Désespoir de la fesse molle ou Eloge de la fessée
Je n’ai pas de nom, Je n’ai pas d’histoire, Personne ne veut me croire, Mais j’existe pour de bon.
Espoir, Hypocrisie, Dans la lueur du soir, je crie ma vie.
J’emmerde le bien pensant, Qui n’a de cesse de me traiter de con. J’emmerde l’histoire des biens dormants, Je n’ai que faire de ces trous sans fond.
Tourner autour du pot, Pour ne pas poser les mots. Histoires de conquérants, Avec de pauvres culs blancs, Pendants, mous, des culs assis, depuis le tout début de leur vie.
Et la vie, qui s’invite, qui sourit, Qui laidit et qui embellit.
Elle claque ces fessiers mous, Elle réveille les fous! Une vague contre la molesse, contre cette soit disant sagesse!
Dure constat de ces fessiers qui restent aplatis. Oubliés, couchés, assis… Pas un ne semble en vie.
La face endormie, le regard miroir, la bouche cramoisie, tristesse d’un soir… De voir des culs mous diriger le monde, de voir des culs mous critiquer le monde.
Adepte de la fessée, quand ça claque pour vous réveiller. Je m’apitoie sur ces fessiers dégoulinants, Jouant à la belle au bois dormant.
Culs de zombies défraîchis, Les fesses du monde se sont bien aplaties! Froides, flasques et peureuses, les fesses malades sont insidieuses. Les fesses molles ont envahi le monde, les fesses molles sont devenues le monde!
Claquez! Claquez! Claquez!
Réveillez en vous le culte de la fessée!
Regardez vos fesses!
Regardez votre justesse!
Sortez les culs ronds!
Les culs gloutons!
Les culs rebondis!
Les culs en VIE!
Laurence.
J’adore !!! Excellent ton texte, plein de sentiment, merci !
Et ouais je comprends ta colère contre la mollesse, la peureusité (je sais ça existe pas…), le confort bien pensant. Et on a tous nos domaines privilégiés dans lesquels on se roule dans notre complaisance, alors merci pour ton texte qui pousse à s’extraire de ce monde tout gluant !
on ne s’ennuie pas avec ton texte!il secoue….il ravive… fait rire. et réagir
Ce texte est frappant, j’adore!
Oui à la fessée, ne serait-ce que pendant la levrette 😉