.L PEUT M APPORTER. Tenez vous bien ce changement marche aussi très très bien pour ceux qui se croient altruistes mais qui ne pensent qu'à récupérer de l'attention, des hourras et des applaudissement car en vérité on ne peut rien apporter à personne mais ce n'est clairement pas une raison pour ne pas essayer.
Peut-être que je pourrais les caricaturer. Essayer de forcir le trait. Peut-être même un jour m'en moquer.
Pourquoi peut être ?
Ca c'est un souci.
FAIS OU NE FAIS PAS ESSAYER NE COMPTE PAS.
Si t'as pas le choix tu fait, si tu as le choix ... tu stagnes et tu trouveras toujours une raison valable pour remettre une couche sur ton caca collé à ton cucul
Avis perso sur les peurs zé affolements en tout genre
Les gens qui vont bien, qui pètent dans la soie, qui ont pas de souci de santé ou affectif adorent leurs peurs (qui ne sont en fait que des préoccupations). Ils en ont même fait des films qui ont un grand succès ou des sports extrêmes qui eux aussi font flores ou à défaut captent l'attention (et donc l'intention et donc notre énergie) des pleutres qui n'osent pas.
QUESTION vous avez déjà vu un mammifère sauter en parachute, regarder evil dead 12 ou faire ouin ouin parce que ces coussinets sont sales et spotify down ?
Idem pour continuer à nourrir cette délicieuse tension interne qui nous permet de nous illusionner sur l'intensité de nos vies on a crée l'administration, les lois, les régle-ments et même la morale. Peut-être qu'au départ il y avait une idée d'organisation pas totalement imbécile mais à l'heure actuelle c'est essentiellement maintenir de la préoccupation et donc du souci excessif de ce qui va nous arriver si, olalalalalala, on enfreint les règles du code moral et pénal
En gros toutes ces foutaises sur ce que certains appellent des peurs c'est juste pour continuer à perdre de l'énergie, occuper notre temps à contempler la grosseur de la bouloche dans notre nombril de sombre merde prétentieuse et éventuellement, ce qui n'est pas négligeable, continuer à entretenir la bonne odeur de chiasse de notre caca kaki collé à notre cucul.
Y a un vieux monsieur qui m'a dit petit LA PEUR EST UN SENTIMENT QU'ON SE CREE
dont acte, maintenant vu que par suffisance, stupidité, feignatise (de feindre) et cajolerie j'ai mis en place ce sentiment de peur, la vrai peur c'est une autre blague vachement moins drôle et qui fais de la vrai bonne chiasse; Donc vu que je l'ai crée, avec un peu de chance et énormément de ténacité JE PEUX LE DECREER !
Faut il le vouloir vraiment Faut il vraiment s'en donner la peine et les moyens Faut il le pouvoir...
Le hic c'est que c'est pas confor-table c'est pas confor-me non plus et que ça demande de faire / vivre / penser / être à peu près à l'exact opposé des cajoleries et de la complaisance que nous avons subi depuis le ventre de notre génitrice.
Rhooo j'avais jamais pensé à la rareté de ce propos, "aimer" dans la bouche de Don Juan !
Putain oui maintenant que tu le fais remarqué je crois qu'il n’emploie AIMER qu'à propos de la beauté de ce monde et de l'amour infinie qu'il a pour le mystère de la vie qui l'entoure. Il faudra vérifier s'il emploi ce terme à propos de sa femme et de ses enfants
Et je crois qu'on est obligé de "ne pas l'aimer" parce que si directement "je l'avais aimé " je ne serais pas en train de taper des mots sur ce téléphone.
ET VOUIIII la peur, la pression extérieure, les affections (et pas les afflictions), la contrainte sont INDISPENSABLES pour se construire et pouvoir contempler. Je crois que même dans un monde idyllique il y a besoin de contrainte, ne serait-ce que celle des fonctions vitales. DONC aimons les ces putains de faiblesse c'est grâce à elle et uniquement grâce à elle que notre JE existe, qu'on peut humer de manière spécifique la marguerite, déguster de manière unique un délicieux Crozes ermitage ou de sexualiser si médiocrement avec un autre être dramatiquement limité par son anatomie et ses croyances.
Alors aimons aimons aimons, ça empêche pas de râler, de pleurer, de tuer, de baiser mais ça le rend plus grand et plus vivant et puis aimons les parce qu'au final avec de l'alcool la fête est plus folle non ?
Putain l enculé de sa mère la pute je suis en grande forme moi, c'est l'automne, la mort qui rode, l'hiver qui arrive, j'ai toujours aimé ce qui vous fait peur, la douleur et la nuit...
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