Harmonie, Autonomie, Respiration, Action

Cercles de discussion – 5éme saison

Quelques pistes pour mieux comprendre la 5éme saison, le centre du Cercle en nous et autour de nous. Cette page est un résumé très succinct des échanges que nous avons eu pendant les cercles de discussion hebdomadaire. Ils ne sont pas forcément académiques mais reflète NOTRE point de vue sur l’élément / position / orient.

La 5 éme saison du Cercle en résumé :

En énergétique chinoise : INTER Saison – Élément TERRE – Direction : CENTRE – Organes : Rate + Pancréas & Estomac, Système endocrinien, Système périphérique – Sens : Bouche & Le goûts – Émotions : Anticipation, Préocuppation – Action : Recentrer, stabiliser & planifier – Saveurs : DOUX, Umami – Couleur VERT. La TERRE engendre et maintient, elle reçoit l’énergie, l’épure, la réajuste et la met à disposition de la saison suivante

Système chamanique des couleurs : Le centre des 4 orient. L’accès au Zenith et au Nadir. Le chaman est au centre de sa roue médecine. Son détachement et son non désir lui permettent d’être ce qu’il y a à être et de faire ce qui doit être fait. Non pas en fonction de ses croyances, désirs et envies mais en fonction du plan d’ensemble qui lui est accessible. C’est la préoccupation MAXIMALE ou le détachement et l’abandon du JE au TOUT.

Vie et Mort ne sont que les deux facettes de la même pièce !

Exercices & compléments : RALENTIR, mâcher, parler, marcher doucement. Prendre et donner en harmonie

La 5 éme Saison, au centre du cercle

octobre 2020 – AMITIÉ & LA SOLITUDE

Nous sommes dans la 5e saison, qui annonce la fin de l’Automne avant le passage à l’Hiver. Le lien, le transfert d’énergie permettant l’évolution et le changement passe, comme chaque fois, par un retour au centre et donc à la Terre / Inter saison.

Un article parmi une multitude sur la fête de SAMAÏN qui a lieu le 31 Octobre ou plutôt la Nouvelle ou la Pleine Lune le plus proche de cette date

La Terre est par essence le symbole de l’humilité, de l’action désintéressée.

On peut y rattacher la fonction de « manager » : la personne qui se démène pour que le concert ait lieu et que les musiciens jouent dans les meilleures conditions possibles. Le rôle de la 5e saison est de définir un cadre, capter l’information et engendrer l’intention. Elle nous prépare à l’hiver (ou à la saison suivante) en somme.

Elle nous apprend à être le sens du service. Attention à ne pas confondre service et servilité 😊

La terre symbolise la solitude car elle s’affranchit de tout attachement. Le simple fait d’attendre ou espérer (et même souhaiter) quelque chose nous mets dans une position d’exigence.

Reconnecter la terre en nous est un travail d’écoute de la voix intérieure : c’est une voix neutre qui sait ce qui doit être fait, et qui est toujours là. Un peu comme Tyler Durden dans fight club (et surtout pas Harry, il ne nous veut pas du bien) qui pousse sans état d’âme ni jugement moral.

Notre rôle est alors de trouver ce détachement ultime, l’entendre et en tenir compte en permanence. La joie et la récompense de la terre c’est finalement de voir la vie se déployer.

Dans le cercle des éléments, la Terre est au centre, et les 4 autres éléments sont à la périphérie : Elle prend et redistribue sans refuser ou s’attacher.

La position de l’écarlate dans notre cuirasse nous renseigne alors sur notre peur principale :

  • En 1 : Peur de sa propre énergie
  • En 2 : Peur de l’action
  • En 3 : Peur de ses envies
  • En 4 : Peur d’exister

Il nous faut capter cette voix intérieure : elle ne hurle jamais, elle a le temps, elle est toujours là et elle n’a aucune exigence. Nous nous devons d’être honnêtes avec nous-mêmes pour devenir notre « propre terre », notre propre maître.

Jonas et Renaud seront donc au centre ce week-end, et ce sont des camarades très malléables. Ils auront à cœur de rester détendus et vigilants quelle que soient les infos qui arriveront.

Car c’est aussi ça la Terre : accepter tout ce qui vient sans juger et rendre l’énergie sans s’y attacher.
  • Je ne m’attache à rien pour n’avoir rien à défendre
  • Je n’ai pas de pensées pour pouvoir voir

Yoda représente bien la Terre dans Star Wars : c’est le seul qui envisage et accepte le fait de se tromper. Quand à Anakin, c’est son plus gros problème car il n’arrive pas à lâcher ses attachements.

La terre, le retour dans notre centre ancien et profond, nous permettra de reconnecter au terme d’essence, la part de l’Aigle à l’intérieur de nous, lié au corps de conception (en lieu et place du terme « cuirasse de conception »).

Le terme d’essence sera un précieux allié pour atteindre ce fameux détachement, à mettre en corrélation également avec la couleur que l’on a dans les jambes, qui est notre incarnation dans le monde.

On peut symboliser chacune de nos saisons, ou chacun de nos corps comme des cerfs volant reliés à cette base stable et solide qu’est la Terre. Ainsi on pourra virevolter dans les airs, mais avec un point d’ancrage permanent pour ne pas péter un câble.

Cerf-volant, c’est aussi le cerveau lent, un mental qui fonctionne à l’économie et qui n’entrave pas la perception, car il n’a pas de préoccupations puisqu’elles sont gérées par La Terre, qui va prévoir avec détachement ou se soucier avec attachement. Chaque élément se doit d’avoir confiance en la terre et inversement, la terre ne lâche rien.

La terre amène le détachement, qui nous amène à voir.

A notre stade, il est important maintenant de s’autoriser à tout imaginer et à sortir de nos limites : on a le droit de « pousser » le fantasme, même si celui-ci est « désagréable » ou « immoral », peu importe… Le but n’est pas de le réaliser ou de se juger, mais surtout d’accepter que tout est possible. En se détachant, on peut s’étendre à l’infini : répétez-vous bien ceci ! Le détachement n’est ni fierté, ni avoir peur d’être : nous sommes, c’est tout !

JE PEUX M’ETENDRE A L’INFINI

Pour cette semaine : laissons libre court à notre imagination, comme si on était au cinéma. On tient compte de tout sans s’en occuper en fait. Nous sommes plus que ce qu’on nous a appris à croire que l’on est.

Autorisons nous à chevaucher le souffle du Dragon sans jamais oublier que nous ne sommes pas le Dragon ! Etendons-nous à l’infini ! Que la Force soit avec nous 😊

RELIRE AUSSI

Novembre 2020 – La Politique

Clé majeure, indispensable, pour la Voie (révélée par la présence de MC et de sa cuirasse – Joe Black pendant le Cercle du week-end dernier): il est indispensable d’accepter de travailler et d’avancer sur cette voie, et d’y mettre 100% de son énergie, de s’y jeter corps et âme, tout en sachant que l’on n’arrivera pas au but abstrait. Accepter le fait qu’on est déjà mort.

Carte de la semaine: 7 des Epées – la Politique

Il est temps d’arrêter de se mentir, d’arrêter la validation mentale de nos doudous. Il est temps d’arrêter de se cacher à nous-même, et d’oser se montrer. Pourquoi continuer à se mentir puisqu’on est capable de voir nos mensonges ? Pourquoi continuer à valider une histoire personnelle qui ne correspond en rien à notre réalité ? Il est temps de s’exposer, de se montrer, de montrer au monde qu’on est vivant. On a des masques sur la tronche, alors jouons nos rôles à fond, poussons jusqu’à la comedia dell’arte !

Profitons du peu d’espace de liberté qu’il nous reste, parce qu’ils risquent de disparaitre dans un futur proche. Affirmer ce que l’on est. Et en se traquant soi-même de cette façon on traque les autres, les gens autour de nous, car nos actes vont alors leur montrer leurs comportements. Par exemple, quand j’ose danser dans la rue en plein confinement, cet acte pose la question aux gens qui me voient danser: “est-ce que vous êtes vivants ?”

“Les mecs c’est comme des casseroles: on les tient par la queue” Et ça marche pour les femmes, c’est des boules de bowling. Cette phrase rigolote implique une question au cœur de ce travail: “Est-ce que ma teub / ma chatte est plus importante que la Voie ?” d’une façon plus large, est-ce que notre désir de perfection, d’être immortel, d’être aimé/accepté, est plus important que la Voie ? 

Pour revenir à la carte de la semaine, le 7 d’épée, c’est une épée, ça tranche. Soyons cash, abandonnons la tiédeur, acceptons de descendre, d’aller à la racine. Cette carte nous invite à prendre notre place et à oser nous imposer, à assumer et à s’asseoir sur nos doutes, ou tout du moins à ne pas laisser nos doutes nous empêcher de nous assumer.

En somme, détachons-nous de nos certitudes et de nos doutes pour assumer, affirmer et exister. Individuellement, incarnons le Cercle, et assumons d’être multiple, arrêtons de nous limiter, ouvrons. Soyons notre propre cercle, insufflons une nouvelle dynamique dans notre vie. 

note musicale Bora Vocal – Rone feat Alain Damasio: https://www.youtube.com/watch?v=nEzRedCdGRU

N’oublions jamais que l’on traite avec le monde.

Si on ouvre les yeux on peut voir que dans le monde tout n’est que du business, de la transaction. Et traiter avec le monde en présence implique de traiter avec détachement, c’est-à-dire de voir qu’on est en interaction avec des humains ordinaires, chacun avec ses comportements, ses intentions, ses désirs et ses peurs, clairs ou cachés. L’hiver qui arrive amène ce détachement, cette lucidité qui peut ressembler à de la froideur. 

Novembre 2020 – La Politique 2

La politique n’est pas forcément mauvaise, ce qui nous est demandé c’est de socialiser, aller dans le monde, vers les gens. Les politiciens croient à leur mensonge, c’est ça qu’il faut arriver à capter dans la politique: c’est mettre un masque, et jouer son rôle à 100% tout en se rappelant que c’est un masque, être sincère dans ses mensonges. C’est ça que la politique peut nous apprendre: avoir simultanément une implication totale et un détachement total. Soyons entiers! Ce qui ne veut pas dire s’oublier.

Quand on est en famille, on connaît les règles de nos familles, alors arrêtons d’essayer de les changer, et de les laisser nous changer, mais jouons le jeu. Si je choisis un jeu, un masque, alors je joue le jeu totalement, et je n’oublie pas que c’est un jeu. 

Être ordinaire mais entier, ordinaire mais pas tiède, ordinaire mais pas médiocre. Ordinaire mais impeccable.

C’est l’art de la folie contrôlée: connaître ses masques, et les masques de la personne en face. Ne pas oublier que l’on traite avec le monde. Et en traitant avec le monde, on peut aussi s’en servir pour se traquer. 

Personne ne nous fait culpabiliser ou nous rend triste / en colère: c’est en réaction à l’action de la personne en face de nous (qui peut avoir une intention de nous faire culpabiliser ou nous rendre triste/…) qu’on choisit de culpabiliser ou d’être triste / en colère /… Et ça marche aussi dans l’autre sens. 

Un politicien ne doit pas avoir d’histoire personnelle, il ne doit pas avoir d’attachement à l’image qu’il a de lui-même. La politique nous oblige à oublier les petits “je veux”, et à se poser la question du rapport coût/bénéfice.

Un ajout sur la manière de fonctionner de la Terre:

on apprend en étant des secrétaires. La Terre se gorge jusqu’au moment où elle peut créer. On a tous ce fonctionnement en nous, cette composante Terre: on absorbe, on s’imbibe, jusqu’au moment où il est temps d’oser créer son propre cercle, sa propre action, sa propre manière de penser et d’agir. C’est comme quand on va manger dans pleins de bons restos et d’un coup on sait quoi faire à manger. 

Si on est des individus, indivisibles, on a pas peur d’afficher notre personnalité. Et plus on affiche notre personnalité, plus on va se rendre compte que les gens n’existent pas. Et plus les gens vont avoir peur de nous, les rares fois où ils vont nous regarder.   

Politique et devoir croire:

le devoir croire ce n’est pas croire, c’est choisir de croire. Le devoir croire c’est croire avec un détachement absolu. Et le détachement permet de voir, ou autrement dit on ne peut voir que si on arrête de s’identifier à ce et ceux qui nous entourent.

Il est temps de faire la différence entre l’individu, indivisible, et la personne, qui sont les masques que l’individu met pour pouvoir traiter avec le monde. Osons enfreindre toutes les lois, et aller au-delà du convenable par rapport à l’image que l’on a de nous-même. Regardons-nous moins, et voyons-nous plus.

Pour revenir à la politique, un bon bluffeur se ment d’abord à lui-même. Au moins on est attaché à la définition que l’on a de nous-même et du monde, au plus on est des sorciers. Un sorcier c’est ni plus ni moins qu’un enfant qui est conscient. 

L’année 5 qui arrive est une année dynamique, une année de création, de mouvement. Pour créer du mouvement il faut rompre le lien que l’on a avec nos définitions.

L’année 5 dynamisera ce qui est ! Le cool et le pas cool, à nous de voir ce qu’on veut garder 😉

Pour les 2 mois à venir: il est grand temps de bien intégrer qu’on a plus le droit de se prendre pour des personnes, ni de se prendre pour personne. Soyons des individus indivisibles, soyons entiers. Arrêtons de nous voir petits. Soyons à la hauteur de la vie qui est à l’intérieur de nous. Il n’y a pas de petit geste, rien, absolument rien n’est anodin. Rien n’a d’importance, mais tout acte a du pouvoir. Voyons l’intention que nous mettons dans chacun de nos actes. 

Servons-nous de l’hiver pour nous regarder bien en face, nos travers mais aussi notre grandeur.

Le devoir croire se forge en hiver. Considérons nous comme les sorciers/guerriers/hommes et femmes de connaissance que nous sommes. Et en faisant ça, prenons la responsabilité de l’être, assumons cette fonction, incarnons cette voie, devenons des archétypes de la voie, et de notre individu. C’est exceptionnel, précieux, il faut le cultiver.

Dans la voie du sorcier il y a la volonté d’aider, “aider l’esprit de l’homme” dixit Don Juan. 

Petit complément:

plus on acceptera d’être des archétypes, plus on “soignera” les gens proches de notre archétype. Par exemple, en s’autorisant pleinement d’être une salope éveillée, toutes les femmes proches de cet archétype vont sentir un peu plus d’ouverture et d’accès et à la salope et à la spiritualité. Idem avec l’éveillé ripailleur, le scientifique qui déborde, etc, etc…

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