Nouvelle Lune du 7 décembre. Quelle Intention ? Détermination
La Nouvelle Lune de ce mois-ci est dans le Sagittaire. Quand on fait l’analyse astrologique de la nouvelle Lune du 7 décembre 2018 on voit rapidement que toutes les planètes, à l’exception du noeud nord, sont placées à l’Est, prêtes à rejoindre le noeud Nord dans la M8. De plus le signe du mois, le Sagittaire, et la disposition des planètes nous interroge sur la direction que nous allons choisir. Vers quel monde allons-nous diriger notre regard et notre flèche ?
C’est maintenant, comme dans le jardin, que nous semons l’Intention pour l’année qui vient. Alors allons-nous revenir encore et toujours sur les mêmes systèmes ? Ou allons-nous changer de spire et passer à un autre niveau ?
Être l’archer et la flèche
Le symbole du Sagittaire, c’est le centaure qui bande son arc, sa flèche prête à partir. L’art du Sagittaire, c’est d’arriver à être ici et ici. A la fois projeté sur sa cible et pourtant totalement présent.
Le tir à l’arc, c’est une harmonie parfaite entre détente et puissance de l’Intention. L’harmonie délicatement définissable entre Détente et Intention. Ce vers quoi l’on tend, et non pas ce pour quoi on se tend !
Attention ! On n’a pas dit le mélange ou l’alternance entre laisser aller et tension.
Ce mois ci, en lisant les symboles sabians de chaque planète, tout a l’air plutôt très cool et très souple !
Mais tout va dépendre au final de notre Intention ! Et voui, les nouvelles et pleines Lunes, les planètes, tout comme la chimie des plantes, les exercices, l’homéo, la chimie, les relations humaines bref, tout dépend toujours de nous. Car pour l’instant l’in vitro c’est bien mais ce n’est pas LA VIE, le in-vivo !
Tous ces outils sont, ben des outils justement, pour nous indiquer une direction, nous filer un coup de main. Mais on n’a jamais vu un marteau planter un clou tout seul ni des béquilles avancer d’elles mêmes !
Coopération, au delà de notre petit je
Ce mois-ci les astres nous parlent beaucoup de coopération, de faire ensemble pour un but plus grand que notre individualité, d’harmonie avec le Tout et le Soi en nous, qui est ni plus ni moins qu’un bout de l’infini.
C’est drôle quand même cette invitation, en pleine période de grogne absolue, de colère populaire. On réclame plus de pouvoir d’achat parce qu’on se sent étranglé par les taxes, les impôts et qu’on n’arrive pas à finir les fins de mois. Mais l’état de la planète, au final, tout le monde s’en branle !
On pense à la fin du mois, mais jamais au monde qu’on va laisser derrière nous.
Loin de nous l’idée de lancer un débat sur pour ou contre les gilets jaunes. Mais combien de gens descendent dans la rue pour s’inquiéter de l’état de la planète ?
Combien de gens agissent, au quotidien, pour diminuer leur consommation, leur production de déchets,
Combien d’entre nous agissent VRAIMENT au quotidien sur leur état de stress et d’angoisse permanent et pour augmenter leur conscience, leur présence et leur détente ?
Oui, l’écologie intérieure, ça compte aussi.
Juste pour rire, regardez le symbole Sabian de l’Ascendant :
Ascendant, 18° Sagittaire :
Des pélicans, menacés par l’homme et la pollution, cherchent un environnement plus sûr pour élever leur progéniture
L’obligation pour des gens concernés par l’avenir de découvrir un mode de vie nouveau et un environnement plus accueillant
La Survie
Les symboles sabians ont été écrits en 1973 … C’est drôle, non ? Ou triste…
Quant au symbole sabian du Noeud Nord, la pointe de la flèche, le voici :
Noeud Nord, 27 ° Cancer :
Une jeune indienne présente à sa tribu son fiancé visage pâle
Renaissance intérieure grâce à une parfaite acceptation des valeurs primordiales que recèlent le corps humain et ses fonctions naturelles
Retour à la nature
Le retour à la nature… A la fois le côté retour aux sources, reconnecter avec la simplicité et juste se caler sur l’énergie de la nature qui nous entoure.
Et c’est aussi le retour à notre nature profonde. La reconnexion avec notre essence, ce que nous sommes au delà de notre conditionnement, de l’image qu’on a de nous, au delà de notre contrôle.
La part d’infini à l’intérieur de nous, la conscience éternelle en nous qui n’est pas notre Je.
En gros, faire coopérer ensemble notre ego, notre cuirasse et notre essence avec une seule et même Intention.
Simple, mais pas facile ! Car en ce moment, avec la montée en puissance du yin, la tentation de se vautrer dans la facilité pour fournir le moins d’efforts possibles est grande. L’envie est forte de se transformer en marmotte et d’attendre le retour en force du yang au printemps.
Et oui, mais nous ne sommes pas des marmottes ! Rappelez vous, nous sommes en plein Sagittaire, le mot clé c’est l’Intention, le juste équilibre entre détermination et détente. Et c’est maintenant, on le répète, qu’on prépare l’année qui arrive !
Forcément il y a du taf, on est quand même en hiver et si on observe la nature autour de nous, elle s’est dépouillée de tout, ne laissant apparaître plus que sa structure.
Pour nous c’est pareil, on s’attaque à l’os, à nos structures profondes ce mois-ci.
Sortir de la dépendance, revenir à l’essentiel
La majorité des Symboles Sabian de cette NL sont super souples, mais pas tous ! C’est la Lune et le Soleil en M12 dans le signe du Sagittaire qui font le petit caillou dans la chaussure, ainsi que Lilith en M3 :
Lune et Soleil, 15° Sagittaire :
En quête de nourriture, des mouettes volent autour d’un navire.
La dépendance à l’égard des circonstances est un écueil fréquent
DÉPENDANCE
Lilith, 18° Verseau :
L’eau, les produits chimiques et la simple énergie musculaire viennent à bout d’un incendie de forêt.
L’habileté et le courage nécessaires pour endiguer l’influence destructrice des “fantômes” du passé qui nous hantent sans se soucier de nous
Une totale mobilisation de l’énergie s’avère indispensable ainsi qu’un sentiment profond d’INVINCIBILITÉ
Il ne faut pas oublier que la NL a lieu en M12 (la maison de l’épreuve), c’est la fin d’un cycle, la dernière étape avant le retour vers la M1. Il va donc falloir abandonner certaines choses pour ne pas se retrouver à tourner en rond.
On va avoir besoin de mobiliser la totalité de notre énergie pour contrecarrer les fantômes de notre passé qui nous susurrent à l’oreille qu’il n’y a pas d’autre choix qu’un monde de dépendance.
L’alignement de Noël, la grande épreuve !
“Mais pourquoi les 2 naines elles nous parlent de Noël ?! La Nouvelle Lune a lieu le 7 décembre, c’est vachement loin le 25, elles ont fumé ou quoi ?!”
Si vous observez bien, depuis la fin Novembre nous commençons tous à nous tendre, même gentiment, vers cette fameuse date du 25 décembre.
Petit rappel : cette Nouvelle Lune ouvre une période qui va du 7 décembre au 5 janvier de l’année prochaine, date de la prochaine NL. Ca englobe donc le joyeux bordel des fêtes de fin d’année !
Petit tour d’observation dans nos pensées pour capter la vidéoconférence qui se déroule en ce moment :
“Chez qui on va aller fêter Noël cette année ? L’année dernière c’était chez belle maman, mais mes parents vont avoir les glandes que je sois pas avec eux, comment faire ?
Qu’est-ce qu’on va bien pouvoir offrir à mémé Cunégonde qu’on voit qu’une fois par an et qui nous fait profondément chier avec sa mise en plis et sa crème Nivéa ? En plus elle est gâteuse et elle va bientôt mourir alors ça sert à quoi de lui offrir un truc à 50 boules….
Et puis, quel cadeau à la con je vais encore recevoir de ma soeur ? Elle me fait chier celle-là à toujours faire sa belle et à m’offrir des cadeaux de merde que je vais revendre sur Ebay dès le 26 décembre.
Comme d’hab, papa et maman vont encore me faire sentir à quel point ils me trouvent médiocre…” etc….
Et ça peut s’étaler sur des pages et des pages, alors on va la faire courte. En fait il n’y a qu’à écouter notre dialogue intérieur. C’est dense, fourni, touffu et ça tourne en boucle !
Si vous tendez bien l’oreille, c’est toujours la même histoire. C’est le contraste entre la féérie réelle ou fantasmée de nos Noël d’enfance et la réalité des Noël de notre vie d’adulte….
On continue à réclamer des cadeaux, de la reconnaissance, des bonnes bouffes et de l’amour. Mais bien souvent, c’est le bordel des histoires familiales, les vieilles rancoeurs qui ressortent, la peur d’avoir trop dépensé et la crise de foi(e)…vachement moins féérique !
Alors pourquoi on continue à s’accrocher à cette tradition même si chaque année c’est tout pourri ?
La soif de dépendance fait remplir les chopines à raz bord !
Parce qu’on reste des petits “nenfants” ! On essaie de faire revivre un sentiment du passé qui, du coup, n’est jamais à la hauteur de nos attentes puisque ce sentiment appartient au passé.
Mais cette période n’est pourtant pas anodine.
On sent bien que c’est une porte énergétique, celle du solstice ! Les Celtes, les Norrois puis les Chrétiens y ont quillés des fêtes, c’est pas pour rien ! On est face à cette porte et les clés qu’on a ne sont pas en phase avec ce passage du Solstice d’hiver : en quoi saumon fumé, cadeaux à profusion et bûche vont nous aider à franchir le seuil de la nuit la plus longue ?
Comme à chaque NL, on a le choix :
Soit on se laisse engluer dans notre passé peuplé de nos fantômes préférés (blessures, injustices, manques, peurs, regrets etc..).
Soit on plonge consciemment, on voit les fantômes qui nous tournent autour et on les congédie pour de bon.
Ces fantômes nous empêchent de prendre l’entière responsabilité de nos actes. Ils nous maintiennent dans l’illusion qu’en restant un enfant, la vie sera vachement plus facile.
Ils nous font miroiter le besoin de rester dépendant, de continuer à réclamer auprès de nos parents, et autres succédanées, la becquée émotionnelle qui nous donne la sensation d’être vivant.
Attention, ne nous leurrons pas, c’est nous qui alimentons nos fantômes ! Plus nous avons la sensation que notre vide doit être comblé par les autres, plus nous nous maintenons dans une dépendance.
A nous de choisir si les bénéfices liés à cette dépendance nous satisfont ou si nous optons pour un gain peut-être moindre en apparence, mais franchement plus riche, profond et plein de sens.
On ne pourra jamais enlever la dépendance liée aux fonctions de survie, tant qu’on est incarné, il faut bien qu’on se nourrisse. Mais la dépendance affective n’est pas du tout une fatalité. On peut apprendre à aimer vivre en notre compagnie, à aimer découvrir ce qui nous fait vibrer. Et on peut aimer sans attacher, ni l’autre, ni nous.
Être lucide : je n’aime pas ce vin aigre !
Comme toujours, ça demande une grande honnêteté envers soi-même, de la volonté pour s’extraire de ce qui nous englue et ça demande de rire de soi !
Le rire fait tomber les structures rigides que nous avons mises en place, parce qu’on a cru que c’était ça, être adulte ! C’est comme si on avait gardé juste le côté chiant de l’enfance : la dépendance. Au lieu de garder les aspects plus sympas comme la joie, la curiosité, l’émerveillement et la magie d’être en vie.
En affamant nos fantômes, en donnant moins de prise à notre cuirasse, on se rapproche peu à peu de notre essence, de notre Enfance.
Abondance, oui, mais de l’essentiel
Le mois dernier, on était avec le Scorpion, le maître des profondeurs, le signe qui nous montre que tout a une fin, que la mort n’est jamais très loin. Et ce mois-ci avec le Sagittaire, on oublierait tout, noyé sous le foie gras et le champagne ?
Le Sagittaire est gouverné par Jupiter, “le grand bénéfique”, le roi de la pléthore. En fait il apporte juste un maximum d’énergie mais c’est à nous de choisir ce qu’on va en faire.
On peut nourrir notre connerie, on en est tous très bien pourvu, ou on peut structurer un peu le merdier et revenir à l’essentiel. Pour nous filer un coup de main, on a regardé le Symbole Sabian de Chiron, le roi des centaures, qui nous donne un outil primordial !
Chiron, 27° Poissons :
“Dans un potager, la pleine lune laisse voir toutes sortes de légumes bien mûrs.”
Donner pleinement réponse aux besoins essentiels de l’individu
Abondance
L’Abondance est là, mais pour y avoir accès, il faut se rappeler en permanence quels sont nos besoins ESSENTIELS ! C’est le mot important !
Alors l’essentiel, c’est d’avoir 3 voitures et 2 iphones ? Pas sûr !
Voyons à quel point nous sommes riches, un toit au dessus de la tête, de l’eau qui coule du robinet. Et surtout, à l’intérieur de nous, l’accès à l’infini. Et cet accès est disponible à tout instant, pour tout un chacun. Ca ne veut pas dire qu’il faut supprimer tout ce qui nous fait plaisir ! Ca veut dire que le plaisir n’est pas forcément là où on croit.
Il suffit de fermer les yeux et de revenir au centre de nous même, à notre essence.
Des outils simples et pragmatiques
Pour la période qui arrive, particulièrement éprouvante car on repart sur nos comportements de base en 2 secondes, on a des outils tout simples, faciles à mettre en place, et qui vont nous permettre de fixer notre Intention et de ne pas se perdre dans les vieux schémas qu’on connaît si bien.
Mars et Neptune, sur le fond du ciel, dans la M4 nous donnent la clé :
Symbole Sabian de Mars et Neptune, 13° Poissons :
Une grande dame drapée dans son renard
Le recours à l’intelligence et à la finesse d’esprit comme protection contre les orages et les épreuves de la vie.
Les Boucliers protecteurs
En attendant qu’un de nous vous fasse un joli article la-dessus on va faire sobre. Le fond du ciel, c’est nos racines, notre structure profonde.
A l’heure actuelle, on est plus ou moins structuré par notre histoire personnelle. C’est ce qui crée nos routines comportementales, celles qui nous renvoient irrémédiablement vers notre cuirasse plutôt que vers notre essence. Ce sont nos boucliers automatiques, qui se lèvent avant même qu’on ait dit quoi que ce soit.
Une petite phrase assassine, une angoisse récurrente ? et hop !
Automatiquement on embraye sur les schémas bien connus de notre cuirasse, les comportements de survie qu’on a mis en place depuis notre enfance. Et notre essence ? Ben elle est loin, planquée derrière la cuirasse comportementale qui, au départ, ne fait que la protéger.
Le souci, c’est que cette cuirasse est passée de gardien à garde chiourme, reléguant notre essence au fond d’un cachot intérieur.
Un outil essentiel : la détermination et l’Intention.
Mettons en place nos propres boucliers protecteurs. C’est quoi un bouclier protecteur ? Pas la peine de sortir la masse d’armes et la cuirasse intégrale, ça on l’a déjà toute l’année.
C’est trouver des petites choses toutes simples, des routines qu’on choisit consciemment, qui, répétées jour après jour, renforcent notre Intention, jalonnent notre chemin pour qu’on ne se perde pas.
Au lieu de tomber dans nos comportements routiniers de dépendance affective, notre cuirasse si connue, choisissons nos routines de guerrier.
A vous de les trouver. A vous de trouver les petits actes quotidiens qui vous ramèneront à votre essence.
Ca peut être de faire 10 pompes tous les matins, de passer le balai, de faire une prière. Peu importe, vous savez déjà ce qui vous ramènera à vous, quotidiennement.
Et faites le tous les jours ! Notre cuirasse comportementale, on s’en sert depuis 20,30,50 ans ! C’est devenue une habitude, une routine non consciente.
Changer notre structure profonde, remplacer nos routines cuirassiques par celles qu’on choisit va prendre du temps.
Mais les effets se font très vite sentir ! Il y a juste à agir.
C’est simple mais c’est pas facile
Alors c’est vraiment très très simple, mais ça va pas être facile du tout ! Parce que toucher à notre structure profonde c’est changer pour de bon, et souvent ça râle et ça a très peur à l’intérieur de nous.
Le mois qui vient est une occasion extraordinaire de sortir de notre petit je et d’enfin mettre d’accord toutes les parties à l’intérieur de nous.
On peut lamentablement sombrer et retourner gaiement dans nos comportements gluants et visqueux, ceux qu’on connaît si bien et qu’on valide depuis notre tendre enfance, parce que c’est plus facile, ça demande moins d’efforts.
Ou on peut le vivre en étant vraiment détendu et vraiment connecté à la nature en nous et en dehors de nous.
Ca va demander des efforts quotidiens. Ca va demander de faire passer notre Intention avant notre flemme.
Mais c’est loin d’être insurmontable. C’est juste notre Volonté à mettre en oeuvre.
Encore une fois, c’est à vous, et vous seul, de choisir ce que vous voulez faire de votre vie, ce que vous voulez faire du monde dans lequel vous vivez.
Joyeux Noël à tous et à l’année prochaine !
Sidonie & Charlie