Cercle de discussion – Hiver
Bref récapitulatif de l’HIVER
En énergétique chinoise : Hiver – Élément : EAU – Direction : Nord – Organes : Reins & Vessie, Système osseux, phanères, dents, organes génitaux – Sens : Oreilles / Ouie – Émotions : Peur animale, Volonté de vivre – Action : faire face, gestion des fluides vitaux, énergétiques, spirituel, reproduction … – Saveurs : salé, saumure, croquant – Couleur NOIR. (bleu nuit) Posture : IMMOBILE debout.
Système chamanique des couleurs : Le NORD. Couleur : Violet / Pourpre. Le Pèlerin fait maintenant face à l’immensité. Conscient de l’immensité du mystère en lui et autour de lui il accepte avec joie « d’être rien » et d’appartenir au Tout. Alors il ferme les yeux, sent la Mort sa seule amie s’approcher et commence à entamer son ultime chant, sa dernière danse.
Le Nord est chaleur mais dépouillement, structure et simplicité. Il économise ses énergies sans pour autant en être avare. C’est l’utilisation optimale des ressources dont on dispose – IMPECCABILITE / HUMILITE / CONNAISSANCE SILENCIEUSE
Exercices & compléments : CONTEMPLER, debout immobile et faire face pour se laisser pénétrer par. CHANTER, danser, écouter de la musique, faire résonner sa joie d’être EN-VIE
- Printemps énergétique. 5 clés du FEU à incarner au quotidien
- Je ne m’attache à rien pour n’avoir rien à défendre
- Directions possibles pour 2024. Année 8 : devenir équanime
21 Novembre 2020 – LA POLITIQUE (7 des Epées)
Il apparait à ce jour que chacun expérimente divers états et que ce soit lié directement au terme en 4.Celui-ci étant un terme tonal, il semble important d’essayer de sortir de son influence afin de magnifier le terme en 1 ou, en d’autres termes, éviter d’utiliser l’aspect névrotique du 4, ce qui à terme pollue le 1.
Rattaché à la Maison 4 (maison du foyer, intimité) il est notre contribution à l’Enel humain, notre incarnation mais aussi tout ce qu’on cherche a l’extérieur et qu’on ne s’autorise pas à voir chez nous.
En gros, il est temps d’accepter le « je suis comme ça », à savoir nos défauts, nos faiblesses et tout ce qui nous compose, ne plus vouloir fuir ces aspects dits « négatifs » car ils sont partie intégrante de notre cuirasse.
On peut également voir la cuirasse comme une formule arithmétique :
Le 1er terme est le signe de l’opération (addition, soustraction, multiplication , division).
Les 2e et 3e termes sont les « nombres » de cette opération
Le 4e terme devient donc le résultat
Ce 4e terme est donc le foyer intérieur qui par défaut est constamment projeté à l’extérieur, souvent à cause d’une recherche d’approbation, de validation, de reconnaissance . On peut imaginer que c’est notre frigo que nous avons placé sur le pas de porte en libre-service pour les autres et que nous allons « taper » aussi dans les autres frigo aux alentours. Mais malheureusement nous sommes toujours déçu par la bouffe que nous y trouvons car c’est rarement celle que l’on aurait choisi d’acheter. Donc réapprendre à rentrer le frigo chez nous et à faire notre propre tambouille s’avère une des actions symboliques à entreprendre dans les jours/semaines/mois à venir. Le sentiment de liberté doit se trouver à l’intérieur, on doit accepter d’être anormal !
Être dans la norme c’est être médiocre ! On se force à être médiocre pour appartenir au groupe majoritaire… Utilisons nos défauts et n’hésitons pas à travailler avec, car ils sont notre différence.
La carte de la Politique, elle nous invite à arrêter de nous regarder le nombril : nous avons le droit de tourner notre regard vers l’extérieur et d’oublier qui nous sommes dans nos interactions. Utilisons le système des conseillers, dynamisons les échanges, n’hésitons plus !
Obligeons-nous à nous comporter différemment : c’est traquer, et traquer n’est jamais agréable…
Définissons-nous comme des pèlerins : mettons-nous en capacité de capter l’esprit, apprenons à ralentir, à nous arrêter, sans tension, sans bruit… On ne peut pas se forcer à voir et à rêver : ça arrivera si on est détendus et sans pensées…Traquer est un effort conscient et soutenu…
Essayons de nous voir de l’extérieur de nous-mêmes, de nous décentraliser de l’auto contemplation.
Assumons nos perceptions et communiquons aussi entre nous, mais attention à ne pas nous plomber entre nous avec des pseudo-perceptions genre « tu es sûr que ça va ? ». Voir demande de la neutralité bienveillante !
Il est important aussi de ne pas culpabiliser quand on est pas bien, de peur que cela rejaillisse sur les autres. S’autoriser à aller mal (on peut prévenir les copains) fait aussi partie de cette voie, tout comme faire des erreurs.
Culpabilité=tension=souffrance
Nous sommes libres, donc ne nous empêchons pas de faire des conneries, car elles peuvent s’avérer nécessaires dans notre développement. Intégrons le fait qu’il n’y a pas d’erreurs ! Croire qu’on a mal agit, ou qu’on a pas bien fait nous ramène à croire que c’est nous qui décidons… Qui peut décider que ce que nous faisons est bien ou mal ?
Cette voie nous demande d’avancer dans l’inconnu sans garantie de « succès », de partir vaincu d’avance : on ne passera pas !
Mais on peut essayer d’être impeccables jusqu’au bout, de se préparer à la dernière danse. La politique n’a donc pas de place ici, car c’est l’art du consensus. Nous devons être entiers ! Dieu vomit les tièdes…
En tant que vaisseaux de l’esprit, il est demandé d’arrêter de compartimenter nos expériences et sensations : pas de bien, pas de mal, ni bon ni mauvais… Toutes les expériences, émotions et sentiments engendrent des déplacements du point d’assemblage : ne pas vouloir vivre toutes ces gammes équivaut à fixer le point sur une position unique. Expérimentons tous ces déplacements et ne jaugeons pas à l’aune de la morale, nous risquerions d’être égaux à nous-mêmes…
Enfin vouloir sortir de la norme implique un cheminement solitaire, tel le pèlerin. Nous pouvons nous retrouver entre pèlerins pendant l’espace d’un weekend, mais l’idée n’est pas de recréer un groupe avec de nouvelles normes, plutôt un espace privilégié ou quelques loups solitaires se croisent le temps d’un repas.
Et comme dirait Laurence : changeons notre devoir croire sur ce que nous définissons comme nos « défauts ». Car ce qui peut-être perçu par l’un comme un défaut est peut-être une qualité pour l’autre…
Embrassons donc la totalité de nous-mêmes, notre différence est notre force !
28 Novembre 2020 – La répression (10 de Denier) – La force / La Percée XI
Intro : Reno est encore tiré au sort, avec encore l’est en secrétaire. Quelles sont nos résistances ? On reste sur le Tirage au sort : ça invite à plus de présence toute la semaine sans tension du résultat et (may be) un peu moins d’auto-contemplation.
Traiter avec le monde : on traite avec les cuirasses, avec notre cuirasse. On fait avec ce qui est. On ne peut pas faire sans. L’histoire du pigeon de Jane : Accepter d’avoir perdu.
L’humain est quand même une feignasse : si on dit au début de la voie qu’il faut être tout le temps dans l’effort, on ne signe pas… Le but c’est pas le confort = c’est la liberté !
LA FORCE/LA PERCEE 11 ET LA REPRESSION du JAUNE:
La répression : On réprime les parties du jaune qu’on ne veut pas voir : exemple Nelly Olson. On lutte parce qu’on juge ce qu’on est. On nourrit le costume de ce qu’on voudrait être, et on réprime ce qu’on est vraiment. Et au final on n’a jamais vraiment accès à ni l’un ni l’autre. Toute notre vie on cherche quelque chose qui nous manque et qui est sous nos mains.
L’énergie n’est ni bonne ni mauvaise, travailler plutôt sur l’intention: concrète (je veux) ou abstraite (liberté)?
Si on N’utilise pas cette énergie, c’est comme si on avait une voiture avec le plein mais comme on juge l’essence « mauvaise », on pousse la voiture et on se défonce. Soit on utilise l’essence, soit on laisse la voiture et on part à pieds. Accepter le prix à payer dans tous les cas.
La séparation vient de notre manque de lucidité, parce que qu’on perçoit peu de détails, du coup on fait des raccourcis sur nos côtés lumineux/Obscurs. Du coup on met des échelles de valeur pour se rassurer : on réduit ce qu’on ne comprend pas.
L’acceptation de notre cuirasse, nous rend humain. Arrêter notre violence envers nous-même. Tant qu’on n’assume pas notre cuirasse, on ne peut pas s’en servir. On est triste. Si on accepte notre cuirasse, ça détend, la percée n’est pas violente, elle détend.
LA PERCÉE : Faire péter nos limites de perceptions. Comme nos définitions de nous à travers le temps. On est plus que ce que nos sens on apprit à percevoir. Ne pas se limiter au choix qu’on a fait au départ.
C’est le déplacement du point d’assemblage. Se rappeler qu’on n’est pas que le point d’assemblage, on est la sphère, le point… On ne perçoit que ce qui est assemblé mais cela n’empêche pas que toute la sphère existe. Controler sa cuirasse en acceptant qu’on a aucun contrôle. Y a toujours qq chose autour de nous, un contexte, qq chose de plus grand.
Percée : faire voler en éclat cette illusion de contrôle. Je fais avec ce qui est. Prendre la mort pour conseiller : j’accepte VOLONTAIREMENT d’avoir perdu – Vers le détachement et ce qui doit se dérouler se déroule.
Perdre ou gagner, il n’y a pas d’enjeu, je vais mourir. « y a, c est cool, y a pas, c est cool ». On enlève l’échelle de valeur.
CONCLUSION : L’échelle de valeur c’était un cercle au départ qu’on a mise à plat. Revenons au cercle pour être à la fois le nœud sud et le nœud nord. Si on refuse le sud on ne peut pas passer au nord (ou l’inverse).
C’est l’hiver : c’est le moment de bosser sur cette échelle de valeur (Pourpre), sur toutes les petites choses, détails du quotidien. Dans le cercle, on est TOUS PRESENT, pas d’histoire de valeur.
Exercice pratique : Tordre les choses, les caricaturer : les grands traits sont grossis, exagérés. Sortir de la tiédeur, allons dans les extrêmes. Pour voir toutes les facettes. Pour accéder au centre.
Nos « je veux » sont des déclencheurs de chemin et pas des buts à atteindre. « Je » veut être au centre : on reste immobile. « Je » va dans les extrêmes, vraiment, on accède au centre.
Important : Aller au bout. Finir le mouvement. Aller au bout d’une forme, d’un geste. Et attention au « après », c’est souvent là où on se nique (et pas comme on aime).
06 Décembre 2020 – LE GUIDE 3 de Bâtons
Semaine dernière : Percée et répression : on a vu quoi ?
Mathilde : exprimer sa tristesse – Plonger – être à l’écoute de son corps pour libérer l’énergie.
Jonas, lolotte : les je veux nous empêchent d’accepter la contrainte, plier le genou, être vaincu, accepter les limites de l’incarnation.
Sido : se laisser conceptualiser – réconcilier, réunir, rassembler des trucs qu’on sépare. Prendre du recul sur la situation, distance pour voir la totalité.
Lolo : percée, ouverture, perceptions, mise en place avec sa saison nikel et répression par l’émotionnel. Pas (plus) de problème pas de solution. Suivre les conseils du Dalaï Lama 😉
Olivier : écoute, lâcher prise sur les je dois, il faut, je veux… Vers le « J’AI LE DROIT ».
Renaud : du repos, arrêter de forcer, de pousser, c’est cool. Aide mémé Monique, ça marche, sans forcer aussi, ça fait du bien, c’est simple. Il y a juste à faire et pas besoin d’expliquer.
On a tous capté quelque chose, on a juste du mal à intégrer à quel point c’est SIMPLE, délicat, rond (cf dame lune). « Ça ne peut pas être aussi facile ». Il n’y a pas à forcer, on se démerde, c’est cool.
CARTE : LE GUIDE – 3 bâtons Mots clés : FANTASME – IMAGINAIRE – CORPS PHYSIQUE & CORPS ENERGIE – INTENTION & ACTION – VIE
La tête et le corps s’est hyper neutre : comprendre et exister. Par contre au milieu il y a le jaune (ego physique) et le bleu (ego spiritualiste) qui ordonnent et foutent le bordel dans le violet et le rouge/orange. C’est comme si le carburant de la voiture décidait de la destination du voyage. Jaune et bleu ne veulent pas perdre le contrôle et s’abandonner au CŒUR Ils deviennent des petits despotes : LES JE VEUX ARE BACK !
PISTES : Quelles peurs derrière ? Fantasmes = Fantômes. Le rêve/6. On peut vivre/rester/nourrir dans nos fantasmes passés/futurs pour ne pas vivre ce qui se présente au présent. Alors qu’on pourrait se servir de notre imaginaire pour vivre ses fantasmes et accueillir aussi ce qui se présente dans la vie. Bizarre qu’on choisisse de se plomber plutôt que d’imaginer… Si on ne « croit » pas à ce qu’on imagine, comment on peut croire à nos perceptions.
Comprendre que le corps physique/ corps énergie sont liés = Vivre son corps d’énergie, c’est notre porte de sortie : on la prend ? On accepte que « ça » nous parle ? Au quotidien ?
ACCEPTER QUE CELA PUISSE EXISTER : On s’empêche de vivre/imaginer le pire et le meilleur. Sortir du fantasme, plonger dedans (effort conscient), aller au bout pour avoir accès à l’imaginaire.
Le cul une super planque pour « nos petits secrets » = ouvrir le placard et les voir. Lâcher espoirs et craintes, regarder toutes les étagères du placard. Promis on ne va pas en mourir. On peut commencer à vivre quand on a fait l’inventaire du placard. OSER ! oser repousser les frontières de notre imaginaire. La vie est courte !
Lien avec le Guide (bâton/physique) : Plonger dans l’écarlate (pure simplicité quand il n’est pas soumis à l’émotionnel) … Pour accéder au pourpre neutre.
Mais c’est quoi SIMPLE ? Quel fantasme avons-nous de la simplicité ? « C’est simple, mais ce n’est pas facile » car notre conditionnement nous a extrêmement éloigné de la simplicité.
On ne peut pas faire l’économie de faire mal à sa cuirasse. Ce n’est pas obligé d’être violent : conseil, le plus simple (mais pas facile) c’est de rendre les armes. Accepter que le monde binaire n’existe pas. Ce n’est pas parce que je suis sensible que je suis faible… La vie est YIN ET YANG. Et comment qu’on fait alors ? Implacabilité/ Sans pitié sont nos amis ! Avec nos suffisances, apitoiement, peurs, croyances, auto-contemplation et autres joyeux comportements.
Soyons déterminés à voir tous ces comportements pour ce qu’ils sont : des caprices. Soyons déterminés à dire STOP à un’ment donné ! C’est le jaune qui exprime cette implacabilité.
DONC LE GUIDE C’EST NOUS (pas « je ») : il vaut mieux se tromper par soi-même que réussir par quelqu’un. On veut avoir une bonne note ou NOTRE note ?
Pistes pour 21 DEC Saturne/Jupiter
Il n’y a pas à choisir l’un ou l’autre. On peut faire avec les 2, expansions/rétractions, permet la respiration, la vie. La légèreté demande la structure. Passage du mur de brouillard termes 2 & 3: il est temps de faire se rencontrer l’intention et l’action.
L’action seule = fuite > L’intention jamais matérialisée = fuite
Rencontre action & intention = VIE