Les planeurs. Podcast tiré du voyage définitif de Castaneda
Nouveau podcast d’un texte de Castaneda, une lecture extraite du livre “LE VOYAGE DEFINITIF” plus précisément la partie sur LES PLANEURS. On va donc parler de conscience inorganique, de parasitage, de soumission mais aussi de corps d’énergie et corps physique, de l’élevage en batterie de l’humanité et bien sûr de notre auto-contemplation.
Dans tous les thèmes qu’a rapporté Carlos Castaneda je crois que le sujet des PLANEURS, des parasites, des flyers ou, comme nous aimons les appeler, « les grincheux », est de loin celui qui heurte le plus et qui va cogner très profondément dans notre représentation du réel et donc sur la fixation du point d’assemblage.
Comme d’habitude, on va essayer d’ébranler nos croyances et nos certitudes les plus profondes sur la vie et la position de l’humanité dans le réel à travers une notion profondément dérangeante. Le but n’étant pas de vous dire si c’est LA VERITE mais de mettre du contraste et de vous proposer des pistes, même si celle sur les planeurs / grincheux peut-être source d’un grand n’importe quoi.
D’ailleurs chez Castaneda, comme chez d’autres artistes, chacun va entendre, comprendre, sentir et incarner son « témoignage » comme il peut et comme il « veut » en fonction de son niveau d’énergie physique et de conscience. Il n’y a donc pas qu’une vérité ni qu’une manière de comprendre mais des points de vue en fonction de votre état (position du point d’assemblage), de la quantité d’énergie disponible et de sa fluidité à un moment X, celui où vous recevez l’information.
De ce fait, on vous conseille de relire et de re-écouter ce podcast de manière régulière, vous verrez à quel point vous n’aviez rien compris la fois précédente…
Les planeurs, le voyage définitif de Carlos Castaneda
Hormis le fait de réduire “le voyage définitif” à une lecture de loisir “science-fiction”, votre dialogue intérieur devrait ne pas être ravi par ce podcast sur LES PLANEURS. Dans les différentes stratégies qu’il va mettre en place on peut en relever deux principales :
La stratégie du refus, la négation avec toute la ribambelle d’arguments très censés que vous pourrez trouver dans la littérature scientifique, voir même l’utilisation a contrario de la littérature “esotérico mystique” et de leur manque flagrant de modération qui 9 fois sur 10 joue contre eux.
La stratégie de l’acquiescement de façade est exactement à l’inverse et débouche très souvent sur une fanatisation de la notion – ce qui est, à minima, aussi stupide et nuisible. En effet cette acquiescement fanatisable ne permet que deux choses : se tromper d’adversaire en croyant que ce sont “les flyers” le souci et en plus ça nous renforce dans notre posture de victime voulue par LES GRINCHEUX.
Le seul véritable adversaire que vous n’ayez jamais eu, c’est votre condescendance et votre auto-contemplation. Le PLANEUR, le flyer, ou le grincheux, ne fait que son travail de prédateur, comme vous vous le faites avec un poulet ou une carotte ! Au poulet de se sortir les doigts, de sortir “le pouvoir qui gouverne sa destinée” et de foutre le camp.
L’humain n’est pas une exception dans le Vivant, donc, comme pour l’ensemble des autres règnes, il y a les proies et il y a les victimes. La proie court toujours, la victime est dans une assiette ou une cage. Et si vous voulez être un prédateur, n’oubliez jamais qu’il y a toujours plus gros que vous…
Podcast extrait du voyage définitif : les lourdes ombres noires
Deux manières de réagir donc. Que ce soit l’acquiescement de façade (même très honnête en apparence) ou que ce soit le refus catégorique, n’oubliez pas que ce n’est pas vous qui choisissez mais que vous réagissez en fonction des choix qu’on vous a appris à faire… voir la construction psycho-sociale du JE si vous êtes très rationaliste.
Dans tous les cas, votre mental et la cohésion de votre réalité vont fumer. Ca tombe bien, c’est justement par ce fameux mental et nos pseudos certitudes que nous tenons en laisse nos congénères et surtout; c’est le thème principal de cet extrait du “Voyage définitif” sur les PLANEURS; donc c’est surtout par ce mental, ce “fabuleux” intellect, que nous sommes nous-mêmes tenus en laisse et domestiqués…
Avant même de continuer, je vous re-rappelle que ceci n’est pas LA VÉRITÉ mais un point de vue, l’esprit rationnel dont vous croyez faire preuve devrait donc aborder et écouter cette lecture avec un œil détaché et une oreille à minima neutre.
Je vous rappellerais aussi et c’est ce que dit la neurophysiologie communément acceptée que ce que nous nommons réalité n’est que la toute petite partie du réel que traite notre mental, à savoir 3000 info / seconde à la louche alors que la partie du réel que capte notre cerveau est elle composée d’environ 5000000000 (5milliards) d’informations / seconde.
lien alternatif
Qui sont les planeurs / flyers / Grincheux ? Comment les anéantir ?
Alors maintenant que dire. La partie sur les planeurs n’est pas le thème le plus facile des « enseignements de Don Juan Matus » même si, étrangement c’est un des sujets les plus simples que l’auteur aborde, mais comme disait un camarade de jeu “simple ne veut pas dire facile”.
Commenter le texte, soulever des points de détail, ou mettre en exergue tel aspect plutôt que tel autre me semble aussi fastidieux qu’inutile. Quand à répondre aux questions du titre, je n’ai pas la prétention de faire mieux que Don Juan. Le chapitre sur les planeurs existe, à vous de le lire, de le re-écouter et de comprendre/appliquer ce que vous pouvez en comprendre/appliquer. Tout ce que nous pourrions écrire dessus serait au mieux incomplet.
A vous de faire le travail et de poser vos interrogations pour que nous avancions tous, la pâquerette aux lèvres, vers cet eden de conscience qui n’a jamais existé ailleurs que dans les visions psychotropiques. A la place je vais, ego démesuré oblige, vous parler de moi et de comment j’ai vécu ce putain de bordel de merde de livre d’enculé de sa race maudite.
Une cohérence détestable : la notion des flyers ou Grincheux
Comme d’autres points des explications de Don Juan Matus la partie sur les planeurs fait appel à une cohérence qui n’est pas celle de la vie ordinaire d’un occidental de 2022 (EN SAVOIR +). Comme d’autres points et explications relatés par Castaneda, ça choque notre esprit bien-pensant, rappelez-vous l’art de traquer, nos croyances et nos certitudes. Mais avec le thème des planeurs, des grincheux, des lourdes ombres de nos vies, l’auteur ethnologue aussi décrié qu’adulé n’est-il pas allé trop loin ?
lui diffère de la cohérence ordinaire “à la folie” mais il diffère, en apparence, également de la cohérence de Don Juan Matus.
Par contre si vous étiez malgache, peul ou indonésien vous auriez une cohérence culturelle beaucoup plus proche de ces notions.
Au passage je vous encouragerai à toujours avoir énormément de circonspection envers ce que raconte Castaneda, votre garagiste ou votre médecin. Tous utilisent un champs de cohérence qui diffère un peu, beaucoup ou passionnément du votre. Pourtant ces champs de cohérence, même si vous ne les comprenez pas ou peu, ou mal, n’en demeurent pas moins des réalités pour ceux qui les utilisent.
Dans ses enseignements le vieux mexicain passe son temps à parler de prendre la totale responsabilité de sa vie et de ses actions et là, pof, il nous sort une race extraterrestre qui nous manipule et nous dirige. Contradictoire non ?
Et bien pas tant que ça au final. A aucun moment Don Juan Matus ne dit à Castaneda qu’il ne peut rien faire et que ce n’est pas de sa faute, au contraire même. Il l’encourage à augmenter sa pression interne, à s’agripper à la force maintenant la cohérence de la vie en lui, la force d’alignement ?, pour justement chasser les parasites, faire fuir le grincheux.
A titre personnel quand j’ai lu ce passage dans le voyage définitif j’ai hurlé de rage. Je ne pouvais pas m’y résoudre, pendant 5 ans j’ai oblitéré cette partie, trouvant comme argument que « ça, ce passage là, c’était Castaneda qui l’avait pondu pour faire chier les gens ». Oui parce que pour moi Carlos est quand même un sacré fils de pute et j’ai autant confiance en lui que dans mon banquier quand il me propose une assurance vie.
Mais contrairement à Castaneda j’avais eu la chance d’avoir déjà entendu parler du sujet des grincheux et de nos prédateurs.
La faim du tigre et le monde défini par nos sens (et notre dérisoire entendement)
C’est dans l’essai philosophique « LA FAIM DU TIGRE » de René Barjavel, auteur de science fiction, dialoguiste et poète, que j’avais eu ce premier contact au moment de la grande adolescence (19ans). L’auteur parle des sens, les 5 sens, et comment le monde qu’on assemble est relatif à ces 5 sens et à l’usage qu’on a appris à en avoir.
Il suit son idée, parle de la magie de ce monde et de la magie de ces 5 sens justement et de fil en aiguille arrive à relativiser notre perception du réel. Le réel d’une fourmi ou d’une amibe utilisant les sens 1, 2 et 3 est-il le même que celui d’un Hollandais ou d’une perruche utilisant les sens de 1 à 5 ? Vraisemblablement pas.
La fourmi ou l’amibe peuvent percevoir le monde avec la limite des sens 1,2 et 3. Idem nous ne pouvons percevoir le monde que rempli d’entités utilisant les sens 1,2,3,4 et 5. Si une entité utilise les sens 1,2 et 6 nous ne la percevrons que dans les sens 1 et 2 puisque nous n’avons, au mieux, que le frémissement du sens numéro 6.
Alors, de ce constat logique comment pourrions-nous percevoir des entités vivant avec les sens 6, 7 et 10 ? De tels sens n’existent pas ? Qu’en savons-nous puisque nous n’y avons pas accès. Vous me rétorquerez que puisqu’ils n’utilisent pas les sens 1 à 5 nous n’existons pas pour eux non plus. Je vous répondrai ici aussi, qu’en savons-nous puisque nous ne connaissons rien de ces sens 6, 7 et 10
Ce livre, LA FAIM DU TIGRE, comme « fragment d’un enseignement inconnu » de Ouspensky et le Voyage définitif sont les bouquins qui m’ont le plus énervé au monde. Ils ont failli traverser la fenêtre encore plus souvent que mon vieux windows 98 (vous savez celui de l’écran bleu fatal). Dans les trois cas ils ont tellement mis à mal la représentation que je me faisais du monde que quelque chose en moi refusait de les lire ou d’aller plus loin. Pourtant une autre voix, une force interne m’a poussée à les finir et surtout à ne pas les répudier.
Don Juan Matus encourage Castaneda à utiliser son esprit de déduction, son pragmatisme, et son esprit analytique. Moi c’est la cohérence de Barjavel qui m’a poussé à aller jusqu’au bout. Rationnellement je refusais ses mots mais raisonnablement je n’avais aucun argument pour les réfuter. Le mental émotionnel (celui implanté par les grincheux) a donc fermé sa mouille et a du se tapir dans l’ombre attendant que la tempête se calme pour à nouveau tisser sa toile émotive, ses dramaturgies ridicules et son échelle de valeur illusoire.
L’ombre suceuse de mes nuits enfantines
Mais ma première vision de l’existence des grincheux était bien plus ancienne. Totalement occultée à l’époque où j’ai lu le passage sur les planeurs dans « le voyage définitif » elle est revenue quelques années plus tard lors d’une récapitulation sur ma petite enfance.
A l’époque je faisais des rêves terribles ou une énorme bestiole noire et sombre, une sorte d’arachnide bizarre, rentrée par la porte de ma chambre, longeait ma jambe gauche, jambe infirme et autonome, remontait jusqu’à mon ventre, se posait sur mes épaules et me poinçonnait le troisième œil et la nuque avec un dard, conduit ombilical, avant de passer dans mon dos et se coller à moi.
Dans mes rêves je ne pouvais pas bouger, pas hurler, pas me débattre, je subissais mais j’arrivais chaque fois à garder ma conscience et je me répétais « n’oublie pas que ce n’est pas toi ». Ces rêves ont été récurrents jusqu’à l’adolescence avant de disparaître de ma vie et de ma mémoire vers 22 ans. Cette nuit, bien des années après donc, où ils sont revenus fut une des nombreuses « pires nuits de ma vie » mais depuis j’ai accepté de savoir de quoi il parlait.
Je ne crois pas avoir eu de la chance, je ne crois pas au hasard, je crois par contre que la force de cohérence à l’intérieur de moi était suffisamment grande pour ne pas s’oublier totalement. Cette force n’est pas Renaud, elle n’est pas JE, elle est et surtout elle a su subvenir à mes besoins quelles que soit les péripéties très très souvent chaotiques que j’ai choisi de vivre.
L’Espérance un piège qui sent le rance
Dans le passage précédent j’ai utilisé des conditionnels et des “je crois” pour ne pas me la jouer vieux maitre à la con qui impose sa vision mais quelque chose en moi est au-delà de la croyance, ce quelque chose n’est pas descendu du ciel un beau matin de Mai. Non, il a fallu marner, trimer, me battre avec moi-même, m’imposer une discipline de crétin, me tromper un nombre faramineux de fois, y compris maintenant.
Il a fallu chuter, courber l’échine, m’humilier, me faire tourner en bourrique, m’exploser la tête à coup de poing, de substances, d’émotions et surtout de musique. Je sais qu’un autre chemin, hors de cette violence est possible, je le sais mais je sais aussi qu’il n’est pas pour nous, en tout cas pas pour ce moment -à. L’imprégnation des grincheux est tellement forte, tellement normale que s’en extirpe demande un sacrifice total.
je vous encourage donc tous à aller au-delà des efforts que vous avez déjà fait, d’aller au-dela du vraisemblable et de ce qu’il est convenable d’accepter ou de croire possible. Ne croyez pas, agissez, ne rêvez pas de pouvoir le faire, trouvez le moyen pour le faire ou débarrassez-vous de ce rêve .
Un rêve, un espoir, une croyance est un véritable bonheur pour la conscience inorganique et les planeurs, c’est via vos rêves, peurs et croyances qu’ils traitent, négocient ou vous ordonnent quoi dire, penser et être.
Un toxicomane, c’est ce que nous sommes, n’arrêtera jamais le lien avec “la substance” tant qu’il croira, espérera y trouver un bénéfice même médiocre ou infime. Alors qu’elle sécurité, quel confort, normalité, plaisir, quel pouvoir illusoire n’acceptez-vous pas de perdre, de vous affranchir ?
Idem un toxico ne rompra jamais son lien avec le toxique s’il a peur d’en mourir. Et c’est ce qui vous terrifie le plus qu’il va falloir combattre : disparaître, être seul, ne plus être « normal », ne plus être un humain.
Peut importe le sous groupe social/ethnique ou religieux auquel vous vous raccrochez, ce ne sont que des sur-couches qui vous éloignent du problème final
Le grincheux nous implante en faisant un deal merdique, il joue avec notre instinct de conservation pour nous plier. Il va s’appuyer sur la peur de disparaître, sur le cerveau reptilien, celui qui assure la survie. C’est malin, c’est très malin mais, comme tout il y a une faille. Cette faille c’est l’instinct de conservation lui-même.
Si vous arrivez à Voir que le deal, le confort émotionnel, physique, mental, moral, énergétique ou égotique que vous propose les grincheux ne vous permet que de survivre c’est déjà bien mais si vous arrivez à Voir que maintenant cette survie vous conduit à votre propre perte, alors là c’est génial.
C’est génial parce que vous n’avez plus rien à perdre. Si VIVRE devient pour vous plus important que (sous)/survivre alors la moitié du chemin est fait. VIVRE ne se comptabilise pas, ne se limite pas, ne se met pas en classeur excell ou en plan comptable. VIVRE c’est vivre, être fluide, « à l’aise » en toute circonstance, vivre c’est bruyant, charmant, troublant et gênant comme les phrases des petits enfants, vous savez ceux qui ont encore une lumière dans les yeux, ceux que les grands parents sont avides de voir parce que ‘oh ça me fait du bien quand il vient me voir, ça me change, ça me nourrit »…
Bon sur ce, c’est l’heure du petit déjeuner et puis je sais que vous en avez marre. Quand à la DISCIPLINE dont parle Don Juan Matus je reviendrais surement dessus, sur ça et sur un terme très mal compris : la modération…
R.E.D.D is life: Rigueur Engagement Discipline Détermination
Liens & infos autours de la notion des planeurs de Castaneda
les liens sont juste en dessous – CLIQUER
Les saisons suivent l’énergie : ETE
On arrive dans l’Eté de l’énergie, la période la plus YANG de l’année jusqu’au 21 juin. Comme toute les saisons l’Eté du Cercle est biface. La première partie qui commence dans le signe du Taureau est très YANG elle est symbolisé par l’action directe, le dynamisme, l’expansion sans forcément de réflexion. La seconde partie qui voit la naissance du Yin, commence après le 21 juin, après le solstice, dans le signe du Cancer est mûrissement, concentration et simplicité.
L’ETE, l’écarlate est une force brute, SIMPLE sans être simpliste. Elle est le pendant de l’Hiver mais “à l’envers” on va donc y retrouver de la structure qui va émerger de la pléthore. L’Eté ne se comprend pas il se vit. Il est l’incarnation de l’Intention pas sa compréhension. Dans la même idée il ne comprend pas forcément ce qu’il fait mais il est ce qui ce fait.
L’Eté est le moment de la concrétisation, de la matérialisation, ce n’est pas encore la récolte mais c’est le moment ou ce qui a été semé, abstrait ou concret en hiver ou au printemps arrive maintenant à l’autonomie et peut s’auto engendrer. Dans la seconde partie de l’été il y a également le souci de l’engendrement. Comment (se) perpétuer.
Les mots clés qu’on vous propose sont : SIMPLICITE, SOBRIETE de l’Intention et ACTION DETERMINEE
- Lire & acheter LE VOYAGE DEFINITIF – lien bibliothèque / lien vers un libraire
- Dans les sites “bizarres” parlant des planeurs / flyers & co je vous propose “medium guérisseur” et “et vérités jimdofree“. A titre personnel les délires sur les extra-terrestres et autres archontes ou reptiliens ne nous intéressent pas. Le souci n’étant pas eux mais notre complaisance.
- La construction psycho-sociale du JE : si la notion des flyers, des planeurs vous est inenvisageable vous pouvez vous rabattre pour commencer par la sociologie, la rhétorique et la psychologie. Ces sciences zumaines ont depuis longtemps étudié et collecté des tonnes de données sur la construction et la manipulation de nos pensées et comportements. C’est étonnant (ou pas) de voir à quel point vous et moi n’en tenons jamais compte…
- Les planeurs vu par le site “les émanations de l’Aigle”
- Le travail de Castaneda autour des planeurs comparé à la gnose sur le site “reseauleo”
A propos des champs de cohérence
Le thème des PLANEURS peut sembler à mille lieux de notre réalité mais si vous étiez malgache, peul, chinois ou indonésien vous auriez une cohérence culturelle beaucoup plus proche de ces notions et il suffirait de remplacer “planeurs” par des mots comme Djinn, mãra, raksasas, tengu ou encore mieux, les kouei chinois pour que cet aspect de la transmission des sorciers toltèques ne vous soient plus si extravagante.
Toutes les cultures, groupes ethniques, professions utilisent un champs de cohérence qui diffère un peu, beaucoup ou passionnément du votre. Tous ces champs de cohérence, même si vous ne les comprenez pas, peu, ou mal, n’en demeurent pas moins des réalités pour ceux qui les utilisent. Si tous les champs de cohérence sont possibles, le terme essentiel est, justement, qu’ils doivent être cohérents, homogènes.
Ces éléments peuvent être hétérodoxes, paradoxaux même, mais ils ne peuvent pas s’opposer eux-même. Pour faire simple vous ne pouvez pas dire « tout corps lâché dans le vide tombe » et « tout corps lâché dans le vide monte ». Par contre vous pouvez dire « un corps inerte lâché dans le vide tombe ou monte selon qu’il soit mû par une force (interne ou externe) ou pas »
C’est très succinct comme explication sur les champs de cohérence et je vous invite fortement à lire les travaux de Jacques Ravatin et de la fondation ARK’ALL sur ce sujet.
Au passage je vous encourage à toujours avoir énormément de circonspection envers ce que raconte Castaneda, votre garagiste ou votre médecin. Tous utilisent un champs de cohérence qui diffère un peu, beaucoup ou passionnément du votre. Pourtant ces champs de cohérence, même si vous ne les comprenez pas ou peu, ou mal, n’en demeurent pas moins des réalité pour ceux qui les utilisent.
Merci beaucoup sur ce podcast! Pourtant il m’a bien filé la gerbe et rendu aussi hyper triste, mais ça a le mérite de réveiller, de secouer le cocotier!
La gerbe parce que pendant la première partie, j’avais vraiment l’image d’être une “chaussette marionette" et que celui qui m’enfile c’est le planeur. J’avoue que l’image, la sensation ne m’a pas ravi et pourtant c’est bien ça que nous sommes… Soit on s’appitoie soit on prend cette image, cette sensation avec nous pour bien la sentir (oui oui) à chaque fois qu’on laisse le planeur aux manettes ou quand on se motive pour le dégager le jour où il presse plus que d’autres. Ou encore qu’on bosse au quotidien ou dans des actes plus marqués pour refaire notre cocon d’énergie et que notre suffisance fait bien la gueule.
Puis ensuite triste sur la deuxième partie parce que le temps du podcast j’ai vu, imaginé le monde dans lequel on vit, tous menés par les planeurs, les inconnus, les gens qu’on aime, ceux qu’on juge extraordinaires ou connards, tous et nous avec eux, des poules de grandes distributions. Et j’ai bien vu aussi qu’on fait exactement la même chose avec les animaux et les plantes pour nous nourrir.. bref on perpétue la lignée, Grandiose!
Et pourtant, il n’y a pas que ça, on est pas que ça, l’univers qui s’est incarné pour avoir conscience de lui-même… le lien entre les mondes, le vivant, l’immensité, l’amour, et tout ce qu’on ne connaîtra jamais.
Et je retiens bien un truc, quand c’est compliqué c’est le planeur… quand c’est simple c’est peut être autre chose.