Vilain Petit Canard oui ! Mais avec Grâce!
Avez vous déjà eu ce sentiment ? Je me souviens, quand j’étais adolescente, je cherchais à comprendre… Je n’arrivais pas à savoir si j’étais juste différente ou si j’appartenais carrément à un autre monde. J’oscillais entre ces deux définitions… Sans trop savoir pourquoi. En bon vilain petit canard, j’ai essayé pas mal de choses, me teindre le plumage, raboter mes pattes, mon bec, changer mon coin coin, mais notre nature reprend toujours ses droits et un grand merci pour ça !
Je suis une vilain petit canard !
Cette histoire on l’a connaît tous… Elle a bercé notre enfance… Pour moi, elle touchait vraiment quelque chose, elle faisait écho à un sentiment profond sur lequel je n’arrivais pas à mettre de mots. Aujourd’hui, elle continue à raisonner, mais son enseignement est allé bien plus loin que je l’aurais pensé. Peut être fera-t-elle écho à d’autres.
Dans le comte d’Andersen, l’histoire classique du vilain petit canard (VPC), un bébé cygne naît au milieu de canetons. A peine sortie de sa coquille, bim, il se fait mettre dehors ! Il est chassé par ce qu’il croit être sa famille. Au fur et à mesure de ses rencontres, il aura beau aller vers l’autre en recherche d’amour et de reconnaissance, à chaque fois, il y a aura quelqu’un pour le rejeter. Juste parce qu’il est différent, juste parce que ça met mal à l’aise les choses dont on ignore la définition.
On pourrait croire que tout va mieux au moment où la fermière l’accepte sous son toit. Mais… il y a toujours un mais ! Un gros con de chat, surement jaloux comme souvent les chats, le supporte pas !
Notre vilain petit canard commence alors à avoir peur de l’autre mais de lui même aussi. Il se retrouve alors coincé dans la glace, une homme le libère, veut l’aider, mais notre VPC a trop peur et il s’enfuit. Il finit par s’isoler complètement, il pleure, se cache, s’enfouit en lui même pour simplement survivre à l’hiver.
Le printemps arrive, il se réveille et découvre (enfin !) qu’il est un cygne. D’abord seul… encore quelque chose qu’il ne connaît pas. Mais déjà le reflet qu’il voit dans l’eau est différent. Il n’est plus le VPC mais il n’a pas encore identifié ce qu’il était. C’est en croisant le chemin d’autres Cygnes qu’il comprend ce qu’il est ! Et surtout il comprend qu’il peut voler !
Se définir dans le regard des autres…
Alors qui ne s’est pas un jour sentit différent, rejeté, pas aimé ? Et qui n’a jamais associé ce sentiment au doute sur sa Qualité ? Qui n’a jamais été tenté de se changer pour être aimé ? Voilà, on est tous pareils je crois.
Souvent sans s’en rendre compte, on finit par être aimé pour ce que l’on est devenu. Nous nous sommes tellement courbé, plié, déformé pour être comme nous imaginons que l’autre veut que nous soyons qu’on oublie qui l’on est. Mais au fond de nous quelque chose sommeille et nous avons le sentiment de ne jamais vraiment être aimé.
On est comme ce vilain petit canard. On a de cesse de regarder notre reflet dans l’eau, on a de cesse de se trouver laid, différent, inutile. Et on pleure, on pleure sur nous même !
Je suis laide, vilaine, nuisible même, aux yeux des autres….
Je suis la mal aimé …
vous connaissez la chanson hein ?!
Et on grandit avec cette idée que c’est bien ce que nous sommes. Le pire c’est que l’on s’attache à cette idée, elle finit par nous réconforter ! Elle finit par excuser tous nos malheurs et surtout toutes les peurs que nous ne dépassons pas. Malheur à celui ou celle qui va nous dire que nous sommes belles ! « C’est un menteur ! j’en suis sure ! (voix de golum) »
Le cousin Calimero n’est pas bien loin !
En bonne professionnelle du VPC, je peux vous témoigner de cet état de fait. Ce côté calimero, « c’est trop injuste » devient une bonne excuse pour ne pas vivre dans le monde. « De toute façon on va pas m’aimer, alors à quoi bon ? » Et, en bon Vilain Petit Canard, quoi qu’on fasse, quoi qu’il se passe, on ne verra que ce rejet. Pire ! On créera ce rejet … et on rendra les « méssants » responsables de ça.
C’est bien ça qui me fait le plus mal aux fesses. On s’est tellement attaché à ce que l’on connaît, qu’on ne fait que créer des situations de rejet ou d’échec.
Alors pour info chers ami.e.s VPC… Comment dire…Quand on tire la gueule pendant 2 heures… c’est normal que les gens aient pas trop envie de prolonger la soirée avec nous ! Pareil quand on chipote sur une rose blanche au lieu d’une rose rouge. Sans parler de l’engueulade parce que l’autre n’était pas suspendu à son téléphone pour répondre à votre texto full love…
Prendre son envol : accepter ce qui est.
Alors oui, ce petit canard en a pris quelques unes dans la figure depuis sa naissance. Peut être même que pour survivre il a du pendant un temps se protéger en se recroquevillant sur lui même. Mais quand le printemps arrive, qu’il se découvre cygne, pourquoi vouloir encore rester un vilain petit canard ? Ha quoi bon ? La seule chose qui nous retient c’est notre peur de vivre ! La peur viscérale d’être enfin aimer ! Et plus que tout, notre peur de nous aimer et de voir toute la grâce en nous même et autour de nous. Cette grâce qui a toujours été là … loin de nos yeux comme nous étions loin de notre coeur.
Si vous êtes comme moi, vous allez opiner du chef. Dire « ha ben oui, mais bon ça va mieux qu’avant »… Mais dés que vous aurez fermé votre navigateur internet vous allez vous reprocher le constat que vous venez de lire. Encore une fois vous allez vous servir du monde pour justifier votre vision / sentiment que vous avez choisi d’avoir sur vous même.
Entre réalité et auto persuasion.
Le vilain petit canard se définit et définit son monde en fonction des autres. En fonction du retour que les autres lui font ou, le plus souvent, en fonction du retour qu’il croit que les autres lui font… Le drame c’est que 9 fois sur 10 nous ne nous en rendons même pas compte.
C’est bel et bien nous qui, la plus part du temps, par notre manière de nous comporter ou de penser, suscitons le même type de réactions au monde. Petit à petit, celui-ci nous semble de plus en plus hostile, méchant, effrayant… Et petit à petit, le canard se renferme sur lui même. Le VPC en nous se persuade qu’il n’est pas aimable et que le monde lui sera toujours hostile… La corde et/ou les anti-dépresseurs sont au fond du couloir à droite…
Choisir entre l’apitoiement et la grâce…
En gros, aujourd’hui vous êtes un Cygne et quand vous regardez votre reflet dans l’eau vous le voyez bien. Mais vous décidez d’encore pleurer sur vous :
« Ho mon dieu je suis encore un truc bizarre, différent ! Et puis c’est quoi ce long cou à la con ?! En plus, le blanc c’est super salissant ! Comment je vais rester propre avec ce plumage… ».
Bref, vous gardez votre regard fixé sur vous, sur votre différence. Vous, nous, avons trop peur de relever la tête et de voir ce qu’il se passe autour de nous. Et du coup nous ne voyons pas les autres cygnes autour de nous. Nous ne voyons rien, nous sommes aveugles à leur beauté, leur grâce… notre propre beauté. Il est peut être temps d’essayer de voler puisque nous savons le faire ?
Aimer ça fait mal(euuu)
Alors, oui je sais… quand on a sauté dans la vie, tout jeune, tout plein d’amour et que l’on a pris claque sur claque… On a un peu peur d’y retourner ! On a peur de voir ce tout dans son ensemble. Simplement peur de réessayer, de replonger dans la vie comme si rien ne s’était passé et de recommencer encore et encore. Si on s’arrête deux minutes en fait on a peur de tout … Logique la vie a fait de nous des vilains petits canards tout pas beau tellement ils sont blanc et lumineux #Calimero #TropInjuste !
Il n’y a que les fous qui vont recommencer sans penser qu’ils vont encore se prendre une bonne tourniole ! Justement ! C’est peut être ce chemin qu’il faut suivre… (voir l’article sur le fou)
On a toujours le choix finalement ! Ici c’est de rester un vilain petit canard caché dans un costume qui n’est pas le notre. Celui d’un gentil lion, d’une méchante tortue ou que sais je… Ou alors nous pouvons embrasser le cygne en nous. C’est en embrassant ce « cygne » que nous trouverons la force pour sauter encore une fois et voir si on peut voler maintenant.
Le canard schyzo parano gogolito
J’en ai porté des costumes, mais le truc chiant, c’est que le vilain petit canard en nous trouvera toujours une bonne raison pour avoir mal, pour souffrir de ce qu’il est. Il se dit constamment « non mais ils vont voir que mon costume de girafe est un faux tôt ou tard et ils verront que je ne suis qu’un vilain petit canard ». Et oui le cygne croit vraiment qu’il est un vilain petit canard !
Une belle VDM (vie de merde) en gros ! On porte un costume pas confortable. On croit que ce costume c’est nous du coup on porte un costume par dessus pour pas être vu ! Mais par le fait, on a peur que les gens voient qu’on porte un costume par dessus notre costume de canard. Et la seule solution qu’on trouve c’est se cacher avec nos deux costumes au fond d’un trou. Les plus forts mettrons un troisième costumes par dessus ! En psychiatrie c’est direct l’internement !
Les enseignements du vilain petit canard
Le cygne est aussi un animal totem symbole de grâce, de confiance et de fidélité. Je vous invite vraiment à lire l’histoire que vous trouverez sur cette page, qui donne une autre dimension à l’histoire du vilain petit canard:https://aiglebleu.net/le-cygne-animal-totem/.
Le vilain petit canard n’est plus lorsqu’il décide de s’abandonner au plan du grand esprit et d’avoir une confiance totale en l’avenir. Il plonge dans le monde des rêves et revient gracieux, cygne, empli des mystères de la vie. Il a fait confiance…
Le Cygne chamanique : Faire confiance
Haaaaaaaaaaa faire confiance… Pour ne plus être LA victime du sort injuste qui s’abat sur nous depuis au moins 24 générations de nous même ! S’abandonner à la confiance de La Vie. Je sais que c’est hyper dur à comprendre et même à accepter ! Si ca peut vous rassurer je ne comprend pas vraiment moi même. Ca vous rassure pas ? Argh !
Mais il n’empêche que le secret, le seul secret est là je crois. Faire confiance ! Accepter d’abandonner le masque de calimero et accepter, c’est le plus dur, dans notre coeur, dans nos cellules que quoi qu’il arrive car tout est exactement comme il doit être.
La « grâce » petit à petit, sans qu’on la voit, s’infuse et se diffuse en nous. C’est assez perturbant d’ailleurs. Enfin nous ne nous plaignions plus de ce que nous sommes, avons, tout devient paisiblement parfait. Nous ne nous excusons plus d’exister. Nous apprenons à aimer nos forces et nos failles. Le mystère est en nous et nous sommes le mystère. Quelque chose en nous c’est arrêté, il n’y a plus de « je veux, j’ai besoin, remplissez moi ».
Je sais que ce n’est pas facile. Nos habitudes ont la vie dure, et le vilain petit canard en nous sera toujours quelque part, dans un coin (coin^^).
Et puis comme dit un ami : « le canard c’est vachement bon alors autant l’aimé! »
Au delà des peurs… changer notre regard.
Ce que nous enseigne cette histoire chamanique c’est que la seule chose qui nous empêche de devenir (enfin surtout de voir) un cygne c’est tout simplement notre peur de l’avenir, de l’inconnu. Etre sa totalité et l’exprimer, sans conditions, sans l’assurance d’un quelconque résultat… sans savoir où cela nous mène.
Oui j’avoue c’est super flippant ! En fait ce n’est qu’un choix à faire et à assumer. Mais les chouchous (et je me le dis à moi même), à un moment on en a pas marre de toujours porter un costume ? C’est pas super fatiguant d’avoir toujours peur du lendemain ? De se retrouver miséreux, dans une vie de merde alors que nous sommes des princes et des princesses ? De se bouffer la richesse de notre présent parce qu’on joue à être quelqu’un d’autre ?
Nous sommes les victimes de notre propre soumission ! Ou pire de notre propre volonté d’être des victimes ! Victimes de quoi ? Mais de tout ! De la vie, des autres, du système, de la météo, du battement d’ailes de papillon qui a eu lieu au bout du monde mais qui a créé une tempête chez vous ! Et même la victime de la merde dans laquelle on vient de poser le pied (droit bien sur) !
Et si…
Imaginez seulement toute les possibilités que vous offre cette canine défécation : Peut être que le fait de marcher dans une merde vous a empêché de glisser sur la peau de banane juste après ? Le fait d’avoir eu à vivre cette « tempête » vous a peut être aussi permis de rencontrer l’homme ou la femme de votre vie ?
Pourquoi mettre le « Et si » uniquement au service de la négativité ? Ah oui j’oubliais, nous sommes des VPC alors c’est forcément nul ! Et si… Et si on choisissait de sublimer, de transformer ce que l’on définit comme un défaut, un handicap, une différence ? En fait c’est peut être ça l’enseignement ultime du vilain petit canard ?!
Quand le canard fait sa mue et devient cygne
Et on y revient ! Encore et toujours on en revient au yin et au yang ! Une fois de plus relier toutes ces parties en nous et surtout sentir (et pas penser) que tout est très bien ainsi.
Si on arrive à intégrer au plus profond de nos schémas de penser ce duo fondamental du non dualisme on peut transformer ce qui de prime abord semble être un handicap, un échec, une différence ou une souffrance.
Transformer, Transcender, sublimer nos peurs
C’est bien ce que nous enseigne la nouvelle lune de mars (voir article). Transformer, Transcender, sublimer, ce qui nous paraît être en opposition.
Mais pour ça on doit décider de faire confiance en la vie, en l’esprit, en dieu, en soi… Appelez le comme vous voulez ça n’a pas d’importance. Si on décide de ne pas se laisser aller à ses peurs… Alors on permet à quelque chose de naître ou de renaître en nous et/ou autour de nous. Enfin nous laissons les choses devenir ce quelles doivent devenir sans chercher à comprendre ou à juger. La confiance s’installe envers nous même et on abandonne le contrôle. Petit à petit on goûte au cadeau (je suis gourmande, c’est une bonne motivation pour moi!).
Une dernière histoire de VPC : « Comprendre que l’on a été, que l’on est et que l’on sera, toujours, à la fois le vilain petit canard ET le Cygne »
Il résiste, il est toujours là, tapi dans l’ombre le coin coin… Bien sur que le vilain petit canard va sortir ! Vous croyez vraiment être devenue parfait ? Celui qui était le vilain petit canard va enfin oser s’exposer à la lumière. Il va enfin prendre le risque d’exister pour tout ce qu’il est et ça ….aux yeux de tous…
Avec ses petites plumes grises, ses grosses pattes, son gros bec et ses yeux tous ronds… Le vilain petit canard sort de son coin, de sa coquille ! Bien sur il va pleurer, il va avoir peur mais il doit vivre, rire, pleurer, râler et maintenant il peut même péter !
Le VPC vit même s’il ignore totalement pourquoi. Parfois il aperçoit un premier rayon de soleil alors la joie, le bonheur, la vie l’envahissent et pourtant il se souvient… Tristement.
Il se souvient de ce sentiment… d’avoir était un Cygne.
Heu la Laurence je comprend plus ! Il était pas censé devenir un cygne le vilain petit canard ? Tu m’arnaques là ! Dans le comte, j’ai tout bien relu, il devient un cygne !
Oui c’est vrai. Mais rappelle toi c’est un comte ! Ici dans notre monde c’est bien plus rigolo ! En fait il a été, il est et il sera un cygne et il a été, il est et il sera un vilain petit canard. Et oui c’est pas blanc ou noir, c’est blanc E(s)T noir… Le Yin, le Yang tout ça quoi !
La vie lui lance alors une invitation : accepter, embrasser, transformer les deux parties en lui… pour ne devenir plus qu’un… il a peur de décider, il a peur de choisir, et avancera le temps d’une année ou d’une vie en tant que simple vilain petit canard, oubliant qu’il est aussi un cygne.
Un beau jour qui était une nuit
Un matin de printemps, ce sentiment, cette image revient en lui. Le cou recourbé, le bec enfouie sous les plumes de son torse, le vilain petit canard s’est caché, s’est plongé en dedans de lui, se croyant protégé. Il s ‘est surtout coupé du monde et s’est caché dans le seul endroit qu’il pensait chaud et sécurisé, lui-même.
La vie vint à nouveau caresser avec tendresse son plumage et elle lui a susurré, « relève ta tête, relève toi, déploies tout ton être. Envoles toi… » Et avec une grâce sans pareil, son corps s’est remit doucement en mouvement telle une vague profonde et il sentit… il sentit son cou se dérouler, son cœur s’ouvrir à nouveau au monde devant lui, il sentit ses ailes prêtes à l’amener au cœur de la vie.
Il sentit qu’il était cygne, sans savoir que cela s’était vraiment passé.
La beauté en moi… la Beauté tout autour de moi …
(Prière Navajo il me semble)
La grâce vint l’embrasser, elle vint lui souffler qu’il pouvait enfin s’envoler, enfin faire partie des mondes. Porté par ce sentiment de liberté, il décide alors de s’envoler. Mais il s’arrête.
Il sent un poids sur sa patte, qui tire jusque dans son cœur.
Le vilain petit canard est là, le regarde les yeux emplies de larmes, il a mal, il a peur… des autres… qui ne voulaient pas de lui … qui pourraient encore lui faire du mal… et il a peur de lui… qui a fuit… qui n’a pas osé ou su s’aimer malgré les autres, qui ne cherchaient sa valeur que dans les yeux des autres.
Tendrement, le Cygne souleva le petit canard avec son aile et le fit monté sur son dos. Le canard vit le monde sous un horizon différent, de plus haut, il pouvait enfin voir tout ce que le monde avait à offrir, et il oublia qu’il se croyait vilain. Il ne serait plus jamais seul, il allait découvrir le monde, la vie, le cygne et le canard ne faisait plus qu’un et ils pouvaient enfin s’envoler ensemble vers le mystère de la vie.
Merci d’être allé au bout de cet article, aimez vous les chouchous, tout est en dedans de vous, ne cherchez pas à l’extérieur ce qui est déjà là et embrassez la vie !
Laurence
Pour finir…
Une chanson que j’aime beaucoup de Féfé, le vilain petit canard ! Et ouais obligé ! Et pour ceux qui me connaissent… j’ai même droit a une spéciale dédicace ! Il chante à la fois le vilain petit canard et le Cygne…
Mais… mais… mais… Laurence a mis une caméra dans mon cerveau et a tout enregistré !
Article plus que pertinent, c’est exactement ça ! Je dis souvent que j’avais fini par trouver du confort dans l’inconfort, j’étais malheureuse parce que moche, inutile, non désirée, je nuisais aux gens qui m’aimaient. Ce mode de pensée s’est transformé en psychose, en névrose… j’en suis sortie, mais il est vrai que j’aurais tendance à me réfugier dans mon costume de VPC dès que je suis confrontée à une déception, à un échec. Comme je l’écrivais plus haut, on finit par trouver du confort dans cet inconfort. Alors, je me suis conditionnée pour quand ça me prend, je me botte intérieurement le cul et je me dis « Non ! C’est trop facile ! Regarde la réalité en face, ce n’est qu’un échec, qu’une déception et ni cet échec, ni cette déception ne remettent en cause celle que tu es, tes qualités ne se sont pas envolées (ni tes défauts) avec tes illusions » Pour le moment, ça me suffit pour trouver la force d’arracher le costume de VPC.
Je trouve que cet article a un bel écho avec celui de Renaud sur l’uchronie, un VPC fantasme toujours sur la vie merveilleuse qui s’offrirait à lui si…
… Laurence est donc une Françoise qui était un VPC qui en fait était un cygne se prenant pour un canard mais bel est bien incarné en coin coin se rappellant être aussi un cygne … need 12 boite d’efferalgan moi sur ce coup !
J’adore !!! canard, phacochère ou hippocampe…ça parle forcément à tous le monde