ALors je ne sais pas si tu parles au premier ou au second degré. Le début me fait penser que c'est du second degré, le milieu et la fin pas du tout et la signature me laisse perplexe. Je choisis donc de croire que ça n'a aucune importance.
Déjà navré que ta vision est souffert de la lecture. Pour ce qui est du temps, le regret n'est pas dans ma cohérence, dis toi qu'à la place tu aurais pu être renverser par un semi remorque ou rencontrer l'amour de ta vie qui t'aurais enchainé et fait oublier que tu es seul au monde et vaincu.
Pour ce qui est de parler aux farfadets, je te laisse relire le passage, perso je suis pas fan et c'est ce que j'ai essayé d'exprimer, de manière insatisfaisante apparemment.
Pour ce qui est du concret ne t'inquiète pas nous faisons des choses dénué d'intêret, sans aucun espoir que ça nous rapporte quoi que ce soit et en sachant que ça ne changera absolument pas le monde des humains, puisque les humains sont les premiers à ne pas vouloir fondamentalement changer. Je soutiens et accompagne des gens depuis 25 ans, j'ai été militant pendant 20 ans, je suis passionné d'histoire et les 3 réunis m'ont amenés à cette conclusion : Aucun livre, aucune action à l'extérieur de nous ne change fondamentalement les choses. "Au mieux" on retarde ou on déplace le problème, au mieux on change le décor et le masque des personnages mais au final tant qu'on reste dans du concret ... rien ne bouge. On est juste des poulets de batterie plus gras et plus flasque que nos grands-parents ou que le poulet Kényan ou Laotien. Donc se réévolter, manifester... Par devant camarade moi j'ai donné. Par contre ma vie, mon attitude, l'esprit de ma vie de tous les jours et mes interactions avec TOUS les gens que je rencontre eux ont radicalement changé. Ca fait pas de bruit, ca mange pas de pain, personne le voit et pourtant, au final, ça change bien plus de truc.
C'est un peu comme une sodomie à la gravette frontale dans le cas de l'opposition "Pour changer le monde" t'es bien au courant de ta pratique, tu peux beugler et te satisfaire mais pas sur que en face ça accepte bien longtemps
Ou alors l'option pas de coté "Faire pour Faire" faire dans l'Esprit et la c'est une tonne de lubrifiant. L'autre peut même se surprendre à aimer ça. Au pire il te demande juste d'arrêter et comme il est libre lui aussi (potentiellement) ben tu respectes son choix et on se fait la bises. Peu de temps après, souvent, il en redemande.
Mais sur cette partie là celle du NON VOULOIR - NON FAIRE - NON VIOLENCE la cuirasse, la névrose, le conditionnement, la sociologie des masses et le mental arrive en bout de course.
La poésie, l'imaginaire ne sont pas contrôlable, quantifiable ou rationalisable. Ils ne servent à rien et pourtant ce sont des leviers puissants du monde (relire l'économie de l'inutile de G. Bataille ou B. Maris sur les fondements psychologiques de la réalité et de l'économie par exemple).
Donc pour moi le monde utile c'est sympa tout plein mais ça n'est pas une fin en soi et surtout c'est un monde qui est déjà sur localisée et plein de tension et d'impossible. Comme je suis un gros feignant plutôt que m'emmerder à combattre 8 milliards d'ego je m'occupe de les chopper un après l'autre et de leur apprendre à faire la même chose DANS LEUR QUOTIDIEN.
Voilà j'espère que ma réponse t'as rassuré sur mon état psycho émotionnel et que ton acuité intellectuelle, à défaut de visuelle, est revenu à son état antérieur, celui d'une lucidité pragmatique qui accepte ce qu'il voit à savoir que le monde qu'on connaissait et qui nous rassurait est déjà fini 😉