Harmonie, Autonomie, Respiration, Action

Conscience @ Un autre regard

Vivre avec un empathe c’est (pas) le pied

Alors c’est très à la mode en ce moment mais c’est assez cyclique en fait. On les appelle empathes, hypersensibles, sur-émotifs et même surdoués ou encore enfants cristal, indigo, arc en ciel et autres couleurs. Régulièrement, en général au moment de Nöel ou vers le mois de Mai, une certaine presse et des blogs leur consacrent quelques pages. Très souvent cette “marronade” vous flatte la vie merveilleuse de ces fameux empathes et enfants multicolores, dans un occident atteint de racisme chronique c’est très poilant.

Pareil, à longueur d’années pendant mes rendez vous ou en week end de (dé)formation j’entends cette phrase “comme vous en avez de la chance de ressentir tout ça!” ou encore “ça doit être tellement bien de vivre avec vous” et autres “si je pouvais être comme vous”.

Ah quel bonheur d’être empathe !

Ouais c’est génial d’être empathe, en pâtes à la carbonara, pâtes au pistou et en pâte à modeler surtout. Oui je sais c’était facile.  C’est tellement rigolo de capter tout ce qui se passe autour de vous en permanence. Vous imaginez pas comme c’est funky de ressentir les émotions des gens qui passent dans la rue. Une manif passe devant chez vous et vous voilà terrassé avec un mal de tronche terrible ou avec une envie de tuer tout le monde, alors que 2 minutes avant vous étiez en train de dire à votre femme comme elle était merveilleuse et que ce printemps était encore plus beau que les 40 précédents. C’est génial l’empathie !

Mieux, on vient d’en sortir, c’est tellement génial de passer toutes vos élections éloigné du poste de radio, des discussions entre ami.e.s pour ne pas ressentir leurs peurs, leurs colères, leurs haines même parfois. Je vous parle même pas des réseaux sociaux …

Vous voulez rire encore plus ? Vous allez au cinéma ou au restaurant, tout se passe à merveille et un couple, une famille s’assoit à côté de vous. D’un coup vous avez mal à la tête, vous êtes pris de nausées, de vertiges… Vous tendez l’oreille et vous captez que le monsieur d’à côté a un cancer du foie et que c’est son dernier repas avant l’hospitalisation. Ah quel bonheur l’empathie exacerbée !

Bonus de la vie d’empathe, avoir un.e apprenti.e ! (et/ou un conjoint)

C’est guénial les apprenties ! Comme vous ne savez pas faire les choses à moitié, vous êtes au courant de ses moindres doutes, nombreux, de ses hésitations, des tentatives de pressions du milieu extérieur pour la faire changer de cap. Vous êtes même au courant de quand elle a ses règles, quand son otite revient ou quand elle flippe grave sur la tune… Vous êtes même parfois informé avant elle !

En fait, au plus vous avez de liens affectifs, au plus vous êtes en relation avec un autre quel qu’il soit, au plus ça devient “facile” de ressentir l’autre. C’est très pratique pour aider l’autre, pas super simple pour s’aider soi. En gros, enfant hyper sensible et vie sociale, c’est pas gagné. Le drame en plus c’est que bien souvent on adore les gens et la fête … Va falloir apprendre à choisir ses ami.e.s.

Un hypersensible dans la ville

Voilà voilà, c’est cool hein ?! Bon à ce déjà si sympathique tableau il faut rajouter la tristesse qui vous envahit au moment où on taille les arbres dans votre ville, le désarroi intérieur en passant dans la rue, vous vous baissez, sans trop savoir pourquoi, et pof un petit chat à moitié écrasé. Et puis bien sûr il faut faire vos courses, grand moment ! Alors ma femme a chronométré, au bout de 15 minutes dans un supermarché je deviens blanc, au bout de 25 minutes j’ai des malaises et si je suis pas sorti au bout de 30 /35 minutes, je commence a avoir envie de tuer tout le monde. Je ne me souviens plus la dernière fois que je suis allé à Ikea…

Remarquez je m’en fous, je mange bio et je fais mon marché depuis 25 ans, bon il faut quand même que j’y aille tôt et que je mette une grille énergétique autour de moi pour pas péter un câble mais sinon c’est fun !

“J’aurais voulu être un empathe !

… pour pouvoir faire mon numéro”. Ben oui, on peut être hyper sensible et avoir de l’humour et des goûts de chiotte en musique (ici Balavoine ça reste sympa). Donc je reviens à cette assertion de début de texte et à la camelote que les journaux et blogs veulent nous vendre, à savoir comme c’est génial d’être ou d’avoir un enfant hyper sensible.

Alors déjà soyons clairs, la différence entre vous et moi est nulle. Nous sommes tous des hyper sensibles.

Si si, juste certains d’entre nous ont enlevé ou n’ont pas reçu les grilles, les conditionnements leur permettant de s’isoler des autres. Les hypers sensibles sont un peu comme des chambres à air poreuses, je sais j’ai des super images. En gros on tient pas l’eau (émotionnel) ni l’air (esprit). La paroi qui nous sépare de l’autre est très fine. Se rajoute là dessus une facilité et une habitude à placer notre attention à la périphérie de notre champ (chant) d’énergie.

Mais à la base nous avons tous cette capacité d’empathie. Elle se retrouve dans le mimétisme gestuel acquis par les neurones miroirs et d’autres facteurs qu’explorent actuellement les neuro sciences. (1)

Vous ne pouvez pas être comme moi

Plutôt que vouloir être “comme moi”, vous n’avez qu’une chose à faire, devenir “comme vous”. Je vous promets, ça sera bien plus simple et bien plus bénéfique et léger “pour moi”.

Car ça c’est un gros gros plus des gens hyper sensibles, c’est de savoir quand quelqu’un pense à vous et de le ressentir, en général, comme un poids, une pression ou plus cool et fun, comme une gangue noire qui vous enveloppe. Et que cette personne vous veuille du bien ou non. Conseil d’ami, faites comme moi, devenez thérapeute. Du coup personne ne pense à vous … c’est de l’humour… noir bien sûr (avec deux sucres svp).

Pour devenir comme vous, pour lâcher ces grilles qui vous empêchent d’Être, comment faire ? C’est pas bien compliqué mais c’est pas vraiment facile. Acceptez et comprenez au plus profond de vos cellules, donc bien au delà de votre mental et de ce que vous pouvez rationnellement imaginer, ce que veulent dire ces deux putains de nombres que je répète sans arrêt :

Notre mental définit sa réalité en traitant :

3.000 infos / seconde

Notre cerveau reçoit et capte le réel à partir de :

4.000.000.000 infos / seconde

Vous comprenez ce que ça implique ? ! Que tout ce que nous croyons être n’est qu’un infime fragment de ce qui est. Ce que nous nommons réalité est tout sauf le réel.

Vous en avez de la chance de ressentir tout ça !

De manière un peu caricaturale, voilà la différence entre la perception du monde classique, soit disant “normale”, et la perception du monde par un empathique…

Vous prenez une photo, la plupart d’entre nous la voit en mode pastel et certains même en noir & blanc. La sensibilité revient à monter la vibrance, la saturation, le contraste, la luminosité, plus ou moins fort selon les individus. Si vous avez photoshop ou n’importe quel logiciel photo vous essayerez. Prenez une photo neutre, diminuez vibrance, saturation, contraste, luminosité, vous avez la perception dite “normale”. Augmentez les mêmes paramètres, vous aurez celle du “sensible”. Vous constaterez vite que ce n’est pas du tout le même monde.

Alors bien sûr y a des outils, des trucs pour atténuer tout ça, je vous en parlerai un peu plus bas. Ce n’est pas une fatalité. En plus pour mon cas j’avoue que je l’ai cherché. L’idée c’est en gros de remettre des grilles et pour ceux qui ont cet accès directement, c’est d’apprendre à en mettre. Alors pas des grilles inamovibles, le but n’est pas de (re) devenir aussi bouché qu’avant mais d’avoir au moins des grilles bien huilées que l’on peut ouvrir ou fermer selon les besoins.

Seul souci c’est qu’il faut penser à fermer ou ouvrir la porte. Arrivez en rendez vous de soin la porte fermée et il ne se passera …rien. Allez à la foire à la saucisse dans un super U grand ouvert et … bonjour la crise. La Présence est l’outil essentiel, même indispensable.

Ca doit être tellement bien de vivre avec un empathe

Ben non ! C’est l’horreur en fait. C’est super sympa d’avoir quelqu’un qui pense à vous très, trop souvent. Qui est là pour vous accompagner, vous encourager, qui fait à manger, qui essaye de vous enlever un maximum de charge, qui vous apporte des fleurs et même qui vous fait des longs préliminaires, heu ça je sais pas si c’est dû à l’hyper sensibilité…

Mais du coup vous n’avez jamais le droit de mollir, de vous dire “je m’en fous je laisse traîner le linge et je bouffe de la glace en re re re re regardant love actually. Dès que vous êtes en mode je m’apitoie et je me laisse aller, il est au courant. Même à 400 km de distance.

Dans le même ordre d’idée vous ne pourrez pas lui cacher que vous avez eu un cours de taille du bambou avant hier au lieu d’avoir un cours de piano, à moins bien sûr de n’avoir aucune culpabilité et aucune émotion relative à ce moment, ce qui est, hélas, trop rare.

Vous pouvez aussi dire adieu au moment où vous allez vous détester et vous trouver super nul.le pour une raison foireuse (c’est toujours foireux d’ailleurs). Parce que quand vous, vous ressentirez 10% de détestation, lui, il captera les 90% qu’il y a autour et croyez moi, il n’y  a pas grand chose de pire que de sentir l’être que vous aimez se trouver grosse, moche, petite et nulle (et en plus bourguignonne, ce qui aide vraiment pas).

Se mettre au milieu ou au bord du chemin, quelques aides

Pour ceux qui n’ont pas ce “souci” de sensibilité acquise ou spontanée, vous pouvez vous arrêter là. Pour les autres, voilà quelques astuces. Parce que, avis perso, c’est quand même super cool de voir le monde avec autant de contraste. Quand vous avez passé une partie de votre vie à voir en pastel (ou en noir & blanc) et que petit à petit vous découvrez les couleurs, les lumières plus vives, plus vivantes, d’accord ça éblouit mais wahou que c’est beau !

Les inconvénients, on les a vu. Notez bien qu’ils ne sont pas liés à l’hyper sensibilité mais à une absence de contrôle dessus. Maintenant il va falloir apprendre à ne pas “brûler” votre photo. En gros à ne pas passer de sous-exposé à sur-exposé. Encore une fois, la voie du milieu.

Je ne vais pas rentrer dans les détails, chaque fois cela mériterait un article, mais voilà en gros quelques outils, astuces, si vous en avez vous-même je suis preneur !

La peur et l’attachement sont nos deux soucis

La peur de devenir fou déjà est assez fréquente. Vous ne l’êtes pas. Vous n’êtes pas “normal” non plus. C’est un paradoxe étrange mais vous verrez, ce n’est pas le moindre. Normal est un synonyme de commun, majoritaire. C’est nous qui rattachons les notions de juste, de bien, de correct.  Mais nous sommes libres de modifier ces normes.

Voir la vie en bichromie ou en pastel est peut-être très répandu mais est-ce pour autant souhaitable ou bien ?

Donc non, vous n’êtes pas à interner, j’ai un ami “et néanmoins confrère psychiatre” qui est d’accord avec moi, mais à accompagner, aider et surtout vous avez des choses à faire comprendre aux moins sensibles.

La peur de perdre maintenant est aussi un énorme vecteur de n’importe quoi et d’explosion de vos sens. Au plus vous êtes attachés à quelqu’un, quelque chose (y compris un comportement ou un bibelot), au plus vos sens de la perception sont focalisés dessus, donc au moins vous avez de filtres et au plus ça fait mal !

Un énorme, je pèse mes mots, travail de détachement est à faire. Non pas pour ne plus rien ressentir mais pour accepter ce que vit l’autre et ne pas l’identifier comme étant vous qui le vivez. Ici encore je détaillerais un jour, si vous êtes pressé vous avez mon mail.

vivre avec un hyper sensible

Mettre en place des routines !

Les routines sont des boucliers. Je détaillerai un jour. Elles permettent de cadrer, de donner un tempo à votre vie et donc à votre énergie. Il faut trouver le juste équilibre entre trop de routines, qui vont vous étouffer, et une absence de routines, qui vous transforme en feuille à la merci du vent.

Mettez de l’ordre dans vos journées. Commencez le matin par une série d’exercices, par un article à lire ou mieux à écrire. Trouvez d’autres points de repère fixe dans la journée. C’est vous qui les fixez, pas “la morale”, pas le “il faut” ou le “c’est normal”. Par exemple moi j’aime bien manger vers 15h.

Présence ! Présence ! Présence !

Un article, en fait deux sont finis à 95% dessus donc patience. Mais en gros accordez vous une attention BIENVEILLANTE. Ralentissez votre rythme. Tout en restant souple, apprenez à contrôler votre vie.

Pour éviter la rigidité prenez des choses super simples que vous avez toujours avec vous, votre rythme respiratoire, vos tensions musculaires. Dès que vous sentez les épaules remonter, prenez quelques instants pour calmer l’intérieur. Quand vous marchez dans la rue, faites des pauses ou pourquoi pas mettez un caillou dans votre chaussure.

Respirer ! Méditer !

Attention le but ce n’est pas de devenir un moine ou de fuir dans la méditation transcendantale. Juste respirer, faites des exercices pour revenir sur vous, en vous même. Le souci majeur n’est pas la sensibilité mais la fâcheuse tendance à la placer sur les autres.

La sophrologie, la relaxation, la méditation dite de “pleine conscience”, quel nom à la con, sont d’excellents outils, bien plus simples que ce qu’on veut bien le croire. Ils vous permettront de revenir à du simple et surtout à vous même.

(1)Liens autour des neuro sciences

Sciences humaines

Pour la science –

A écouter (notamment celle là) Sur les épaules de Darwin

(2) un petit troquet qui fait des super Lunch sur Paris Les p’tites indécises

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Renaud

Naturopathe, psychothérapeute et pratiquant de différentes techniques énergétiques depuis plus de 20 ans. J'essaye d'amener dans chacune de mes actions un autre regard, une autre manière d'être et de vivre le monde qui nous entoure.

10 réflexions sur “Vivre avec un empathe c’est (pas) le pied

  • Merci Renaud pour cet article! J’apprends à mettre les filtres, j’apprends à trouver des outils, et c’est cool, ça résume l’essentiel. Et ce que je vois en avançant c’est que les perceptions s’affinent.. ce que je veux dire c’est qu’au lieu de ne ressentir que le “big truc” à l’intérieur de l’autre, la colère, la tristesse, l’angoisse, la joie, l’excitation… du moment, on sent les émotions, les états, des multiples “je” à l’intérieur d’une seule personne. Et plus ça va, plus on entend trés clairement chacune des voix qui habite l’autre. Ca fait bizarre d’arriver chez quelqu’un et qu’il nous dise “je suis tellement content de te voir” et qu’en même temps on entende, on voit un autre “je” nous dire “casse toi conasse” et nous mettre un coup de poele dans la gueule. Et là… on ressent tout, la joie de nous voir, la peur de nous faire du mal, la colère de les mettre face à eux-même, la tristesse de ne pas y arriver, le conditionnement qui ne veut pas lâcher “le bien le mal” de faire ce que l’on fait… et tellement, tellement de voix, de messages en une fraction de seconde. Et c’est là que les outils sont utiles… ça permet de pas exploser en vol au bout de 5 minutes et surtout d’apprendre à ne pas prendre les choses pour soi, en fait, ça n’a rien à voir avec nous.. Après, on décide de rester ou pas.. on voit si on arrive à faire le tri, les possibles après sont infinis.

    Un truc aussi qui m’arrive souvent et depuis très longtemps, c’est de sentir qu’on fait peur au gens. Ceux dont on est le plus proche savent forcément que l’on ressent leur état et du coup parfois ça les fais chier, ils n’ont pas envi de savoir, ils n’ont pas envi que je sache… Et parfois, même si leur cuirasse les persuade que tout va trop trop bien, dedans ça sait que c’est une vaste fumisterie, et la cuirasse sait que de s’assoir quelques instants à mes côtés, de parler, de juste passer un moment, les messages vont passer… Et du coup la cuirasse a peur, elle a les glandes, et on revient au “reste là… et lâche moi connasse”. Perso j’ai encore du mal à gérer parfois de sentir la peur, l’envie d’être loin de moi parce que je suis un “canapé n’existe pas”. Comme tu le dis pas facile pour ceux qui vivent avec nous, y a pas vraiment de répit, même si on aimerait qu’il y en est. C’est pas toujours joyeux quand on va vers l’autre et qu’il fait un pas en arrière car il a peur… de ressentir… de savoir… que je sentes… que je saches…. Et ça marche aussi avec les gens que l’on ne connaît pas, ils sont partagés entre attraction et répulsion, le dedans appelle à l’aide et la cuirasse ne veut surtout rien changer… Et du coup, dans les outils que tu m’as montré Renaud, il y en a un que je commence à utiliser beaucoup plus. J’ose, même si les gens trouve ça parfois bizarre, à m’adresser directement à la cuirasse, ou à un des “je” ou au “soi”… bref, à celui qui me parle, à celui qui me casse les couilles, à un en particulier. Ca calme souvent le je(u), souvent mais pas tout le temps. Mais ça en fait ça ne nous appartient pas.

    Beaucoup de choses encore à dire à ce sujet… j’espère qu’il y aura d’autres commentaires, pour connaître les expériences et outils propres à chacun 🙂 Encore merci!!!

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    • Hahahaha ouais c est cool quand ca s affine et qu on sort de la melasse, comme tu dis l important c est de capter que 9x sur 10 voire 10/10 (cool tu as l exam !) donc 9x sur 10 nous ne sommes absolument pas concernés ni même visé on pourrait s appeler Lola ou Renaud ca serait pareil … merde on s appelle comme ça … argh c’est balot !
      En fait y a une solution pour que ce soit plus souple avec nos proches … qu ils arretent d avoir peur de eux 🙂 ou du moins qu ils arretent d avoir peur d avoir peur ou qu ils arretent de croire qu on va les juger … comme à priori on est aussi con, nul, névrosé que eux comment on fait pour les juger faudrait se juger soi même et c est un sentiment tellement déplaisant que …ben non perso j ai arreté ou alors de manière sporadique comme quand tu éternues dans un courant d’air.
      Rappelle toi que la plus part d entre nous ne sont pas vraiment conscient donc on peut leur parler franco ca passe généralement tres bien, ils n ont pas les filtres. Par contre ceux qui sont conscient mais ne veulent pas la … ca devient plus …conflictuel
      l hyper sensibilité si on veut la gérer et la vivre bien demande de sacrifier notre nombrilisme … c’est donc très cool et puis au pire ils nous aimeront pas mais ça … c’est pas ben grave.

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  • Wahoo merci pour cet article Reno dans lequel je me reconnaît pas mal. Je commence à peine à accepter cet hyper sensibilité. Je crois que C’est déjà la premiere étape et puis après, à chacun de trouver ses petites astuces pour mieux vivre le Monde. Perso, les Arts, la créativité m’aident énormément.

    Des gros bisous et merci pour tes mots .

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    • Ben en fait, j espère que je l ai assez précisé dans l article : ON EST TOUS HYPER SENSIBLE juste certains sans le vouloir sont un peu moins bouché / isolé du monde.
      Un peu comme les parapluies y en a de plus ou moins bonnes qualités disons qu’un hyper sensible c’est un parapluie relativement … de merde mais par contre ca fait une super ombrelle 😀
      L’art ou toute pratique permettant de faire un focus est parfait, au même titre que lire, mediter, manger, courir, l’ordi … il permet de faire le focus par notre activité c’est comme les gens qui sont absorbés par leur TV mis à part que là on est 100% passif. L’expression demande un effort et c est justement cet effort de focus qui est interessant
      Ca permet de “replastifier” le parapluie de manière momentanée en gros de couper le lien avec le monde

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  • Bonjour. Je vis avec un machin depuis de très longues années, et j’avoue c’est pas simple… Votre article me fait prendre conscience du mal être que j’avais pris pour de la gentillesse. Toujours à penser aux autres dans cette société ou l’empathie n’as plus de place. Ils sont très difficiles à vivre mais tellement simple quand on ce laisse bercer par leurs attention envers les autres, tellement chiant de vivre avec un être qui ne vois que le bien en vous qui rejette tout mensonge. Tout n’est pas négatif chez eux quand on ne s’oublie pas. Hélas j’ai appris à mes dépends qu’ils n’avaient pas toujours tort dans leurs ressentis. Leur liberté passe par la nôtre. Merci de tout vos conseils avisés sur le sujet… Amicalement

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  • Carole Lision

    Slt. Besoin d’un e mail plus discret pr échanger sur le sujet . C’est possible? Je pense être empathe mais pas facile à gérer sans prétentions.

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  • Carole Lision

    C’est quoi votre job ? On en en apprend bcp sur les gens par leur travail…

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  • Bonjour,

    Cet article est très intéressant, j’ai découvert que j’étais une empathe il y a un peu plus de 10 ans, j’ai 42 ans ! Je ne comprenais absolument pas tout ce que je ressentais, je devinais les problèmes des personnes que j’observais au restaurant ou leurs bonheurs, des personnes totalement étrangères venaient se confier à moi et me racontaient leur vie avec des détails très intimes, ce qui est un peu gênant ; je pensais avoir un “don” et avoir une tête de psychothérapeute !
    Bien heureusement, j’ai fait la connaissance de mon meilleur ami, c’est la seule personne avec qui je me sens à mon aise, qui m’a expliqué que ce monde n’est pas fait pour moi ! Je préfère voir ce côté là plutôt que de dire que je ne suis pas “normal”…
    En effet, il me semble que les êtres humains, tout comme les animaux, naissent avec cette empathie naturelle, je pense que l’être humain la perd, sûrement dû à l’éducation où l’on doit rentrer dans un moule, les images que l’on voit à la télé, les méchancetés des copains/copines à l’école…etc Et d’autres, comme nous, passent à travers les mailles du filet… Pourquoi ? Je ne me l’explique pas.
    Parfois, pour faire référence à votre article, je préfèrerais voir les photos en noir et blanc, cela m’éviterait tant de tourments… Je suis d’accord avec vous sur le fait que les empathes doivent prendre du temps SEUL ! Se ressourcer est vital, me concernant, j’ai 2 ados à la maison, je suis célibataire et mes moments “seule”, je ne les braderais pour rien au monde !!! Je refuse même des invitations chez des amis que j’apprécie juste pour profiter de ma soirée “seule” !
    Venons-en à la vie en couple… Alors si quelqu’un a des astuces, je suis preneuse… Je ne supporte pas la présence d’un homme chez moi, surtout si celui-ci est sensible voir hyper-sensible ! Il m’use émotionnellement ! J’ai l’impression de toujours devoir tout faire pour lui rendre la vie plus facile ou pour le rassurer de mes intentions quand mon cerveau s’évade sur la planète “je ne veux plus rien ressentir là, stop” ! Et il insiste et ça m’énerve… Alors que c’est un homme hyper charmant, plein d’attentions, très prévenant, l’homme dont toutes les femmes rêvent !!! A l’opposé, je me sens super bien en présence d’un sociopathe car il ne dégage rien et du coup, c’est reposant… Mais cela ne dure jamais car c’est lui qui ne supporte pas mon côté empathe et toutes les attentions que je lui porte ! Alors oui, nous les empathes, nous ne sommes malheureusement pas “normaux”, on marche sur la tête ! Ou ce monde d’hypocrites et de personnes mal intentionnées n’est pas fait pour nous ! Il vaut peut-être mieux voir le verre à moitié plein qu’à moitié vide ! 🙂
    Revenons-en aux ados ! Vous savez la période où ils sont adorables, comme “ado”, elle était facile… Et bien vous savez quand ils vous racontent des inepties toutes plus énormes les unes que les autres, que vous répondez : “mais bien sûr” et qu’ils s’énervent encore plus parce qu’ils se rendent compte que vous ne croyez pas à leur “super bateau” qu’ils ont monté pour lequel ils ont réfléchi pendant au moins 15 min avec l’aide de leurs potes ! C’est pas simple d’être l’ado d’un empathe !:-( Mais c’est super quand ils sont tout petits, ils n’ont pas besoin de parler et comme ils ne parlent pas, c’est pratique !!!
    Bref, vivre avec un(e) empathe, ce n’est vraiment pas le pied ! Je vous plains, vous, les personnes “normales” si vous vivez avec un(e) empathe…
    Par contre, ça fait du bien de vider son sac ici, désolée pour vous, chers amis empathes de vous communiquer mes émotions d’un coup d’un seul mais je les ai agrémenté de petites blagues pour que cela passe mieux ! 🙂
    A très bientôt j’espère !

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  • Merci tout plein Renaud pour cet article. C’est drôle, je l’avais déjà lu, mais c’est seulement maintenant qu’il prend vraiment du sens…
    Tes conseils sont précieux et je vais tâcher de les appliquer.
    Grosses bises au passage

    Répondre
    • You’re welcome poulette
      C’est souvent comme ça. On lit un truc (dans son lit ou ailleurs) mais on ne le comprend que plus tard, bien plus tard des fois …
      Ca marche d’ailleurs avec d’autres trucs que la lecture. Pour ma part je vois à quel point je “savais” déjà tout ça quand j’avais 5 ou 20 ans et qu’il m’a fallu presque 30 ans pour pouvoir comprendre ce que je savais …
      On est lent ou on ne l’est pas 😀

      Répondre

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