La technique du caméléon – Adaptable jusqu’à disparaître
Quand votre plus grande force devient votre ennemie, histoire de monde trop lisse où tout vous glisse entre les doigts.
Un témoignage devient une histoire de pouvoir quand le JE disparaît et que tout devient un JEU. Des regards, instants de vie, sur notre quotidien de TDS, de personne avec un handicap, de femme vivant un IVG etc. Un témoignage, photo d’un moment de vie, qui peut devenir symbolique et vous inspirez un autre regard sur vos vies et La Vie.
Quand votre plus grande force devient votre ennemie, histoire de monde trop lisse où tout vous glisse entre les doigts.
Scoliose, lordose, cyphose. Non ce ne sont pas des sucres simples (oses) mais trois différences dans la station verticale. Moi j'ai choisi la scoliose. Ce n'est pas grave, ce n'est pas rien. Ca fait mal, tout le temps. Ca tire et tord, tout le temps. Il y a pire, il y a moins grave. La scoliose est une différence qui vous tord pour vous donner l'occasion d'être Droite. Un peu comme le vent qui souffle constamment pour donner une verticale oblique au cyprès de Provence. Personne n'aime avoir mal. Ni vous ni moi ne mettons en place consciemment de la douleur dans nos vies par pur plaisir. Mais voilà la douleur, la peine, la souffrance sont des éléments inévitable de la Vie. On peut trouver ça regrettable il n'empêche que c'est comme ça. Alors nous pouvons à force de carcan et d'opération rentrer dans le droit chemin, dans la normalité. J'ai choisi un autre chemin, celui tordu qui m'a rapproché de moi, de mon humanité. Ce n'est pas une fin en soi ni l'éloge de la douleur mais juste mon témoignage d'une fille un peu tordu qui a trouvé sa verticalité... ou presque.
Dong dong dong ! Les 12 coups de minuit ont sonné, L’horloge défile et vient nous raconter... Une vie passer à se fuir pour surtout, surtout ne pas se réjouir ! Se réjouir de quoi ? Mais d'être simplement vivant pardi ! Quelques mots de poésie pour sortir de la mélancolie
Les fesses molles ont envahies le monde ! Mais ou sont donc passés les beaux fruits juteux pleins de vies ? Un monde triste remplis de culs de zombis est ce ainsi que nous voyons notre vie ?
Briller, faire briller, amasser, donner, tout ça pour quelques brins de vanité. Et si le carillon ne nous fait plus danser qu'advient il de nous quand l'heure va sonner ?
Je marche dans un monde étrange… des histoires et des gens; la vie, la mort, et le temps ; des histoires qu’on raconte aux enfants… des façons de regarder le monde… et d’un coup, tout se mélange, l’avant, le pendant et l’après, la ligne du temps disparaît.
Les grandes plages de sables fin, les ballades au bord de la mer en tenant sa dulcinée par le bras... Tout le monde en rêve. Mais figurez vous que pour une partie non négligeable de la population, ce n'est pas si facile. Vous vous êtes déjà promené sur une plage de sable en béquilles ou en fauteuil roulant, vous ?
Comme c'est l'été, je me suis dit : c'est le moment de trouver une chronique "modeste et géniale" (clin d'oeil que certains reconnaîtront), pleine de verve, de fougue et qui saura réjouir le coeur de nos fidèles lecteurs, avachis sur des sofas le long des plages bitumineuses à contempler les reflets des rayons solaires sur les taches de crèmes dans la mer. Oui mais quelle histoire vous narrer ? Inhumain..., rétréci..., sans aucun lendemain Déjà avec cette intro et ce titre, vous sentez le côté festif vous envahir, ne me remerciez pas, c'est l'été après tout ... Faut rigoler ! Un sujet me tient à coeur encore plus que faire un tour de chant "Tribute aux Soeurs Goadek", celui de l'enfermement.…
Avez vous déjà eu ce sentiment ? Je me souviens, quand j’étais adolescente, je cherchais à comprendre… Je n’arrivais pas à savoir si j’étais juste différente ou si j’appartenais carrément à un autre monde. J’oscillais entre ces deux définitions… Sans trop savoir pourquoi. En bon vilain petit canard, j’ai essayé pas mal de choses, me teindre le plumage, raboter mes pattes, mon bec, changer mon coin coin, mais notre nature reprend toujours ses droits et un grand merci pour ça ! Je suis une vilain petit canard ! Cette histoire on l’a connaît tous… Elle a bercé notre enfance… Pour moi, elle touchait vraiment quelque chose, elle faisait écho à un sentiment profond sur lequel je n’arrivais pas à mettre de mots.…
Ca fait longtemps qu'avec moi-même je me marre, en imaginant le monde s'il était dominé par des aveugles, des sourds, des unijambistes, des clochards, voire même, soyons fous, par des femmes clochardes unijambistes et aveugles. Oui mais voilà, le monde est dominé essentiellement par des mâles, bien portants, issus de la bourgeoisie, se déclarant hétérosexuels et adoptant la religion dominante de leur pays. Alors trêve de "Et si", j'ai eu envie de vous partager mon point de vue de personne vivant avec un handicap réduisant sa mobilité. Un premier billet que j'espère léger et qui vous donnera le sourire. Un autre regard sur le handicap : Les expos & les buffets Tu viens samedi ? Y a un super vernissage…